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Actualité

Lettre de Jean Paul II au cardinal Lustiger à l'occasion de la mort du Professeur Lejeune

Publiée le 13-02-2024

LETTRE DU PAPE JEAN PAUL II
AU CARDINAL JEAN-MAIRE LUSTIGER POUR
LA MORT DU PROFESSEUR JÈRÔME LEJEUNE

 

A Monsieur le Cardinal Jean–Marie Lustiger
Archevêque de Paris

“Je suis la résurrection et la vie. Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra”. (Jn 11, 25)

 Ces paroles du Christ viennent à l’esprit, alors que nous nous trouvons face à la mort du Professeur Jérôme Lejeune. Si le Père des cieux l’a rappelé de cette terre le jour même de la Résurrection du Christ, il est difficile de ne pas voir dans cette coïncidence un signe. La Résurrection du Christ constitue un grand témoignage rendu à la Vie qui est plus forte que la mort. Éclairés par ces paroles du Seigneur, nous voyons en toute mort humaine comme une participation à la mort du Christ et à sa Résurrection, spécialement lorsqu’une mort se produit le jour même de la Résurrection. Une telle mort rend un témoignage encore plus fort à la Vie à laquelle l’homme est appelé en Jésus–Christ. Tout au long de la vie de notre frère Jérôme, cet appel a représenté une ligne directrice. En sa qualité de savant biologiste, il se passionna pour la vie. Dans son domaine, il fut l’une des plus grandes autorités au niveau mondial. Divers organismes l’invitaient pour des conférences et sollicitaient ses avis. Il était respecté même par ceux qui ne partageaient pas ses convictions les plus profondes.

 

 

 

 

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« Il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Soigner le malade en soignant les relations

Publiée le 13-01-2024

 

« Il n’est pas bon que l’homme soit seul ».
Soigner le malade en soignant les relations

 

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Message du Pape pour la Journée Mondiale du Malade 11 février 2024

 

     « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn 2, 18). Dès le début, Dieu, qui est amour, a créé l'être humain pour la communion, en inscrivant dans son être la dimension des relations. Ainsi, notre vie, modelée à l'image de la Trinité, est appelée à se réaliser pleinement dans le dynamisme des relations, de l'amitié et de l'amour réciproque. Nous sommes créés pour être ensemble, et non pour être seuls. Et c'est justement parce que ce projet de communion est inscrit si profondément dans le c½ur de l'homme que l'expérience de l'abandon et de la solitude nous effraie et est douloureuse, voire inhumaine. Elle l’est encore plus dans les moments de fragilité, d'incertitude et d'insécurité, souvent provoqués par l'apparition d'une maladie grave.

     

 

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La voie de la paix exige le respect de la vie, … à partir de celle de l’enfant à naître dans le sein de la mère. Non à la GPA !

Publiée le 08-01-2024

     Lundi 8 janvier, le Pape reçevait en Audience les représentants de 184 pays, du Corps Diplomatique près le Saint-Siège. A cette occacion, il a parlé du respect de la vie et du gender en ces termes :

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     "La voie de la paix exige le respect de la vie, de toute vie humaine, à partir de celle de l’enfant à naître dans le sein de la mère, qui ne peut être supprimée, ni devenir objet de marchandage. À cet égard, je trouve regrettable la pratique de la dite mère porteuse, qui lèse gravement la dignité de la femme et de l’enfant. Elle est fondée sur l’exploitation d’une situation de nécessité matérielle de la mère. Un enfant est toujours un cadeau et jamais l’objet d’un contrat. Je souhaite donc un engagement de la Communauté internationale pour interdire cette pratique au niveau universel. À chaque moment de son existence, la vie humaine doit être préservée et protégée, tandis que je constate avec regret, en particulier en Occident, la diffusion persistante d’une culture de la mort qui, au nom d’une fausse piété, rejette les enfants, les personnes âgées et les malades.

    La voie de la paix exige le respect des droits humains, selon la formulation, simple mais claire, contenue dans la Déclaration Universelle des Droits Humains dont nous venons de célébrer le 75èmeanniversaire. Il s’agit de principes rationnellement évidents et communément acceptés. Malheureusement, les tentatives tentées ces dernières décennies d’introduire de nouveaux droits qui ne sont pas pleinement importants par rapport à ceux initialement définis et pas toujours acceptables, ont suscité des colonisations idéologiques, parmi lesquels la théorie du genre joue un rôle central, qui est très dangereuse parce qu’elle efface les différences dans la prétention de rendre tous égaux. Ces colonisations idéologiques provoquent des blessures et des divisions entre les États, au lieu de favoriser l’édification de la paix."

 

« Fiducia supplicans ». Le cardinal Sarah : « On s’oppose à une hérésie qui mine gravement l’Église »

Publiée le 08-01-2024

(s.m.) Le cardinal Robert Sarah a confié à Settimo Cielo la réflexion qui va suivre sur l’état actuel de confusion dans l’Église, avec un « scandale des petits » encore aggravé par la récente déclaration du Dicastère pour la doctrine de la foi « Fiducia supplicans », un scandale dont, comme l’a dit Jésus, seule « la vérité nous rendra libres » (Jn 8, 32).

Âgé de 78 ans, le cardinal Robert Sarah est né et a grandi en Guinée, il a fait ses études de théologie à Rome et ses études bibliques à Jérusalem, il a été curé dans un village de la savane puis évêque de Conakry, la capitale, où il a été un défenseur infatigable de la liberté religieuse et civile sous une dictature implacable, allant jusqu’à risquer sa propre vie.

Appelé à Rome en 2001 par Jean-Paul II comme secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, il a été créé cardinal en 2010 par Benoît XVI, qui l’a nommé président du conseil pontifical « Cor Unum », pour soutenir les populations en détresse. Le 23 novembre 2014, le Pape François l’a nommé préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, une charge dont il a été congédié le 20 février 2021.

Robert Sarah est l’un des cinq cardinaux qui ont signé les « dubia » présentés au Pape l’été dernier, recevant des réponses qu’ils furent les premiers à trouver élusives.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages parus en plusieurs langues, à l’impact spirituel majeur, et c’est l’une des personnalités les plus importantes de l’Église africaine, à laquelle il donne voix dans ce texte daté du 6 janvier 2024, solennité de l'Epiphanie

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Ma lettre à Saint Joseph

Publiée le 04-01-2024

        du 11 au 19 mars, neuvaine à Saint Joseph.

      Depuis 2017, à l'Evangile de la Vie, nous reçevons régulièrement du monde entier des lettres adressées à Saint Joseph. C'est parti, "comme ça", à l'initiative de plusieurs personnes, sans se connaître.

     Du 11 au 19 mars, chaque année, l'Eglise nous offre neuf jours pour que notre confiance en la puissante intercession de Saint Joseph vienne embrasser les intentions que chacun peut porter dans son coeur. Quelle joie !  Cependant, à chaque instant de l'année, nous pouvons pier pendant 9 jours Saint Joseph, pour lui confier telle ou telle intention.

     Saint Joseph peut nous obtenir beaucoup de notre Père du Ciel. D'immenses grâces descendent du Ciel sur nos âmes, sur nos familles, les fiancés, les jeunes, le monde du travail; les personnes malades ou à l'agonie pour vivre cette étape de la vie en paix avec Dieu, avec soi, avec les autres, avant de rejoindre le Ciel.

     Avec confiance, implorons la sollicitude bienveillante de Saint Joseph pour nos besoins spirituels et matériels de nos familles, paroisses, écoles, communautés etc.

     Nous vous proposons d'écrire une lettre à Saint Joseph (il aime bien qu'on lui donne des détails). Vous pouvez envoyer cette lettre, fermée, sans argent à l'intérieur, à l'adresse suivante : L'Evangile de la Vie, lettre à Saint Joseph - 32 Cours de la République, 84500 Bollène. Cette lettre sera déposée devant la statue de Saint Joseph dans la chapelle de l'Evangile de la Vie. Votre lettre est confidentielle, adressée à Saint Joseph : c'est pourquoi elle ne sera pas ouverte.

     L'Evangile de la Vie propose une image avec une prière à Saint Joseph de Saint François de Sales, à distribuer largement. Sur simple demande. Libre participation aux frais d'impression et de port.

 

Abbé Lelièvre

Pourquoi faire célébrer des Messes ?

Publiée le 01-11-2023

Demander une messe
pour un défunt ou un vivant:
un acte d'amour

     L'Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l'Église. Elle est source de vie de l'Église, elle fait l'unité de l’Église tout entière. le Concile Vatican II dira que la "Messe est la source et le sommet de la vie chrétienne"

  C'est une tradition bien établie dans l'Église catholique que les fidèles, guidés par le sens de la foi et la charité, apportent au Sacrifice eucharistique un certain sacrifice personnel afin d'y participer plus étroitement. En effet, en donnant leur offrande personnelle (leur propre vie, leur travail, leurs biens, la création), ils prennent part à l'offrande que le Fils fait à son Père.

 

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Prière pour demander l'intercession de Benoit XVI.

Publiée le 19-01-2023

      Prière pour demander l'intercession de Benoit XVI. A usage privé.

Pour toute grâce ou faveur reçues, écrire à

Sua Eminenza il Cardinale Vicario

Piazza di S. Giovanni in Laterano, 6

00184 Roma -  Italia

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Une paroisse de 13000 fidèles, et pas un divorce... La recette...

Publiée le 20-05-2016

     À Siroki Brijeg, parmi les 13 000 fidèles, on ne compte pas un seul di­vorce. De mémoire d'homme, pas une seule famille n'a éclaté. L'Herzégovine jouit-elle d'une faveur exceptionnelle de la part du Ciel ? Existe-t-il un truc magique contre le démon de la division ?
            La réponse est très simple ! Durant des siècles, sous domination turque puis communiste, les Croates ont cruellement souffert, car on voulait ar­racher leur foi chrétienne. Ils savent par expérience que leur salut vient de la Croix du Christ ;  il ne vient pas des projets de désarmement, de l'aide hu­manitaire ou des traités de paix, même si parfois ces réalités apportent quelques bienfaits.
            La source du Salut, c'est la Croix du Christ ! Ces gens ont une sagesse, ils ne se laissent pas tromper lorsqu'il s'agit de la vie ou de la mort. C'est pourquoi ils ont lié de façon indissociable le maria­ge à la Croix du Christ. Ils ont fondé le mariage qui donne la vie humaine sur la Croix qui donne la vie divine.
            La tradition croate du mariage est si belle qu'elle commence à faire école en Europe et en Amérique ! Lorsqu'un jeune couple se prépare au mariage, on ne lui raconte pas qu'il a trouvé la personne idéale, le meilleur parti. Non ! Que dit le prêtre ? :

« Tu as trouvé ta croix. Et c'est une croix à aimer, une croix à porter,
une croix qu'il ne faudra pas rejeter mais chérir. »


            Ces paroles prononcées en France laisseraient le fiancé muet de stupeur. Mais en Herzégovine, la Croix évoque l'amour, et le crucifix est le trésor de la maison.
            Lorsque les fiancés se rendent à l’église, ils apportent avec eux un cruci­fix. Ce crucifix est béni par le prêtre, et au cours de l'échange des consente­ments, il revêt une importance centra­le. En effet, la fiancée pose sa main droite sur la croix ;  à son tour, le fian­cé pose sa main sur celle de sa fiancée, et les deux mains se trouvent ainsi réunies sur la croix, fondées sur la croix. Le prêtre pose son étole sur les mains des fiancés qui prononcent alors leurs consentements et se promettent fidélité selon le rite de l’Église.
            Après cela, les mariés ne s'embrassent pas, mais ils embrassent la croix. Ils savent qu'ils embrassent ainsi la source de l'amour.
            Celui qui s'approche et voit leurs mains étendues sur la croix comprend que si le mari abandonne sa femme ou que la femme abandonne son mari, alors, c'est la croix qu'ils lâchent. Et lorsqu'on a lâché la croix, il ne reste rien, on a tout perdu, car on a lâché Jésus, on a perdu Jésus.
            Après la cérémonie, les mariés rap­portent ce crucifix et lui donnent une place d'honneur dans la maison. Il deviendra le centre de la prière familiale, car ils ont la conviction que la famille est née de cette croix.
            Si un problème survient, si un conflit éclate, c'est devant cette croix que les époux viennent trouver se­cours. Ils n'iront pas chez un avocat, ils ne consulteront pas un diseur de bon­ne aventure ou un astrologue, ils ne compteront pas sur un psychologue pour régler leurs affaires.
            Non, ils iront devant leur Jésus, de­vant la croix. Ils se mettront à genoux et c'est devant Jésus qu'ils verseront leurs larmes, qu'ils crieront leur souffrance et, surtout, échangeront leur pardon. Ils ne s'endormiront pas le cœur lourd, car ils auront eu recours à leur Jésus, au Seul qui a la puissance de sauver.
            Ils apprendront à leurs enfants à embrasser la croix chaque jour et à ne pas se coucher comme des païens, sans avoir remercié Jésus. Pour les enfants, aussi loin qu'ils s'en souviennent, Jésus est l'ami de la famille, que l'on respecte et que l'on embrasse.
            Ces enfants ne reçoivent pas de « nounours » à étreindre durant la nuit pour se sentir en sécurité. Mais ils disent « bonne nuit » à Jésus et embras­sent la croix. Ils s'endorment avec Jésus, pas avec une peluche. Ils savent que Jésus les garde dans ses bras et qu'ils n'ont rien à craindre, leurs peurs s'éteignent dans leur baiser à Jésus.

 

 

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