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Les Survivants : 3 questions à Emile Duport

Publiée le 06-09-2016

le Salon Beige a posé 3 questions à Emile Duport, fondateur du mouvement pro-vie Les Survivants :
 
  1. Quel est le but des Survivants ? Abroger les lois sur l'avortement, aider les femmes en difficulté, informer la population ou juste briser un tabou ?

Capture d’écran 2016-09-05 à 21.31.00Nés après la loi Veil de 75, nous avons survécu à l’avortement car nous étions doté d’un projet parental. D’autres n’ont pas eu cette chance.

En hommage à tout ces absents, nous avons constitué un mouvement qui désire changer radicalement le regard que la société pose sur une grossesse imprévue.

Notre objectif si l’on devait choisir parmi les 4 cités dans votre question serait donc de briser un tabou mais pas sans donner les pistes d’une reconstruction du lien social. Nous voulons encourager la société à voir la vie du bon coté et rappeler que les 220 000 avortements ne sont pas du à des viols et des situations de détresse absolue mais bien à la démission et la lâcheté du copain, des amis, de la famille et à l’inconséquence du corps médical. Notre mission est de démontrer que la démobilisation ou l’aveuglement autour de l’avortement et de la souffrance qu’il provoque est le signe d’un mal de société plus grand. Nous voulons proposer un rêve de société, une vision, une aspiration plus que des solutions pratiques car cela n’est pas de notre ressort.

 

2. Qu'est-ce que le syndrome du survivant ? Est-ce une réalité scientifiquement prouvée ?

Le syndrome du survivant d’avortement a été révélé aux États-Unis par les psychiatres Philip G. Ney et Marie A. Peeters, et fait encore l’objet d’une étude approfondie.

Mais là n’est pas la question et nous n’avons pas à nous justifier. Nous n’avons pas à nous faire ausculter par des démographes et des sociologues pour savoir ce que nous avons dans le coeur pas plus qu’il n’est demandé aux jeunes qui veulent rejoindre le mouvement de fournir l’acte d’avortement de leur parents…

C’est un sujet qui relève de l’intimité la plus profonde.

 

3. Que est votre stratégie pour l'année à venir ? Comptez-vous intervenir auprès des candidats lors des prochaines élections ?

Les politiques de tout bord évitent d’aborder l’IVG en bien comme en mal sous peine de froisser leur électorat. Ils sont probablement concernés de près ou de loin par le sujet et il n’est pas sûr qu’il aient la distance et le recul nécessaire pour envisager des solutions à ce problème.

Les Survivants ne pensent pas que ce sont les politiques qui font l’histoire quand ils se contentent la plupart du temps de la suivre en haletant. Ce sont les familles qui doivent trouver des solutions par elle même pour mieux éduquer les jeunes au sens de la sexualité, assister concrètement les couples confrontés à une grossesse difficile, faire la vérité sur les avortements qui se sont produit dans leur histoire et consoler les personnes affectées par cette épreuve.

 

 

 

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