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Nous devons sauver des vies partout où nous le pouvons. Nous avons énormément de vies à sauver.

Publiée le 18-10-2014

La violence que nous exerçons et l’Esprit Saint

Pour une présentation d’Austin Ruse cliquer ICI

Conférence le 10 octobre 2014, à Bayonne

 

En dehors de la Chine,  ce sont les Etats-Unis qui ont les lois les plus radicales du monde en faveur de l’avortement. L’avortement est légal aux Etats-Unis et il est protégé par la Constitution durant les six mois de grossesse.

Par un processus dénommé « avortement par naissance partielle », légal il y a encore peu de temps, un enfant pouvait être avorté après l’avoir forcé à sortir par la voie d’accouchement, où une fois sorti on lui perforait la tête. Cela peut être décrit avec précision comme un véritable infanticide. Cela a été déclaré illégal para le Congrès des Etats-Unis et soutenu par la Cour Suprême.

Malgré tout, l’avortement continue d’être légal durant les neuf mois de grossesse.

Cette loi fut promulguée après l’échec judiciaire du processus dénommé Roe vs. Wade, de 1973, lequel bouleversa les lois sur l’avortement dans les 50 états. Roe légalise l’avortement durant les deux premiers trimestres de la grossesse en laissant libre arbitre à l’Etat pour réguler l’avortement durant le troisième trimestre, mais en l’autorisant  de toute façon s’il est question de danger pour la santé de la mère.

Ce que les gens ne savent pas c’est qu’il y eu une autre décision prononcée par la Cour Suprême, exactement le même jour, appelée Doe vs. Bolton.

Ce que fait Doe vs. Bolton se résume à une chose qui est de définir le terme « santé» dans le contexte de l’avortement. C’est cette définition qui permit aux Etats-Unis d’accéder à l’avortement sur demande.

Voici la définition de la santé selon Doe vs. Bolton:

 

“…. Le pronostic médical doit être exercé à la lumière de tous les facteurs- physique, émotionnel, psychologique, familial, et l’âge de la femme- approprié pour le bien-être du patient. Tous ces facteurs seront liés à la santé. »

Cela signifie donc qu’une femme peut invoquer pratiquement n’importe quelle raison pour envisager un avortement du troisième trimestre. Pour vous montrer à quel point cela peut être arbitraire, remarquez le facteur de « l’âge de la femme ».

Cela signifie donc qu’une femme de 28 ans peut recourir à l’avortement parce qu’elle croit qu’elle est trop vieille pour avoir un enfant et en même temps une femme d’un an de plus peut y faire appel car elle croit qu’elle est trop jeune. Conclusion : on peut accéder sur demande à l’avortement tout au long des neuf mois de grossesse en invoquant n’importe quelle raison sans qu’aucune n’en soit une réellement. Dans la pratique, une femme qui se rend au Planning Familial ne rencontrera aucune objection à ce que son enfant non- né soit assassiné.

Les défenseurs de l’avortement avant la décision judicaire Roe vs. Wade de 1973 promettaient que l’avortement légal serait le remède à un grand nombre de maux sociaux.

Premièrement ils nous dirent que le taux de crime et de pauvreté allait baisser. Rien ne pouvait être plus éloigné de la vérité. Depuis la mise en place de l’institution de l’avortement sur demande, le taux de crimes et de pauvreté aux Etats-Unis a explosé.

L’effet principal provoqué par l’avortement aux Etats-Unis est tout d’abord l’assassinat d’environ 50 millions d’enfant non nés et les dommages physiques et psychologiques causés à la mère.

Il y a évidemment d’autres conséquences, y compris la dépravation de notre culture. Y a-t-il un lien entre l’avortement et l’explosion de la pornographie ? Y  a-t-il un lien entre l’avortement et l’exploitation des femmes et des enfants ? Y a-t-il un lien entre l’avortement et la destruction de la famille et même le déclin dans l’intérêt du mariage ?

Les jeunes garçons savent qu’ils ont une échappatoire. Une jeune femme  sera toujours toute seule face à son choix, et quelle situation sordide et solitaire cela doit être !

Imaginez une jeune fille qui croit que son petit ami l’aime ou qu’au moins il tient à elle. Elle utilise des méthodes de contraception mais pour une raison qu’on ignore, elles échouent. Elle prend son courage à deux mains et va le dire au garçon, et s’agissant d’un jeune d’aujourd’hui moderne et sensible, il lui dira certainement : « je te soutiendrai quelle que soit ta décision ».

Rendez-vous compte : elle est complètement seule.

Lui dit qu’il la soutiendra quoiqu’il arrive mais en fait, il lui fait bien comprendre que ce qu’il veut en réalité c’est qu’elle tue cet enfant, et que si elle ne le fait pas, elle est pratiquement sûre de ne pas pouvoir compter sur lui. Elle se retrouve en face du sens profond de l’avortement : le sexe n’a pas de sens réel, et elle n’est pas vraiment une personne mais plutôt un objet.

Une société qui permet ce genre de choses et qui plus est les protège de façon légale, est une société sur laquelle on ne peut pas compter pour comprendre la dignité de l’être humain. Et si c’est le cas alors tout est permis.

Quelle fut la réponse à tout cela aux Etats-Unis ? Je veux rester centré sur les Etats-Unis car c’est là bas que le mouvement pro vie est de loin le plus développé, et je pense que c’est sans aucun doute le mouvement pro vie le plus efficace du monde, et que les mouvements à une échelle mineure devraient imiter.

Le mouvement pro vie aux Etats-Unis est grand, ample et profond. Ceci est la première chose à savoir. Il n’est pas monolithique et loin de l’être. Il est ample, diverse et profond.

Je veux que vous vous imaginiez un de ces documentaires sur la nature qui passent à la télévision. Imaginez-vous un éléphant qui déambule de façon nonchalante dans la jungle. Les prédateurs de la jungle l’observent. Les prédateurs l’attaquent. Ils ne l’attaquent pas tous au même endroit. L’un d’entre eux s’agrippe à sa patte, l’autre à la trompe et un autre lui saute dessus. Les prédateurs assaillent l’éléphant de toutes parts. Nous savons, les prédateurs savent et l’éléphant sait qu’il va flancher. Laissez de côté la violence de cette histoire et comprenez que, aux Etats-Unis du moins, l’éléphant est ce que nous autres appelons « Le Grand Avortement », et les prédateurs sont les pro vies. Le Grand Avortement est un éléphant qui se promène de façon nonchalante traqué par les prédateurs qui l’encerclent de toutes parts.

Je pense que l’Esprit Saint se répand sur la terre et dans le cœur des hommes et des femmes de la même manière. Il s’est répandu durant les premières années de l’Eglise, au Moyen Age, par la création de différents nouveaux ordres religieux et congrégations. Nous avons tous le même objectif mais différentes vocations.

Certaines personnes trouvent qu’il y a une profusion de groupes pro vies et comme parfois ces groupes ont l’air de perdre leur temps à se quereller ente eux, vous vous demanderez : pourquoi ne pas vous unir et travailler ensemble en faisant la même chose ? Mais la réponse est que nous ne pourrions probablement pas le faire car nous avons des vocations différentes. Est-ce que les franciscains devraient s’unir aux chartreux, ou les jésuites aux dominicains ?

La morale de l’histoire est que nous ne faisons pas tous la même chose. Et c’est là que réside notre force et ce qui fait flancher l’éléphant.

Il y a d’autres signes qui montrent le succès d’un mouvement pro vie. Il y a la religion comme force conductrice. Il y aussi beaucoup de pro vie séculiers, et même athées, mais le cœur du sujet réside dans le fait qu’il s’agit d’un mouvement de l’esprit et d’un mouvement de cœurs animés par la foi qui répondent à un appel de Dieu. Cela m’étonnerait beaucoup, et cela vous étonnerait probablement aussi, que ceux qui se trouvent à vos côtés dans ce mouvement pro vie ne soient pas essentiellement des chrétiens  qui développent une activité dense, et qu’ils ne soient pas animés par une vie intérieure profonde de prière et d’oraison.

Aux Etats-Unis du moins, et également dans certains pays d’Europe, le mouvement pro vie est étroitement lié, et fréquemment dirigé, par les mêmes personnes qui défendent aussi les valeurs du mariage et de la famille. Beaucoup d’entre eux, si ce n’est la majeure partie, des groupes américains qui se battent pour la cause pro vie, se battent également pour défendre le mariage et la famille de l’anarchie sexuelle invasive, dont le meilleur exemple est le mouvement LGBT et ses tentatives de redéfinir le mariage et d’annuler la nécessité d’un père et d’une mère.

Nous nous sommes rendus compte, et cela nous surprend aussi, que la plupart des accompagnateurs dans les cliniques d’avortement son gays, et que les gays sont très actifs dans le mouvement pro avortement. Pourquoi en est-il ainsi ? J’imagine que pour eux être en faveur de l’assassinat d’enfants non nés correspond parfaitement à leur vision du monde dans laquelle le sexe entre mari et femme n’a aucun sens.

Je n’aimerais pas du tout être dans l’autre camp de la bataille. Je n’aimerais pas du tout être l’éléphant. Si vous écoutiez leurs discours, au moins aux Etats-Unis, il est évident qu’ils savent qu’ils sont en train de perdre. Ils sont protégés par quelque chose d’énorme appelé Roe vs. Wade, cette sentence du Tribunal Suprême qui ordonna l’avortement sur demande dans notre pays.  Mais sans cela, ils ne sont rien et ils le savent.

Tout ce qu’a fait Roe vs. Wade c’est rendre les pro vie plus créatifs dans leurs réponses. Par exemple Lila Rose et ses appels téléphoniques amusants, David Veriet et ses chaines de prière autour du monde, ou Bryan Kemper et le groupe Rock pour la Vie (qu’il a fondé mais qu’il ne dirige plus), et qui a transmis aux jeunes fans de musique le message de la vie. Tout cela a laissé une empreinte dans les cœurs de milliers d’hommes et de femmes afin d’ouvrir des Centres de Crise de la Grossesse, et on compte aujourd’hui 4.000 de ces centres aux Etats-Unis.

Ces initiatives ont fait en sorte que ce sujet reste d’actualité aux Etats-Unis. Mais les choses avaient avancé à pas de géant dix ans auparavant en conséquence de quoi ces dix dernières années plus d’Américains s’auto définissent comme pro vie que comme pro décision. Laissez-moi vous commenter trois de ces pas de géant : la victoire sur l’avortement par naissance partielle, les écographies, et les progrès en médecine fœtale.

Il est désormais fréquent que la première photo d’un bébé soit celle qu’on fait de lui dans l’utérus. Ces photos dans lesquelles il faut parfois se forcer un peu pour y voir clair mais quand on commence à se faire une idée de l’ensemble, on voit quelque chose, réellement on y voit clair. On voit vraiment la forme d’un petit être humain et alors on court aimanter la photo sur le frigo.

Et grâce au développement des écographies en 4D, le bébé que l’on voit est tellement net et tellement réel et humain… Comment pourrais-je être pro décision, si être pro décision signifie tuer un être humain dont le seul crime est de ne pas avoir été désiré ? Serais-je capable de faire une telle chose ? Une fois que cette question nous vient à l’esprit il est difficile de faire marche arrière. J’imagine que ces témoins muets de bébés pris en photo dans l’utérus ont changé les cœurs de beaucoup de personnes sur l’avortement.

Vient ensuite la question de la chirurgie fœtale. Qui n’a pas vu cette photo d’un bébé, comme si il sortait du ventre de sa mère, et qui semble agripper le doigt du médecin ? C’est un miracle, et d’ailleurs même celui qui n’a jamais vu cette photo sait au moins que les enfants non nés sont sauvés de façon tout à fait habituelle par des interventions médicales. Tout le monde sait également qu’il y a des enfants qui naissent avant terme et qui s’en sortent très bien. On voit des photos d’enfants qui sont dans les couveuses des hôpitaux et qui ne sont pas plus grands que la paume d’une main. Ces photos inspirent les mêmes sentiments que celles des enfants pris en photos par échographie. Comment quelqu’un pourrait-il être en faveur de tuer un être humain, spécialement un être si inoffensif ?

Chacune de ces initiatives a signifié un progrès pour faire des Etats-Unis un pays pro vie. En 1995 seulement 35% des américains affirmaient être pro vie. Aujourd’hui ce chiffre dépasse les 50%. Ce sont toutes ces initiatives qui ont provoqué ce saut. Mais également la persévérance, la douce persévérance de centaines et milliers de pro vie qui font un travail énorme.

Mais je pense que le déferlement d’évènements qui a le plus fait de mal à l’éléphant est le débat sur l’avortement par naissance partielle.

Doug Johnston est un activiste du Comité National pour le Droit à la Vie. Un jour il tomba sur un article dans un journal médical qui décrivait un processus qui lui parut à la fois étrange et pervers. Il s’agissait d’un processus utilisé dans les avortements tardifs, pratiqués sur des enfants qui pouvaient clairement survivre en dehors du ventre de leurs mères.

Le processus consistait à retourner l’enfant de telle façon que sa tête se place dans le canal d’accouchement, et aussitôt lui perforer la tête avec un couteau, en lui vidant le crâne et en dépeçant le reste de son corps pour l’extraire ensuite.

Pour Doug Johnston il s’agissait d’un avortement en plein milieu d’un accouchement. Si l’enfant ne sortait ne serait-ce qu’un millimètre de plus, il serait sur le point de naitre, et pour autant en dehors de la portée des pro avortements. Il était sans aucun doute en train de naitre.

Le problème c’est qu’aux Etats-Unis, il n’y a rien qui puisse s’interposer au droit de la femme à choisir l’avortement. Ce n’est pas légal, et cela ne l’a jamais été, d’exclure une technique pour pratiquer l’avortement. Il n’y a aucun motif qui puisse dissuader une femme d’avorter. Une femme aux Etats-Unis, peut avorter pour n’importe quelle raison et sans raison. Mais ce jour-là, Doug Johnston pensa qu’il avait trouvé la façon de réduire la technique d’avortement pour la première fois, afin de frapper en plein cœur de la loi sur l’avortement en Amérique, et de sensibiliser l’opinion publique sur ce qu’il se passe réellement lors d’un avortement, qui est de disposer d’une vie humaine de la manière la plus atroce.

 Doug nomma de façon ingénieuse cette méthode comme « avortement par naissance partielle » et il se mit immédiatement au travail afin de l’exposer au public et de faire en sorte que le Congrès des Etats-Unis interdît cette pratique. Le résultat fut le début d’un débat national.

Et voici le génie du débat sur l’avortement par naissance partielle : l’avortement par naissance partielle était totalement indéfendable puisque sans aucun doute il ressemblait horriblement à un infanticide. Mais vous savez quoi ? L’industrie de l’avortement essaya de le défendre, mais en contrepartie le pays s’opposa largement à l’industrie de l’avortement. Les Américains s’opposaient de façon impressionnante à l’avortement par naissance partielle. Ils se rendirent compte de ce que cela était. Et malgré tout l’industrie de l’avortement le défendait et plus elle le défendait, plus les Américains y faisaient front.

Le Congrès des Etats-Unis approuva l’interdiction, mais celle-ci fut bloquée par le Tribunal Suprême ; ce qui s’avéra être une bénédiction car cela prolongea le débat quelques années de plus. Et encore plus d’Américains s’opposèrent à cette technique. Quarante-sept millions de lettres contre cette pratique furent envoyées à la Cour Suprême. Le Congrès approuva une nouvelle interdiction mais cette fois-ci le Tribunal Suprême l’approuva, et ceci est la première brèche dans l’énorme édifice que nous autres appelons « Grand Avortement ». Ceci fut la première restriction réelle de l’avortement aux Etats-Unis.

En même temps vit le jour, ce que nous autres appelons « arguments femme-centriques » contre l’avortement. Le mouvement s’était toujours  focalisé de façon prédominante sur l’enfant non né, et pas autant sur la mère. Cela nous faisait passer pour des insensibles devant son angoisse. Deux choses se mirent en place. Premièrement, la fondation d’un groupe appelé « Féministes pour la Vie », et le début d’une campagne appelée « Nous les femmes nous méritons mieux que l’avortement », qui apportaient une solidarité radicale aux femmes dans le besoin. C’était clair que pour le mouvement pro vie les femmes étaient vraiment importantes. Elles étaient même plus importantes que pour le mouvement pro avortement. Il fut mis en exergue que l’avortement causait des dommages à la femme, physiquement et psychologiquement.

Et c’est alors que survint le plus incroyable. Des femmes qui avaient avorté et qui regrettaient de l’avoir fait, racontèrent leurs histoires au grand public. Elles se placèrent aux coins des rues et en face du Tribunal Suprême. Elles passèrent à la télévision et sortirent dans les journaux afin de raconter leur cauchemar, leurs problèmes avec l’alcool et les drogues, la destruction de leurs vies de couples et de leurs familles. Nous ne nous concentrions plus seulement sur les non nés, mais nous proclamions à travers toute l’Amérique qu’il y avait deux victimes.

Le XX eme siècle a probablement été le plus violent de l’Histoire, et sans doute le plus violent des siècles. Ce que beaucoup de gens ignorent, excepté les gens comme nous, c’est que la plupart de cette violence est liée aux attaques contre les enfants non nés. Centaines de millions de bébés sont morts à cause d’une idéologie qui nous positionne, nous et nos besoins, nos désirs et nos impulsions, au centre de l’univers et chosifie tout ce qui nous entoure, c’est à dire le reste de monde.

Et c’est cela la vraie violence de notre temps.

D’ailleurs, nous nous sommes même auto chosifiés. Un prestigieux médecin de grande renommée aux Etats-Unis  a annoncé il y a peu de temps qu’il ne voulait pas vivre au-delà de 75 ans. Pourquoi ? Parce qu’il aura perdu tous les merveilleux dons qu’il a reçus. Vous voyez bien qu’il s’est auto quantifié, il s’est chosifié, il s’est dit à lui-même qu’il était seulement la somme de tous les talents qu’il posséda un jour, et qu’une fois ces talents perdus, il n’aura plus aucune valeur dans une société qui n’accorde d’importance qu’aux chiffres.

En faisant abstraction du nombre incalculable de corps des 100 dernières années, et en relativisant la grande violence qui s’est exercée, tout ce que nous avons réussi à faire est de dépouiller de dignité humaine tous ceux qui nous entourent. Cela a été le précurseur de la violence de l’avortement, et de tout ce qui s’en suit. Cela se voit évidement dans l’avortement. Cela se voit dans l’euthanasie, dans les mères porteuses, et dans bien d’autres choses.

Il faut établir des limites dans tout ce qui concerne la vie et la famille. Il faut restreindre les lois et rendre ces sujets plus difficiles à aborder. Nous devons sauver des vies partout où nous le pouvons. Nous avons énormément de vies à sauver.

En réalité rien de tout cela ne fera marche arrière, car à cause de la condition humaine, on ne peut pas garantir qu’un jour il y aura une fin, mais en tous les cas, il n’y aura pas de marche arrière tant que l’on n’abandonnera pas la vraie violence que nous exerçons envers autrui, et qui le convertit en objet au lieu de sujet, et tant qu’on ne prendra pas en compte que nos vies ne sont pas faites pour être quantifiés, mais être vécues et pour être aimés.

Je vous charge, à chacun d’entre vous, de vous lever avec des idées brillantes afin de faire avancer la vie en France. Avez-vous une Lila Rose française ? Un David Breil ? Un Doug Johnston? Je sais que l’Esprit Saint est parmi nous. Je peux le sentir. Je sais qu’il est là, et qu’il nous envoie des signes en ce moment même, afin que nous défendions Sa création la plus chère. Mettons-nous donc à l’ouvrage !

 

 

 

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