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Nous pouvons encore sauver Vincent Lambert

Publiée le 16-05-2019

Alors que l’étau se resserre sur Vincent Lambert dont la mort – annoncée par le docteur Sanchez, son propre médecin, au terme d’une procédure de décision dite collégiale – est programmée pour la semaine du 20 mai, nous avons le devoir de faire éclater la vérité et d’appeler les français de bonne volonté, et parmi eux les catholiques, à se mobiliser pour sauver Vincent Lambert. Car il est encore temps.

C’est une affaire tragique car sa famille se déchire sur le sort de ce pauvre homme, mais elle ne doit pas nous faire oublier que l’état de Vincent Lambert est comparable à celui de 1700 personnes cérébrolésées vivant aujourd’hui en France. En réalité, tout est parti d’une contre vérité que les partisans de l’euthanasie dans le milieu médical et associatif ont exploitée pour demander la mise à mort de cet homme dont il a été décrété qu’il était en fin de vie. Or, la clé du problème se trouve ici. Vincent Lambert n’est pas en fin de vie. Il n’est pas dans un état dit « végétatif ». Il n’est pas sous assistance respiratoire ni cardiaque. Il n’a pas perdu le réflexe de déglutition. La meilleure preuve qu’il n’est pas en fin de vie est que le seul moyen de l’amener à la mort selon son médecin est de cesser volontairement de l’hydrater et de le nourrir. Il est seulement un très grand handicapé, en état de conscience minimale, au sujet duquel les derniers experts mandatés par le tribunal administratif ont précisé, dans leur rapport, que sa prise en charge ne relevait pas de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable. Beaucoup d’autres personnes atteintes d’un lourd handicap sont comme lui et accepter qu’il trouve la mort dans les conditions d’une euthanasie déguisée condamnerait de facto tous ses semblables.

Il n’est pas acceptable de juger de la valeur de la vie d’un mal portant, au point de décider d’y mettre un terme.

Aujourd’hui la question se pose pour ceux qui sont tétraplégiques comme Vincent Lambert, demain elle se posera exactement dans les mêmes termes pour les personnes âgées dépendantes et toutes les personnes gravement handicapées ou malades dont la société jugera que leur vie ne vaut plus la peine d’être vécue.

La décision de mettre fin à la vie de Vincent Lambert par son médecin ressemble, 38 ans après l’abolition de la peine de mort en France, à la condamnation à mort d’un homme innocent et handicapé. Le Comité pour les droits des personnes handicapées de l’ONU a demandé à la France de suspendre sa décision mais elle refuse de le faire. Nous demandons au Président de la République de respecter ses engagements internationaux et d’intervenir immédiatement auprès des autorités médicales pour interrompre le processus d’euthanasie de Vincent Lambert.

Nous supplions les autorités religieuses et politiques mais aussi tous ceux qui le peuvent de se saisir de la situation de Vincent Lambert, notamment en participant au rassemblement pacifique devant l’hôpital de Reims à 15h ce dimanche 19 mai, pour éviter que le drame annoncé se produise, précédent d’une très lourde injustice qui ouvrira sans aucun doute la voie à de nombreuses autres graves dérives et, nous le craignons, à la légalisation inévitable en France de l’euthanasie.

Les Éveilleurs sont aux côtés de Vincent et de ses parents auxquels ils adressent leur entier soutien.

Face à l’abîme qui se dresse devant nous, les éveilleurs appellent contre vents et marées au respect non négociable de toute vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle.

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