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"Je vous parle du plus profond de mon c½ur"

Publiée le 07-05-2024

Jean Paul II, lors des Voeux à la Curie Romaine, le 22 décembre 1994. Année internationale de la Famille

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    En cette rencontre qui a lieu dans la lumière de Noël désormais tout proche, je veux commencer mon discours par quelques paroles pleines de tristesse de Mère Teresa de Calcutta.

 

     « Je vous parle du plus pofond de mon c½ur – a-t-elle dit lors de son intervention à la récente Conférence internationale du Caire sur "Population et Développement", convoquée par l’Organisation mondiale des Nations Unies –, je parle à tous les hommes de tous les pays du monde… Chacun d’entre nous se trouve ici aujourd’hui grâce à l’amour de Dieu qui nous a créés, et à nos parents, qui nous ont accueillis et ont voulu nous donner la vie. La vie est le plus grand don de Dieu. C’est pour cela qu’il est si pénible de voir aujourd’hui ce qui se passe dans tant de parties du monde : la vie est délibérément détruite par la guerre, par la violence, par l’avortement. Nous avons été créés par Dieu pour des choses plus grandes : aimer et être aimés.

J’ai souvent affirmé, et j’en suis sûre, que ce qui détruit le plus la paix dans le monde d’aujourd’hui, c’est l’avortement. Si une mère peut tuer son propre enfant, qu’est-ce qui pourra nous empêcher, vous et moi, de nous tuer réciproquement ? Le seul qui ait le droit d’ôter la vie, c’est Celui qui l’a créée. Aucun autre n’a ce droit : ni la mère, ni le père, ni le médecin, ni une agence, ni une Conférence, ni un gouvernement.

Je suis certaine que, au plus profond de votre c½ur, vous savez que le petit enfant qui n’est pas né est un homme aimé de Dieu, comme vous et moi. Celui qui le sait peut-il délibérément détruire la vie ? Je suis terrorisée à la pensée de tous ceux qui tuent leur propre conscience, pour pouvoir effectuer un avortement. Après la mort, nous nous trouverons face à face avec Dieu, auteur de la vie.

Qui prendra la responsabilité devant Dieu de millions et de millions d’enfants auxquels n’a pas été donnée la possibilité de vivre, d’aimer et d’être aimés ?

Dieu a créé un monde suffisamment grand pour toutes les vies dont il désire qu’elles naissent. Ce sont seulement nos c½urs qui ne sont pas assez grands pour les désirer et les accepter (…). S’il est un enfant que vous ne désirez pas ou dont vous ne pouvez pas vous occuper, donnez-le moi. Je ne veux refuser aucun enfant. Je lui donnerai une maison, ou je lui trouverai des parents qui l’aiment… ».

 

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