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PMA - 6 octobre : des Evêques s'engagent

Publiée le 01-10-2019

Voici des extraits de leurs communiqués (cliquer sur les liens pour avoir l’intégralité) :

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Mgr Cattenoz, archevêque d'Avignon

     Plusieurs évêques de France ont manifesté leur inquiétude, et il y a de quoi. Cette fascination pour la technique, de ce qui peut se faire, rend aveugle nos dirigeants politiques au point de leur faire oublier la raison et le bon sens. Tout homme de bonne volonté reconnaitra que pour naître et s’épanouir l’enfant a besoin d’un père et d’une mère ; tout homme de bonne volonté a à cœur le souci de notre planète et devrait s’étonner que le principe de précaution ne soit pas appliqué à la nature même de l’homme.

 

 

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Mgr Scherrer, Evêque de Laval

Face à de tels enjeux, l’Église souhaite apporter sa contribution.  Les catholiques de la Mayenne sont appelés eux-mêmes à se manifester selon les modalités qu’ils choisiront. Libres à eux, par exemple, de rejoindre le rassemblement du 6 octobre prochain à Paris ou bien de promouvoir localement des rencontres visant à sensibiliser nos concitoyens aussi pédagogiquement que possible sur ces graves questions, en évitant tout propos discriminant. Tous sont invités en tout cas à porter cette intention dans leur prière et celle de leur communauté paroissiale.

 

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Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et Saintes :

      J’invite les catholiques de Charente-Maritime à prier avec ferveur, à s’instruire sur le sujet, à débattre, à échanger avec nos compatriotes, a contacter leurs élus et pour ceux qui se rendront à Paris, à manifester paisiblement pour que les consciences de nos gouvernants se laissent éclairer et que notre pays ne sombre pas dans l’organisation d’une filiation sans père, ni dans l’instrumentalisation de l’enfant pour soulager une souffrance. Il serait navrant que nos parlementaires entendent uniquement la voix des groupes de pression qui défendent des intérêts commerciaux.

 

 

Monseigneur Aillet, Evêque de Bayonne (extrait)

     "  Il en va aussi d’une exigence de conversion personnelle et communautaire. La Bible évoque souvent la colère de Dieu devant l’infidélité de son peuple qui se détourne des paroles de l’Alliance, qui transgresse les commandements du Seigneur et s’éloigne de Lui pour retourner à ses idoles. Cette colère, qui exprime l’aversion de Dieu pour le péché, se transforme en compassion pour les pécheurs, et Il envoie son Fils comme victime de propitiation pour nos péchés et ceux du monde entier (cf. 1 Jn 2,2).

      A Lourdes, la petite Bernadette a été impressionnée par le visage tout triste de la Vierge Marie : « Elle semblait porter toute la misère du monde », raconte-t-elle. Alors elle l’entendit proclamer : « Pénitence, pénitence, pénitence … pour les pécheurs » !

     Devant les comportements transgressifs de l’homme d’aujourd’hui, adoptés au nom du progrès de la science et de la technique et sans doute aussi pour répondre à des souffrances que l’on peut comprendre mais qui conduisent à des effets destructeurs d’ordre ontique et anthropologique, nous sommes nous aussi invités à prendre notre part de pénitence : d’abord par notre propre conversion, en revenant à Dieu de tout notre cœur ; ensuite en unissant l’offrande de nos épreuves et de nos privations à l’offrande sacrificielle du Christ pour le salut du monde. Ainsi, nous apaiserons le visage de Dieu (cf. Ex 32, 11).

 

 

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Mgr Centène, évêque de Vannes :

Il appartient aux fidèles laïcs d’animer les réalités temporelles à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Église. C’est à eux qu’il revient de choisir les moyens d’action qui leur paraissent les plus appropriés et de les mettre en œuvre dans le respect de chacun. Le service diocésain de la Pastorale de la Santé propose une réflexion sur les enjeux de la bioéthique. De leur côté les Associations Familiales Catholiques, dont les membres ont participé aux Etats Généraux de bioéthique, rencontré les parlementaires et tenté de sensibiliser l’opinion, appellent à participer à une manifestation le 6 octobre prochain. Vous pourrez trouver sur le site internet du diocèse (https://www.vannes.catholique.fr/tous-a-paris-le-6-octobre/) toutes les indications pour vous rendre à Paris le 6 octobre au départ des principales villes du département.

 

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Mgr James, évêque de Nantes :

J’encourage les catholiques du diocèse, soit par des lectures, soit en suivant des parcours de formation, à s’informer, à se former, à éclairer leur conscience, à se manifester et à se respecter. C’est la grandeur et la beauté de toute personne humaine, de pouvoir faire et d’être invitée à faire des choix responsables, discernés en conscience, et de prendre sa part de responsabilité pour que notre monde grandisse dans le respect des personnes, la grandeur de la vie humaine et la fraternité toujours à construire, tenant ferme le lien entre charité et vérité. Et, ainsi, nous rendons grâce au Christ Jésus, venu parmi nous, pour que nous ayons la vie.

 

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Mgr Sylvain Bataille, évêque de Saint-Etienne :

Je ne m’adresse pas qu’aux catholiques. Je m’adresse à tous ceux qui estiment que la vie et l’enfant sont sacrés. Je souhaite que les gens se manifestent de toutes les manières pour dire non à ce projet de loi. Pour voter en conscience les parlementaires doivent se sentir soutenus. Cette mobilisation doit les aider à poser un acte courageux.

 

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Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre :

Il faut d’abord que chacun prenne le temps de réfléchir sérieusement (beaucoup de documents sont disponibles sur le site eglise.catholique.fr). Il est ensuite important de se manifester d’une manière ou d’une autre (manifestation publique, lettres aux élus, prise de parole autour de soi…). Il est enfin décisif d’unir, sur ce sujet comme sur tous les autres, détermination courageuse et bienveillance paisible.

 

 

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Mgr de Kérimel, évêque de Grenoble :

C’est pourquoi j’encourage les chrétiens à agir et à promouvoir une vision de l’être humain respectueuse de chacun et de l’avenir de l’humanité. Chacun discernera en conscience le genre d’action à mener : auprès des députés de sa circonscription, ou en manifestant le 6 octobre prochain, ou encore par d’autres actions menées dans un esprit évangélique et le respect des lois.

 

 

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Mgr Luc Crepy , Evêque du Puy en Velay

“(…) J’invite les catholiques du diocèse à agir. Les actions possibles sont diverses selon les personnes :

  • Réfléchir : J’invite chacun à lire l’ouvrage de Mgr Pierre d’Ornellas : Bioéthique : quel monde voulons-nous ? Ces pages montrent les inégalités créées vis-à-vis des enfants ainsi que les contradictions qui traversent le projet de loi. Elles indiquent aussi la grandeur de l’éthique, source d’espérance.
  • Prier :la prière personnelle et communautaire invite à la conversion des cœurs et permet de tracer d’authentiques chemins d’humanité dans les situations nouvelles, complexes et parfois douloureuses du don de la vie.
  • Témoigner, dialoguer, débattre avec nos proches, nos concitoyens pour s’aider à réfléchir, organiser en paroisse ou ailleurs des temps de réflexion et débat.
  • Agir en politique : écrire aux parlementaires de notre territoire, chargés de faire les lois en notre nom, au nom du peuple français, et leur demander quelles sont leurs intentions lors du vote des lois sur la bioéthique.
  • Manifester : une manifestation se prépare à Paris, le 6 octobre prochain.

Que chacun trouve la manière la plus juste, dans le respect et la bienveillance, de faire connaître les dangers que comportent ces textes de loi et d’exprimer ses objections et son désaccord envers un projet législatif qui porte atteinte à certains fondements essentiels de notre humanité et légitime la toute-puissance « d’un système technicien ».

 

 

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Communiqué de Mgr Batut, évêque de Blois, à toutes les paroisses et communautés du diocèse :

Chers frères et sœurs,

Comme vous le savez, nos députés s’apprêtent, dans un débat dont l’issue est connue d’avance, à voter une loi « bioéthique » dans laquelle l’Académie nationale de médecine vient de dénoncer à juste titre une « rupture anthropologique » sans précédent.

La légalisation de la PMA et son remboursement par la Sécurité sociale pour satisfaire les désirs individuels n’est pas une surprise. Celle de la GPA, qui adviendra à coup sûr, n’en sera pas une non plus. En effet, comme a pu l’écrire Jean-Claude Michéa, « la constitution d’un marché généralisé de l’adoption et des mères porteuses constituait depuis le début la face cachée du mariage pour tous ».

Cette logique mortifère pour notre humanité procède d’une mentalité marchande qui instrumentalise sans scrupule les « minorités », sous couvert de leur donner de nouveaux droits, au service de ses objectifs de profit. L’Église catholique, et les évêques de France en particulier, n’ont cessé de dénoncer au nom de la dignité humaine cette surenchère consumériste : on ne saurait les accuser de rester silencieux dans ce domaine.

Notre démocratie garantit aux citoyens de nombreux moyens pour s’exprimer. À ce sujet, la position de la Conférence des évêques de France a été rappelée très clairement par la voix de son président : dans la mesure où ils sont conformes à la loi civile et moralement justes, l’usage de ces différents moyens est parfaitement légitime.

J’appelle donc tous les catholiques du Loir-et-Cher à prendre leurs responsabilités selon ce que leur dicte leur conscience. À titre personnel, je me joindrai à la manifestation organisée à Paris le dimanche 6 octobre.

Blois, le 26 septembre 2019

† Jean-Pierre Batut, évêque de Blois

 

 

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Message de Mgr Jacques Benoit-Gonnin, évêque de Beauvais, Noyon et Senlis, aux chrétiens catholiques et aux autres personnes de l’Oise :

Récemment, je vous ai fait part de mon inquiétude face à la gravité de la situation que suscite et que va engendrer le vote de la loi de bioéthique actuellement débattue à l’Assemblée Nationale.

Je vous disais : « Que chacun se réveille, s’informe, discerne, et agisse selon ses convictions et ses disponibilités. » Aujourd’hui, je renouvelle mon invitation pressante, et, bien que ne pouvant pas moi- même y assister, j’encourage à participer à la manifestation du 6 octobre, à Paris.

Face aux manipulations et autres formes « d’enfumage », elle sera une occasion majeure pour manifester la désapprobation devant une loi qui bouleversera gravement la vision de l’homme et la vie sociale, quand bien même ses effets ne se feront que progressivement sentir.

 

 

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