Benoît XVI de A à Z

Engagement

2005



21 août 2005 - Homélie Messe JMJ à Cologne
L'Eucharistie doit devenir le centre de notre vie. Ce n'est ni positivisme ni soif de pouvoir, si l'Eglise nous dit que l'Eucharistie fait partie du dimanche. Au matin de Pâques, les femmes en premier, puis les disciples, eurent la grâce de voir le Seigneur. Depuis lors, ils surent que désormais le premier jour de la semaine, le dimanche, serait son jour à Lui, le jour du Christ. Le jour du commencement de la création devenait le jour du renouvellement de la création. Création et rédemption vont ensemble. C'est pour cela que le dimanche est aussi important. Il est beau qu'aujourd'hui, dans de nombreuses cultures, le dimanche soit un jour libre ou, qu'avec le samedi, il constitue même ce qu'on appelle le "week-end" libre. Ce temps libre, toutefois, demeure vide si Dieu n'y est pas présent. Quelquefois, dans un premier temps, il peut s'avérer plutôt mal commode de devoir prévoir aussi la Messe dans le programme du dimanche. Mais si vous en prenez l'engagement, vous constaterez aussi que c'est précisément ce qui donne le juste centre au temps libre. Ne vous laissez pas dissuader de participer à l'Eucharistie dominicale et aidez aussi les autres à la découvrir. Parce que la joie dont nous avons besoin se dégage d'elle, nous devons assurément apprendre à en comprendre toujours plus la profondeur, nous devons apprendre à l'aimer. Engageons-nous en ce sens - cela en vaut la peine!



2006



25 mars 2006 - Homélie de la Messe Solennité de l'Annonciation et Consistoire
L'anneau est toujours un signe nuptial. Vous l'avez presque tous reçu le jour de votre ordination épiscopale, comme expression de fidélité à l'engagement à préserver la sainte Eglise, épouse du Christ (cf. Rite d'ordination des évêques). L'anneau que je vous remets aujourd'hui, précisément de la dignité cardinalice, vise à confirmer et renforcer cet engagement, à partir, encore une fois, d'un don nuptial, qui vous rappelle que vous êtes avant tout intimement unis au Christ, pour accomplir la mission d'époux de l'Eglise. Que le fait de recevoir cet anneau soit donc pour vous comme un renouvellement de votre « oui », de votre « me voici », adressé en même temps au Seigneur Jésus, qui vous a choisis et constitués, et à sa sainte Eglise, que vous êtes appelés à servir avec un amour sponsal.

Profitant du temps propice du Carême, efforçons-nous de nous assurer que toute chose dans notre vie personnelle comme dans l'activité ecclésiale dans laquelle nous sommes engagés, est dictée par la charité et tendue vers la charité.



31 août 2006 - Avec les prêtres du diocèse d'Albano
Le mariage se présente comme une grande occasion missionnaire, parce qu'aujourd'hui - grâce à Dieu - beaucoup de personnes veulent encore se marier à l'église, même si elles ne fréquentent pas beaucoup l'église. C'est une occasion pour amener ces jeunes à se confronter avec la réalité du mariage chrétien, le mariage sacramentel. Cela me semble également une grande responsabilité. Nous le voyons lors des procès en nullité et nous le voyons surtout dans le grand problème des divorcés remariés, qui veulent participer à la Communion et qui ne comprennent pas pourquoi cela n'est pas possible. Ils n'ont probablement pas compris, au moment du « oui » devant le Seigneur, en quoi consiste ce « oui ». C'est une manière de faire alliance avec le « oui » du Christ avec nous. Une manière d'entrer dans la fidélité du Christ, c'est-à-dire dans le Sacrement qu'est l'Eglise et ainsi dans le Sacrement du mariage. C'est pourquoi je pense que la préparation au mariage est une occasion de très grande importance, une occasion d'engagement missionnaire, pour annoncer à nouveau dans le Sacrement du mariage le Sacrement du Christ, pour comprendre cette fidélité et ainsi faire comprendre ensuite le problème des divorcés remariés…

Comment transmettre aux personnes d'aujourd'hui la beauté du mariage ? Nous constatons que de nombreux jeunes tardent à se marier à l'église, car ils ont peur de l'aspect définitif du mariage. Ils tardent même à contracter un mariage civil. Le caractère définitif apparaît aujourd'hui à de nombreux jeunes, et également moins jeunes, comme un lien contre la liberté. Et leur premier désir est la liberté. Ils ont peur à la fin de ne pas y arriver. Ils voient tant de mariages qui échouent. Ils ont peur que cette forme juridique, telle qu'ils la perçoivent, soit un poids extérieur qui éteint l'amour.

Il faut faire comprendre qu'il ne s'agit pas d'un lien juridique, d'un poids apporté par le mariage. Au contraire, la profondeur et la beauté résident précisément dans le caractère définitif. Ce n'est qu'ainsi que celui-ci peut faire mûrir l'amour dans toute sa beauté. Mais comment le transmettre ? Cela me semble un problème commun à nous tous.

Je pense qu'aujourd'hui, l'expérience du volontariat est très importante. Il est important que les jeunes ne soient pas abandonnés aux discothèques, mais qu'ils aient des occupations dans lesquelles ils voient qu'ils sont nécessaires, ils s'aperçoivent qu'ils peuvent faire quelque chose de bien. En ressentant cet élan à faire quelque chose de bien pour l'humanité, pour une personne, pour un groupe, les jeunes ressentent cet encouragement à s'engager et trouvent également la « voie » positive d'un engagement, d'une éthique chrétienne. Il me semble très important que les jeunes aient réellement des occupations qui montrent qu'ils sont nécessaires, qui les guident sur la voie d'un service positif dans l'aide inspirée par l'amour du Christ pour les hommes, afin qu'eux-mêmes recherchent les sources auxquelles puiser pour trouver la force et l'engagement.



2007



3 janvier 2007 - Audience Générale
Ravivons en nous l'engagement d'ouvrir notre esprit et notre cœur au Christ, en lui manifestant sincèrement la volonté de vivre en étant véritablement ses amis. Nous deviendrons ainsi des collaborateurs de son projet de salut et des témoins de cette joie qu'Il nous donne pour que nous la diffusions en abondance autour de nous.



4 février 2007 - Angélus
« Aimer et désirer la vie ». Je salue cordialement les personnes qui se sont rassemblées place Saint-Pierre pour témoigner de leur engagement à soutenir la vie, de sa conception jusqu'à son terme naturel…

Jésus se sert de l'activité professionnelle de Simon, Jacques et Jean pour leur faire découvrir la vocation nouvelle à laquelle il les appelle : devenir pêcheurs d'hommes. Que chacun soit attentif, à travers ses engagements dans le monde, aux appels que le Christ lui adresse aujourd'hui, pour répondre pleinement à sa vocation.



Le 7 février 2007 - Audience Générale
C'est grâce à la foi et à l'engagement apostolique de fidèles laïcs, de familles, d'époux comme Priscille et Aquilas, que le christianisme est parvenu à notre génération. Il ne pouvait pas grandir uniquement grâce aux Apôtres qui l'annonçaient. Pour qu'il puisse s'enraciner dans la terre du peuple, se développer de façon vivante, l'engagement de ces familles, de ces époux, de cette communauté chrétienne, et de fidèles laïcs qui ont offert l'« humus » à la croissance de la foi, était nécessaire. Et c'est toujours et seulement ainsi que grandit l'Eglise. En particulier, ce couple démontre combien l'action des époux chrétiens est importante. Lorsqu'ils sont soutenus par la foi et par une forte spiritualité, leur engagement courageux pour l'Eglise et dans l'Eglise devient naturel. Leur vie commune quotidienne se prolonge et en quelque sorte s'élève en assumant une responsabilité commune en faveur du Corps mystique du Christ, ne fût-ce qu'une petite partie de celui-ci. Il en était ainsi dans la première génération et il en sera souvent ainsi.



Message pour le Carême 2007
Seul l'amour dans lequel s'unissent le don désintéressé de soi et le désir passionné de réciprocité, donne une ivresse qui rend légers les sacrifices les plus lourds. Jésus a dit : « Quand je serai élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » (Jn 12, 32). La réponse que le Seigneur désire ardemment de notre part est avant tout d'accueillir son amour et de se laisser attirer par lui. Accepter son amour, cependant, ne suffit pas. Il s'agit de correspondre à un tel amour pour ensuite s'engager à le communiquer aux autres : le Christ « m'attire à lui » pour s'unir à moi, pour que j'apprenne à aimer mes frères du même amour.



9 septembre 2007 - Rencontre avec le monde du Volontariat, à Vienne
Il est beau de rencontrer des personnes qui, dans notre société, s'efforcent de donner un visage au message de l'Evangile; voir des personnes âgées et des jeunes qui manifestent de façon concrète dans l'Eglise et dans la société l'amour par lequel, en tant que chrétiens, nous devons être conquis : c'est l'amour de Dieu qui fait reconnaître dans l'autre notre prochain, notre frère ou notre sœur !

Grâce à Dieu, pour beaucoup de personnes, c'est une question d'honneur de s'engager volontairement pour les autres, pour une association, pour une union ou pour des situations déterminées de bien commun. Un tel engagement représente avant tout une occasion de former sa personnalité et de s'insérer à travers une contribution active et responsable dans la vie sociale. Toutefois, la disponibilité à l'égard du volontariat se fonde parfois sur des motivations multiples et diverses. Souvent, il y a simplement à l'origine le désir de faire quelque chose qui ait un sens et qui soit utile et de s'ouvrir à de nouveaux domaines d'expérience. Naturellement et à juste titre, les jeunes y cherchent également la joie et l'occasion de vivre des choses belles, une expérience d'authentique camaraderie dans une activité commune riche de sens. Souvent, les idées et les initiatives personnelles sont liées à un amour concret pour le prochain; ainsi, la personne est intégrée dans une communauté qui la soutient. On ne peut déléguer l'amour du prochain; l'Etat et la politique, même avec leurs nécessaires préoccupations sociales - c'est ce que vous avez affirmé, Monsieur le Président - ne peuvent s'y substituer. L'amour du prochain exige toujours un engagement personnel et volontaire, pour lequel l'Etat peut et doit certainement créer les conditions d'ensemble favorables. Grâce à cet engagement, l'aide conserve sa dimension humaine et n'est pas dépersonnalisée. Et c'est précisément la raison pour laquelle vous, volontaires, n'êtes pas des "bouche-trous" dans le réseau social, mais des personnes qui contribuent véritablement à manifester le visage humain et chrétien de notre société.

Les jeunes désirent précisément que leurs capacités et leurs talents soient "suscités et découverts". Les volontaires veulent être impliqués personnellement. "J'ai besoin de toi!", "Tu en es capable!"; combien une telle demande nous fait du bien! Précisément dans sa simplicité humaine, elle nous renvoie de façon indirecte à ce Dieu qui a voulu chacun de nous et qui a donné un devoir personnel à chacun de nous, et même, qui a besoin de chacun de nous et qui attend notre engagement. Ainsi, Jésus a appelé les hommes et leur a donné le courage de faire une grande chose, que seuls, ils ne se seraient pas sentis capables de faire. Se laisser appeler, se décider, puis entreprendre un chemin sans se poser l'habituelle question relative à l'utilité et au profit - ce comportement laissera des traces bénéfiques. Les saints ont indiqué cette voie à travers leur vie. Il s'agit d'un chemin riche et passionnant, un chemin généreux et précisément aujourd'hui, actuel. Le "oui" à un engagement dans le volontariat et la solidarité est une décision qui rend libre et qui ouvre aux nécessités de l'autre; aux exigences de la justice, de la défense de la vie et de la sauvegarde de la création. Dans les engagements dans le volontariat entre en jeu la dimension-clé de l'image chrétienne de Dieu et de l'homme: l'amour de Dieu et l'amour du prochain.

Chers volontaires, s'engager à titre volontaire constitue un écho de la gratitude et c'est la transmission de l'amour reçu. "Deus vult condiligentes - Dieu veut des personnes qui aiment avec Lui", affirmait le théologien Duns Scot au XIV siècle (Opus Oxoniense III d. 32 q.1 n. 6. ). Vu sous cet angle, l'engagement bénévole est lié dans une large mesure à la Grâce. Une culture qui veut tout compter et tout payer, qui place le rapport entre les hommes dans une sorte de carcan de droits et de devoirs, fait l'expérience, grâce aux innombrables personnes engagées à titre bénévole, que la vie même est un don non mérité. Quelque différentes, multiples, ou même contradictoires que puissent être les motivations et même les voies de l'engagement dans le volontariat, à la base de toutes figure, en dernière analyse, la communion profonde qui jaillit de la "gratuité". C'est gratuitement que nous avons reçu la vie de notre Créateur, gratuitement que nous avons été libérés de l'impasse du péché et du mal, gratuitement que nous a été donné l'Esprit avec ses multiples dons. Dans mon Encyclique, j'ai écrit: "L'amour est gratuit. Il n'est pas utilisé pour parvenir à d'autres fins" [ Benoît XVI, Deus caritas est, n. 31c.]. "Celui qui peut aider reconnaît que c'est justement de cette manière qu'il est aidé lui aussi. Le fait de pouvoir aider n'est ni son mérite ni un titre d'orgueil. Cette tâche est une grâce" [ Ibid., n. 35.]. Nous transmettons gratuitement ce que nous avons reçu, à travers notre engagement, notre fonction dans le volontariat. Cette logique de la gratuité se situe au-delà des simples droits et devoirs moraux.

Sans engagement dans le volontariat, le bien commun et la société ne pouvaient pas, ne peuvent et ne pourront pas perdurer. La disponibilité spontanée vit et se démontre au-delà du calcul et de l'échange attendu; elle brise les règles de l'économie de marché. En effet, l'homme est beaucoup plus qu'un simple facteur économique à évaluer selon des critères économiques. Le progrès et la dignité d'une société dépendent toujours à nouveau précisément des personnes qui font davantage que leur strict devoir.

L'engagement dans le volontariat est un service à la dignité de l'homme fondée sur le fait qu'il a été créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Irénée de Lyon, au II siècle, a dit: "La gloire de Dieu est l'homme vivant et la vie de l'homme est la vision de Dieu" [ Adversus haereses IV, 20, 7.]. Et Nicola Cusano, dans son œuvre sur la vision de Dieu, a développé cette pensée de la façon suivante: "Etant donné que l'œil est là où se trouve l'amour, je sens que Tu m'aimes... Ton regard, Seigneur, est amour... En posant ton regard sur moi, Toi, Dieu caché, tu me laisses T'entrevoir... Ton regard est vivifiant... Ton regard signifie agir" [ De visione Dei/Die Gottesschau, in: Philosophisch-Theologische Schriften, hg. und eingef. von Leo Gabriel, übersetzt von Dietlind und Wilhelm Dupré, Vienne 1967, Bd. III, 105-111]. Le regard de Dieu - le regard de Jésus nous contamine par l'amour de Dieu. Il y a des regards qui peuvent se poser dans le vide ou même mépriser. Et des regards qui peuvent apporter une sollicitude et exprimer l'amour. Les personnes engagées bénévolement confèrent au prochain une considération, rappellent la dignité de l'homme et suscitent la joie de vivre et l'espérance. Les représentants du volontariat sont des gardiens et des avocats des droits de l'homme et de sa dignité.

Une autre forme de regard est également liée au regard de Jésus. "Il le vit et passa outre", lit-on dans l'Evangile du prêtre et du lévite qui voient l'homme à demi-mort gisant au bord de la route, mais qui n'interviennent pas (cf. Lc 10, 31.32). Il y a ceux qui voient et qui font semblant de ne pas voir, ceux qui voient les situations de besoin sous leurs yeux, mais qui demeurent indifférents, cela fait partie des courants d'indifférence de notre époque. Dans le regard des autres, précisément dans le regard de ceux qui ont besoin de notre aide, nous ressentons l'exigence concrète de l'amour chrétien. Jésus Christ ne nous enseigne pas une mystique "des yeux fermés", mais une mystique "du regard ouvert", et à travers cela, une mystique du devoir absolu de percevoir la condition des autres, la situation dans laquelle se trouve l'homme qui, selon l'Evangile, est notre prochain. Le regard de Jésus, l'école des yeux de Jésus introduit à une proximité humaine, à la solidarité, au partage du temps, au partage des dons et également des biens matériels. C'est pourquoi "les personnes qui œuvrent dans les Institutions caritatives doivent se distinguer par le fait qu'elles ne se contentent pas d'exécuter avec dextérité le geste qui convient sur le moment, mais qu'elles se consacrent à autrui avec des attentions qui leur viennent du cœur [...] Ce cœur voit où l'amour est nécessaire et il agit en conséquence" [ Benoît XVI, Deus caritas est, n. 31a; 31b.]. Oui, "il me faut devenir quelqu'un qui aime, une personne dont le cœur se laisse bouleverser par la détresse de l'autre. C'est alors que je trouverai mon prochain, ou plus exactement, c'est alors que je serai trouvé par lui" [ Joseph Ratzinger/Benoît XVI, Jésus de Nazareth, Flammarion, Paris 2007, p. 222.].

Enfin, le commandement de l'amour de Dieu et du prochain (cf. Mt 22, 37-40; Lc 10, 27) nous rappelle que c'est à Dieu lui-même, à travers l'amour du prochain, que nous, chrétiens, rendons honneur. "Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères c'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40). Si dans l'homme concret que nous rencontrons, Jésus est présent, alors l'activité à titre bénévole peut devenir une expérience de Dieu. La participation aux situations et aux nécessités des hommes conduit à une façon "nouvelle" d'être ensemble et agit "en donnant du sens". Ainsi, le service bénévole peut aider à faire sortir les personnes de l'isolement et à les intégrer dans la communauté.

Enfin, je voudrais rappeler la force et l'importance de la prière pour tous ceux qui sont engagés dans le travail caritatif. La prière à Dieu est une voie qui permet de sortir de l'idéologie et de la résignation face à l'infinitude du besoin. "En effet, les chrétiens continuent de croire, malgré toutes les incompréhensions et toutes les confusions du monde qui les entoure, en la "bonté de Dieu" et en "sa tendresse pour les hommes" (Tt 3, 4). Bien que plongés comme tous les autres hommes dans la complexité dramatique des événements de l'histoire, ils restent fermes dans la certitude que Dieu est Père et qu'il nous aime, même si son silence nous demeure incompréhensible" ( Benoît XVI, Deus caritas est, n. 38.)

Lorsqu'une personne ne fait pas seulement son devoir dans la profession et dans la famille - et pour bien le faire, il faut déjà une grande force et un grand amour - mais qu'elle s'engage également pour les autres, en mettant son temps précieux au service de l'homme et de sa dignité, son cœur s'élargit. Les volontaires ne conçoivent pas l'idée de prochain de façon restrictive; ils reconnaissent également dans "celui qui est loin" notre prochain qui est accepté par Dieu et qui, avec notre aide, doit être également touché par l'œuvre de rédemption réalisée par le Christ. L'autre, le prochain dans le sens évangélique, devient pour nous comme un partenaire privilégié face aux pressions et aux contraintes du monde dans lequel nous vivons. Celui qui respecte la "priorité du prochain", vit et agit selon l'Evangile et prend part également à la mission de l'Eglise, qui regarde toujours l'homme dans son ensemble et qui veut lui faire ressentir l'amour de Dieu. Chers volontaires, l'Eglise soutient pleinement votre service. Je suis convaincu que de nombreuses Bénédictions proviendront également à l'avenir des volontaires. Je demande pour vous tous, la joie du Seigneur (cf. Ne 8, 10), qui est notre force. Que le Bon Dieu soit toujours proche de vous et vous guide constamment à l'aide de sa grâce.



21 octobre 2007 - Angelus
Nous avons devant nous de nombreux problèmes et défis. Cela réclame un engagement fort de la part de tous, spécialement des fidèles laïcs travaillant dans les domaines social et politique, pour assurer à chaque personne et en particulier aux jeunes les conditions indispensables pour développer leurs talents naturels et mûrir des choix de vie généreux au service de leurs familles et de toute la communauté.



2008



16 janvier 2008 - Au terme de Audience Générale
Que l'exemple de saint Antoine Abbé, insigne père du monachisme qui a beaucoup travaillé pour l'Eglise, en soutenant les martyrs dans la persécution, vous encourage, chers jeunes, à rechercher constamment le Christ, et à le suivre fidèlement.



20 février 2008 - A l'issue de l'Audience Générale
Que l'amitié pour Jésus soit pour vous, chers jeunes, une source de joie et un élan pour faire des choix exigeants.

Chers jeunes mariés, à la lumière de l'amitié avec le Seigneur, engagez-vous à vivre votre vocation et votre mission avec un amour réciproque et fidèle.



17 septembre 2008 - Au terme de l'Audience Générale
Chers jeunes, que l'amitié avec Jésus soit pour vous une source de joie, et un motif qui inspire chaque choix de vos engagements



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