Benoît XVI de A à Z

Organisations Internationales

2007



1er janvier 2007 - Homélie de la Messe
Le souhait que je formule devant les représentants des nations ici présents est que la Communauté internationale conjugue ses efforts, pour qu'au nom de Dieu l'on construise un monde où les droits essentiels de l'homme soient tous respectés. Pour que cela se produise, il est toutefois nécessaire que le fondement de ces droits soit reconnu non pas dans de simples pactes humains, mais "dans la nature même de l'homme et dans son inaliénable dignité de personne créée par Dieu" (Message, n. 13). Si, en effet, les éléments constitutifs de la dignité humaine sont confiés aux opinions humaines inconstantes, ses droits également, même s'ils sont proclamés solennellement, finissent par devenir faibles et diversement interprétables. "Il est donc important que les Organisations internationales ne perdent pas de vue le fondement naturel des droits de l'homme. Cela les soustraira au risque, malheureusement toujours latent, de glisser vers une interprétation qui serait uniquement positiviste" (ibid.).



1er janvier 2007 - Angelus
Aujourd'hui, nous contemplons Jésus, né de la Vierge Marie, dans sa prérogative de vrai "Prince de la Paix" (Is 9, 5). Il "est notre paix", venu abattre la "barrière de séparation" entre les hommes et les peuples, c'est-à-dire "la haine" (Ep 2, 14). C'est pour cette raison que Paul VI, de vénérée mémoire, voulut que le 1er janvier devienne également la Journée mondiale de la Paix: pour que chaque nouvelle année commence dans la lumière du Christ, le grand pacificateur de l'humanité. Je renouvelle aujourd'hui mes vœux de paix aux gouvernants et aux responsables des nations et des Organisations internationales et à tous les hommes et les femmes de bonne volonté. Je le fais en particulier à travers le Message que j'ai préparé à cette occasion avec mes collaborateurs du Conseil pontifical "Justice et Paix", et qui cette année a pour thème: "La personne humaine, cœur de la paix". Celui-ci aborde un point essentiel, la valeur de la personne humaine, qui est le pilier de tout le grand édifice de la paix. On parle beaucoup aujourd'hui des droits de l'homme, mais l'on oublie souvent qu'ils ont besoin d'un fondement stable, qui ne soit ni relatif ni discutable. Et cela ne peut être que la dignité de la personne. Le respect pour cette dignité commence par la reconnaissance et la protection de son droit à vivre et à professer librement sa religion.



8 janvier 2007 - Au Corps Diplomatique
En ce qui concerne les crises humanitaires, il convient de noter que les Organisations qui les affrontent ont besoin d'un soutien plus fort, afin qu'elles soient en mesure de fournir aux victimes protection et assistance.



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