Benoît XVI de A à Z

Cardinaux

2006



24 mars 2006 - Homélie Place Saint-Pierre Consistoire Public
Le consistoire ordinaire public est un événement qui manifeste avec une grande éloquence la nature universelle de l'Eglise, présente à chaque extrémité de la terre pour annoncer à tous la Bonne Nouvelle du Christ sauveur. Le bien-aimé Jean-Paul II en célébra neuf, contribuant ainsi de façon déterminante à renouveler le Collège cardinalice, selon les orientations que le Concile Vatican II et le serviteur de Dieu Paul VI avaient données. S'il est vrai qu'au cours des siècles, de nombreux changements ont eu lieu concernant le Collège cardinalice, la substance et la nature essentielle de cette importante institution ecclésiale n'ont toutefois pas changé. Ses antiques racines, son développement historique et sa composition actuelle en font véritablement une sorte de « Sénat », appelé à coopérer de manière étroite avec le Successeur de Pierre dans l'accomplissement des devoirs liés à son ministère apostolique universel.

La Parole de Dieu qui vient d'être proclamée, nous fait remonter dans le temps. Avec l'évangéliste Marc, nous sommes remontés à l'origine même de l'Eglise et, en particulier, à l'origine du ministère pétrinien. Avec les yeux du coeur, nous avons revu le Seigneur Jésus, à la louange et à la gloire duquel est totalement orienté et consacré l'acte que nous accomplissons. Il nous a adressé des paroles qui ont rappelé à notre esprit la définition du Pontife romain chère à saint Grégoire le Grand: « Servus servorum Dei ». En effet, Jésus, expliquant aux douze Apôtres que leur autorité devrait s'exercer de façon tout à fait diverse de celle des « chefs des nations », résume cette modalité dans le style du service: « Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur (diÅkono°). Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous (ici Jésus utilise un mot plus fort, doulo°) » (Mc 10, 43-44). La disponibilité totale et généreuse dans le service aux autres est le signe distinctif de celui qui, dans l'Eglise, a une place qui fait autorité, car il en a été ainsi pour le Fils de l'homme, qui n'est pas venu « pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mc 10, 45). Tout en étant Dieu, et précisément poussé par sa divinité, Il prend la forme de serviteur - « formam servi » - comme l'exprime admirablement l'hymne au Christ contenu dans l'Epître aux Philippiens (cf. 2, 6-7).

Le premier « Serviteur des serviteurs de Dieu » est donc Jésus. Derrière Lui, et unis à Lui, se trouvent les Apôtres ; et parmi ceux-ci, de façon particulière, Pierre, auquel le Seigneur a confié la responsabilité de guider son troupeau. Le devoir du pape est de devenir le premier le serviteur de tous. Le témoignage de cette attitude ressort clairement de la première lecture de cette liturgie, qui nous repropose une exhortation de Pierre aux « prêtres » et aux anciens de la communauté (cf. 1 P 5, 1). Il s'agit d'une exhortation faite avec l'autorité que l'Apôtre possède pour avoir été témoin des souffrances du Christ, Bon Pasteur. On sent que les paroles de Pierre proviennent de l'expérience personnelle de service au troupeau de Dieu, mais avant et plus encore, elles sont fondées sur l'expérience directe de l'attitude de Jésus : de sa façon de servir jusqu'au sacrifice de soi, de son humiliation jusqu'à la mort et à la mort sur une croix, ne plaçant sa confiance que dans le Père, qui l'a exalté au moment opportun. Pierre, comme Paul, a été intimement « conquis » par le Christ - « comprehensus sum a Christo Iesu » (cf. Ph 3, 12) - et, comme Paul, il peut exhorter les anciens avec une pleine autorité, car ce n'est plus lui qui vit, mais le Christ qui vit en lui - « vivo autem iam non ego, vivit vero in me Christus » (Ga 2, 20).

Oui, vénérés et chers frères, ce qu'affirme le Prince des Apôtres est parfaitement adapté à celui qui est appelé à revêtir la pourpre cardinalice: « Je m'adresse à ceux qui exercent parmi vous la fonction d'Anciens, car moi aussi je fais partie des Anciens, je suis témoin de la passion du Christ, et je la communierai à la gloire qui va se révéler » (1 P 5, 1). Il s'agit de paroles qui, même dans leur structure essentielle, rappellent le mystère pascal, particulièrement présent dans notre coeur en ces jours de carême. Saint Pierre les applique à lui-même, en tant que faisant « partie des Anciens » (sumpresbµtero°), laissant ainsi entendre que l'Ancien dans l'Eglise, le prêtre, en vertu de l'expérience acquise au cours des années et des épreuves subies et surmontées, doit être particulièrement « en harmonie » avec l'intime dynamisme du mystère pascal. Combien de fois, chers frères, qui venez de recevoir la dignité cardinalice, vous avez trouvé dans ces paroles un motif de méditation et d'encouragement spirituel à suivre les traces du Seigneur crucifié et ressuscité ! Celles-ci trouveront une confirmation supplémentaire et exigeante dans ce que votre nouvelle responsabilité demandera de vous. Plus étroitement liés au successeur de Pierre, vous serez appelés à collaborer avec lui dans l'accomplissement de son service ecclésial particulier, et cela signifiera pour vous une participation plus intense au mystère de la Croix dans le partage des souffrances du Christ. Et nous sommes tous réellement témoins de ses souffrances aujourd'hui, dans le monde, ainsi que dans l'Eglise, et c'est précisément de cette manière que nous participons également à sa gloire. Cela vous permettra de puiser plus abondamment aux sources de la grâce et d'en diffuser les fruits bénéfiques de façon plus efficace autour de vous.

Vénérés et chers frères, je voudrais résumer le sens de votre nouvel appel dans la parole que j'ai placée au centre de ma première Encyclique : caritas. Elle s'associe également bien à la couleur de l'habit cardinalice. Que la pourpre que vous revêtez soit toujours l'expression de la caritas Christi, en vous encourageant à un amour passionné pour le Christ, pour son Eglise et pour l'humanité. Vous avez à présent un motif supplémentaire pour vous efforcer de revivre les mêmes sentiments qui poussèrent le Fils de Dieu fait homme à verser son sang en expiation des péchés de l'humanité tout entière. Je compte sur vous, vénérés frères, je compte sur tout le Collège dont vous faites à présent partie, pour annoncer au monde que « Deus caritas est », et pour le faire avant tout à travers le témoignage d'une communion sincère entre les chrétiens : « A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jn 13, 35), dit Jésus. Je compte sur vous, chers frères cardinaux, pour faire en sorte que le principe de la charité puisse rayonner et réussisse à vivifier l'Eglise à tous les niveaux de sa hiérarchie, dans chaque communauté et institut religieux, dans toute initiative spirituelle, apostolique et d'animation sociale. Je compte sur vous afin que l'effort commun de fixer notre regard sur le Cœur ouvert du Christ rende plus sûr et plus rapide le chemin vers la pleine unité des chrétiens. Je compte sur vous afin que, grâce à la valorisation attentive des petits et des pauvres, l'Eglise offre au monde de façon incisive l'annonce et le défi de la civilisation de l'amour. Je suis heureux de voir tout cela symbolisé dans la pourpre dont vous êtes revêtus. Que celle-ci soit véritablement le symbole de l'amour chrétien ardent qui transparaît de votre existence.

Je confie ces vœux aux mains maternelles de la Vierge de Nazareth, en laquelle le Fils de Dieu puisa le sang qu'il allait ensuite verser sur la Croix comme témoignage suprême de sa charité. Dans le mystère de l'Annonciation, que nous nous apprêtons à célébrer, il nous est révélé que par l'œuvre de l'Esprit Saint, le Verbe divin s'est fait chair et est venu habiter parmi nous. Que par l'intercession de Marie, l'effusion de l'Esprit de vérité et de charité descende en abondance sur les nouveaux cardinaux et sur nous tous, afin que, toujours plus pleinement conformes au Christ, nous puissions nous consacrer inlassablement à l'édification de l'Eglise et à la diffusion de l'Evangile dans le monde.



25 mars 2006 - Homélie de la Messe Solennité de l'Annonciation et Consistoire
Dans l'Incarnation du Fils de Dieu, nous reconnaissons en effet les débuts de l'Eglise. Tout provient de là. Toute réalisation historique de l'Eglise et également chacune de ses institutions doivent se rapporter à cette Source originelle. Elles doivent se rapporter au Christ, Verbe de Dieu incarné. C'est Lui que nous célébrons toujours : l'Emmanuel, le Dieu-avec-nous, par l'intermédiaire duquel s'est accomplie la volonté salvifique de Dieu le Père. Et cependant la Source divine s'écoule par un canal privilégié : la Vierge Marie. Utilisant une image éloquente, saint Bernard parle, à ce propos d'aquaeductus (cf. Sermo in Nativitate B.V. Mariae: PL 183, 437-448). En célébrant l'Incarnation du Fils nous ne pouvons pas, par conséquent, ne pas honorer sa Mère. C'est à Elle que fut adressée l'annonce de l'ange : Elle l'accueillit, et lorsque du plus profond de son cœur elle répondit : « Je suis la servante du Seigneur ; qu'il m'advienne selon ta parole » (Lc 1, 38), à ce moment-là, le Verbe éternel commença à exister comme être humain dans le temps.

De génération en génération, on continue de s'émerveiller devant ce mystère ineffable. Imaginant s'adresser à l'Ange de l'Annonciation, Saint Augustin demande : « Dites-moi donc, ange de Dieu, d'où vient à Marie cette faveur ? » La réponse, dit le Messager, est contenue dans les paroles mêmes de la salutation : « Je vous salue, pleine de grâce » (cf. Sermo 291, 6). Effectivement, l'Ange, en « entrant chez Elle », ne l'appelle pas par son nom terrestre, Marie, mais par son nom divin, comme Dieu la voit et la qualifie depuis toujours : « Pleine de grâce - gratia plena », qui dans l'original grec est « kecharitoméne », « pleine de grâce », la grâce n'étant rien d'autre que l'amour de Dieu, nous pourrions à la fin traduire cette parole par : « aimée » de Dieu (cf. Lc 1, 28). Origène observe que jamais un tel titre ne fut donné à un être humain, que rien de semblable n'est décrit dans l'ensemble des Saintes Ecritures (cf. In Lucam 6, 7). Il s'agit d'un titre exprimé sous forme passive, mais cette « passivité » de Marie, qui est depuis toujours et pour toujours l'« aimée » du Seigneur, implique son libre consentement, sa réponse personnelle et originale : en étant aimée, en recevant le don de Dieu, Marie est pleinement active, car elle accueille avec une disponibilité personnelle la vague de l'amour de Dieu qui se déverse en elle. En cela également, Elle est la parfaite disciple de son Fils, qui à travers l'obéissance à son Père réalise entièrement sa propre liberté et précisément de cette manière exerce la liberté, en obéissant. Dans la deuxième lecture nous avons entendu la merveilleuse page dans laquelle l'auteur de la Lettre aux Hébreux interprète le psaume 39, précisément à la lumière de l'Incarnation du Christ : « Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit :... Me voici, mon Dieu, je suis venu pour faire ta volonté » (He 10, 5-7). Face au mystère de ces deux « me voici », le « me voici » du Fils et le « me voici » de la Mère, qui se reflètent l'un dans l'autre et forment un unique Amen à la volonté d'amour de Dieu, nous demeurons stupéfaits et, remplis de reconnaissance, nous adorons.

Quel grand don, chers Frères, de pouvoir tenir cette célébration suggestive en la solennité de l'Annonciation du Seigneur ! Que de lumière pouvons-nous puiser dans ce mystère pour notre vie de ministres de l'Eglise ! Vous en particulier, chers nouveaux cardinaux, quel soutien pourrez vous avoir pour votre mission d'éminent « Sénat » du successeur de Pierre ! Cette coïncidence providentielle nous aide à considérer l'événement d'aujourd'hui, dans lequel ressort de manière particulière le principe pétrinien de l'Eglise, à la lumière de l'autre principe, le principe marial qui est encore plus originel et fondamental. L'importance du principe marial dans l'Eglise a été particulièrement soulignée, après le Concile, par mon bien-aimé prédécesseur le pape Jean-Paul II, de façon cohérence, dans sa devise « Totus tuus ». A travers sa spiritualité et son infatigable ministère il a rendu la présence de Marie comme Mère et Reine de l'Eglise, manifeste aux yeux de tous. Il a senti cette présence maternelle plus que jamais lors de l'attentat du 13 mai 1981, ici, place Saint Pierre. En souvenir de cet événement tragique il a voulu qu'une mosaïque représentant la Vierge domine la place Saint-Pierre, du haut du Palais apostolique, pour accompagner les moments culminants et le cours ordinaire de son long pontificat, qui, précisément il y a un an, entrait dans sa phase finale, à la fois douloureuse et triomphale, vraiment pascale. L'icône de l'Annonciation nous fait comprendre clairement, mieux que n'importe quelle autre, que tout dans l'Eglise remonte à ce moment-là, à ce mystère d'accueil du Verbe divin, où, par l'Esprit Saint, l'Alliance entre Dieu et l'humanité a été scellée de manière parfaite. Tout dans l'Eglise, chaque institution et ministère, y compris celui de Pierre et de ses successeurs, est « enveloppé » sous le manteau de la Vierge, dans l'espace rempli de grâce de son « oui » à la volonté de Dieu. Il s'agit d'un lien qui a naturellement en chacun de nous une résonance affective, mais qui a avant tout, une valeur objective. Entre Marie et l'Eglise il existe en effet une connaturalité que le Concile Vatican II a fortement soulignée par l'heureux choix de placer le traité sur la Bienheureuse Vierge Marie en conclusion de la Constitution sur l'Eglise, la Lumen Gentium.

Nous pouvons retrouver le thème du rapport entre le principe pétrinien et le principe marial également dans le symbole de l'anneau, que je vous remettrai tout à l'heure. L'anneau est toujours un signe nuptial. Vous l'avez presque tous reçu le jour de votre ordination épiscopale, comme expression de fidélité à l'engagement à préserver la sainte Eglise, épouse du Christ (cf. Rite d'ordination des évêques). L'anneau que je vous remets aujourd'hui, précisément de la dignité cardinalice, vise à confirmer et renforcer cet engagement, à partir, encore une fois, d'un don nuptial, qui vous rappelle que vous êtes avant tout intimement unis au Christ, pour accomplir la mission d'époux de l'Eglise. Que le fait de recevoir cet anneau soit donc pour vous comme un renouvellement de votre « oui », de votre « me voici », adressé en même temps au Seigneur Jésus, qui vous a choisis et constitués, et à sa sainte Eglise, que vous êtes appelés à servir avec un amour sponsal. Les deux dimensions de l'Eglise, mariale et pétrinienne, se rencontrent donc dans ce qui constitue l'accomplissement de ces deux dimensions, c'est-à-dire dans la valeur suprême de la charité, le charisme « le plus grand », la « meilleure voie de toutes », comme écrit l'apôtre Paul (cf. 1 Co 12, 31 ; 13, 13).

En ce monde, tout passe. Dans l'éternité, seul l'Amour demeure. Pour cette raison, chers frères, profitant du temps propice du Carême, efforçons-nous de nous assurer que toute chose dans notre vie personnelle comme dans l'activité ecclésiale dans laquelle nous sommes engagés, est dictée par la charité et tendue vers la charité. Le mystère que nous célébrons aujourd'hui nous éclaire également pour cela. En effet, le premier geste accompli par Marie, après avoir entendu le message de l'Ange, a été celui de se rendre « en hâte » chez sa cousine Elizabeth pour lui proposer ses services (cf. Lc 1, 39). L'initiative de la Vierge fut une initiative de charité authentique, humble et courageuse, dictée par la foi dans la Parole de Dieu et l'élan intérieur de l'Esprit Saint. Celui qui aime s'oublie lui-même et se met au service de son prochain. Voici l'image et le modèle de l'Eglise ! Toute communauté ecclésiale, comme la Mère du Christ, est appelée à accueillir avec une totale disponibilité, le mystère de Dieu qui vient habiter en elle et la pousse sur les chemins de l'amour. C'est la voie sur laquelle j'ai voulu engager mon pontificat, en invitant chacun, avec ma première Encyclique, à édifier l'Eglise dans la charité, comme une « communauté d'amour » (cf. Deus Caritas Est, Deuxième partie). En poursuivant ce but, vénérés Frères Cardinaux, votre proximité, spirituelle et concrète, m'est d'un grand soutien et réconfort. Pour cela je vous remercie, en vous invitant tous, prêtres, diacres, religieux et laïcs, à vous unir à l'invocation de l'Esprit Saint, afin que le Collège des cardinaux soit toujours plus ardent de charité pastorale, pour aider toute l'Eglise à diffuser l'amour du Christ dans le monde, pour la gloire et la louange de la Très Sainte Trinité.



26 mars 2006 - Angelus
Le Consistoire qui s'est déroulé ces derniers jours pour la nomination de quinze nouveaux cardinaux a constitué une intense expérience ecclésiale, qui nous a permis de goûter la richesse spirituelle de la collégialité, de nous retrouver entre frères de différentes provenances, tous unis par l'unique amour pour le Christ et pour son Eglise. Nous avons revécu, d'une certaine manière, ce qu'a vécu la première communauté chrétienne, réunie autour de Marie, Mère de Jésus, et de Pierre, pour accueillir le don de l'Esprit et s'engager à diffuser l'Evangile dans le monde entier. La fidélité à cette mission jusqu'au sacrifice de la vie est un caractère distinctif des cardinaux, comme l'atteste leur serment et comme le symbolise la pourpre, qui a la couleur du sang.

Le Consistoire a ainsi été une occasion pour se sentir plus proches que jamais de tous ces chrétiens qui souffrent de la persécution à cause de leur foi. Leur témoignage, dont nous recevons chaque jour des nouvelles, et surtout le sacrifice de ceux qui sont tués, nous édifie et nous encourage à un engagement évangélique toujours plus sincère et généreux. Ma pensée se tourne en particulier vers les communautés qui vivent dans les pays où la liberté religieuse n'existe pas ou est soumise à de multiples restrictions, malgré des déclarations écrites affirmant son respect. Je leur adresse un encouragement chaleureux à persévérer dans la patience et la charité du Christ, semence du Royaume de Dieu qui vient, qui est même déjà dans le monde. Je voudrais exprimer ma plus vive solidarité, au nom de toute l'Eglise, à ceux qui œuvrent au service de l'Evangile dans ces situations difficiles, et leur assurer mon souvenir quotidien dans la prière.

L'Eglise progresse dans l'histoire et se répand sur la terre, accompagnée par Marie, Reine des Apôtres. Comme au Cénacle, la Sainte Vierge constitue toujours pour les chrétiens la mémoire vivante de Jésus. C'est elle qui anime leur prière et soutient leur espérance. Nous lui demandons de nous guider sur le chemin de chaque jour et de protéger avec une prédilection spéciale les communautés chrétiennes qui vivent dans des situations de grande difficulté et de grandes souffrances.



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