Benoît XVI de A à Z

Les petites phrases de Benoit XVI - 2007

Petites phrases de Benoit  XVI  2007

 

 

 

2007

 

 

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Je voudrais ...mes vœux de paix. Je les adresse ... aux enfants, qui, par leur innocence, enrichissent l'humanité de bonté et d'espérance et qui, par leurs souffrances, nous incitent tous à être des artisans de justice et de paix. Pensant précisément aux enfants, spécialement à ceux dont l'avenir est compromis par l'exploitation et par la méchanceté d'adultes sans scrupules.

 

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     La paix est un don de Dieu.

 

 

 

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Les normes du droit naturel ne doivent pas être considérées comme des directives s'imposant de l'extérieur, contraignant presque la liberté de l'homme. Au contraire, elles doivent être accueillies comme un appel à réaliser fidèlement le projet divin universel inscrit dans la nature de l'être humain.

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Le respect de la loi naturelle constituent par conséquent, aujourd'hui encore, un grand point de rencontre et donc un présupposé fondamental pour une paix authentique.

 

 

 

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Le devoir de respecter la dignité de tout être humain, dont la nature reflète l'image du Créateur, comporte comme conséquence que l'on ne peut pas disposer de la personne selon son bon plaisir.

 

 

 

 

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     La personne qui jouit d'un plus grand pouvoir politique, technologique, économique, ne peut pas s'en prévaloir pour violer les droits des personnes moins chanceuses.

 

 

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Le respect du droit à la vie à toutes ses étapes constitue un point fort d'une importance décisive: la vie est un don; le sujet n'en a pas la pleine disponibilité.

 

 

 

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Le droit à la vie ne relève pas du pouvoir de l'homme.

 

 

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

          Le droit à la vie ne relève pas du pouvoir de l'homme. La paix a besoin que s'établisse une frontière claire entre ce qui est disponible et ce qui ne l'est pas: on évitera ainsi d'introduire des éléments inacceptables dans le patrimoine de valeurs qui est propre à l'homme en tant que tel.

 

 

 

 

 

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

    En ce qui concerne le droit à la vie, on doit dénoncer toutes les terribles violations qui lui sont faites dans notre société: outre les victimes des conflits armés, du terrorisme et des multiples formes de violence, il y a les morts silencieuses provoquées par la faim, par l'avortement, par l'expérimentation sur les embryons et par l'euthanasie. Comment ne pas voir en tout cela un attentat à la paix? L'avortement et l'expérimentation sur les embryons constituent la négation directe de l'attitude d'accueil envers l'autre, qui est indispensable pour instaurer des relations de paix durables.

 

 

 

 

 1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

      Il y a des régimes qui imposent à tous une religion unique, tandis que des régimes indifférents nourrissent non pas une persécution violente, mais une dérision culturelle systématique des croyances religieuses. Dans tous les cas, un droit humain fondamental n'est pas respecté, avec des répercussions graves sur la convivialité pacifique. Cela ne peut que promouvoir une mentalité et une culture négatives pour la paix.

 

 

 

 1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

    L'expérience montre que toute attitude irrespectueuse envers l'environnement porte préjudice à la convivialité humaine, et inversement.

 

 

 

 

 

 

 

 1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

    La destruction de l'environnement, son usage impropre ou égoïste et la mainmise violente sur les ressources de la terre engendrent des déchirures, des conflits et des guerres, justement parce qu'ils sont le fruit d'une conception inhumaine du développement.

 

 

 

 

1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Il est donc urgent, de s'engager pour donner vie à une écologie humaine qui favorise la croissance de l'arbre de la paix.

 

 

 

 

 1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

    Il faut rappeler avec clarté : une guerre au nom de Dieu n'est jamais acceptable! Quand une certaine conception de Dieu est à l'origine de pratiques criminelles, c'est le signe qu'une telle conception s'est déjà transformée en idéologie.

 

 

 

 

 

  1er janvier 2007 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

   La guerre représente toujours un échec pour la communauté internationale et une grave perte d'humanité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1er janvier 2007 - Homélie de la Messe

       Marie est, … la Mère spirituelle de l'humanité tout entière, car c'est pour tous les hommes que Jésus a donné son sang sur la croix, et c'est tous les hommes que, depuis la croix, il a confiés à ses soins maternels.

 

1er janvier 2007 - Homélie de la Messe

     C'est précisément parce qu'il est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 27), que tout individu humain, sans distinction de race, de culture et de religion, est investi de la même dignité de personne. C'est pour cela qu'il doit être respecté, et aucune raison ne peut en aucun cas justifier que l'on dispose de lui selon son bon plaisir, comme s'il était un objet.

 

1er janvier 2007 - Homélie de la Messe

      Le souhait que je formule devant les représentants des nations ici présents est que la Communauté internationale conjugue ses efforts, pour qu'au nom de Dieu l'on construise un monde où les droits essentiels de l'homme soient tous respectés. Pour que cela se produise, il est toutefois nécessaire que le fondement de ces droits soit reconnu non pas dans de simples pactes humains, mais "dans la nature même de l'homme et dans son inaliénable dignité de personne créée par Dieu" (Message, n. 13). Si, en effet, les éléments constitutifs de la dignité humaine sont confiés aux opinions humaines inconstantes, ses droits également, même s'ils sont proclamés solennellement, finissent par devenir faibles et diversement interprétables. "Il est donc important que les Organisations internationales ne perdent pas de vue le fondement naturel des droits de l'homme. Cela les soustraira au risque, malheureusement toujours latent, de glisser vers une interprétation qui serait uniquement positiviste" (ibid.).
 

 

1er janvier 2007 - Angelus

      La communauté chrétienne, qui ces derniers jours est demeurée en adoration devant la crèche, tourne aujourd'hui son regard avec un amour particulier vers la Vierge Marie. Elle s'identifie à Elle tandis qu'elle contemple l'Enfant nouveau-né, emmailloté dans ses langes et déposé dans la mangeoire. Comme Marie, l'Eglise demeure elle aussi en silence, pour percevoir et garder en son cœur les échos intérieurs du Verbe fait chair et ne pas perdre la chaleur divine et humaine qui rayonne de sa présence. Il est la Bénédiction de Dieu! L'Eglise, comme la Vierge, ne fait rien de plus que de montrer à tous Jésus, le Sauveur, et elle reflète sur chacun la lumière de son Visage, splendeur de bonté et de vérité

 

 

1er janvier 2007 – Angelus

     La personne humaine, qui est le pilier de tout le grand édifice de la paix. On parle beaucoup aujourd'hui des droits de l'homme, mais l'on oublie souvent qu'ils ont besoin d'un fondement stable, qui ne soit ni relatif ni discutable. Et cela ne peut être que la dignité de la personne. Le respect pour cette dignité commence par la reconnaissance et la protection de son droit à vivre et à professer librement sa religion.

 

 

3 janvier 2007 – Audience Générale

     Celui qui s'arrête pour méditer devant le Fils de Dieu qui est couché, sans défense, dans la crèche ne peut être que surpris par cet événement humainement incroyable ; il ne peut pas ne pas partager l'émerveillement et l'humble abandon de la Vierge Marie, que Dieu a choisie comme Mère du Rédempteur précisément en raison de son humilité.

 

3 janvier 2007 – Audience Générale

     Dans l'Enfant de Bethléem, chaque homme découvre qu'il est gratuitement aimé par Dieu ; dans la lumière de Noël, se manifeste à chacun de nous la bonté infinie de Dieu.

 

3 janvier 2007 – Audience Générale

     A Noël, retentit dans le monde entier cette annonce simple et bouleversante : « Dieu nous aime ».

 

 

3 janvier 2007 – Audience Générale

     La joie de Noël ne nous fait cependant pas oublier le mystère du mal (mysterium iniquitatis), le pouvoir des ténèbres qui tente d'obscurcir la splendeur de la lumière divine : et nous faisons malheureusement chaque jour l'expérience de ce pouvoir des ténèbres. Dans le prologue de son Evangile, … l'évangéliste Jean écrit : « La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée » (1, 5). C'est le drame du refus du Christ, qui, comme par le passé, se manifeste et s'exprime, aujourd'hui aussi hélas, de nombreuses manières différentes. Les formes du refus de Dieu à l'époque contemporaine sont peut-être même plus insidieuses et dangereuses : du net rejet à l'indifférence, de l'athéisme scientiste à la présentation d'un Jésus soi-disant modernisé ou post-modernisé. Un Jésus homme, réduit à un simple homme de son temps, privé de sa divinité ; ou bien un Jésus tellement idéalisé qu'il semble parfois le personnage d'un conte.

 

3 janvier 2007 – Audience Générale

     En réalité, seul l'Enfant qui est couché dans la crèche possède le véritable secret de la vie. C'est pour cela qu'il demande qu'on l'accueille, qu'on lui laisse de la place en nous, dans nos cœurs, dans nos maisons, dans nos villes et dans nos sociétés… Essayons d'être parmi ceux qui l'accueillent. Face à Lui on ne peut pas rester indifférents. Nous aussi, chers amis, nous devons sans cesse prendre position. Quelle sera donc notre réponse ? Avec quelle attitude l'accueillons-nous ?

 

6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie
      Le Christ, but du pèlerinage des peuples à la recherche du salut.

 

6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie
   
 Mon bien-aimé prédécesseur Jean-Paul II, ouvrant son encyclique sur la mission de l'Eglise, a écrit que « au terme du deuxième millénaire après sa venue, un regard d'ensemble porté sur l'humanité montre que cette mission en est encore à ses débuts » (Redemptoris missio, n. 1). Plusieurs questions se posent alors spontanément : dans quel sens, aujourd'hui, le Christ est-il encore Lumen Gentium, lumière des nations ? A quel point se trouve - si l'on peut ainsi dire - cet itinéraire universel des peuples vers Lui ? Est-il dans une phase de progrès ou de recul ? Et encore : qui sont aujourd'hui les Mages ? Comment pouvons-nous interpréter, en pensant au monde actuel, ces mystérieuses figures évangéliques ?

 

 

6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie

      En vérité, tout le Concile Vatican II fut inspiré par la volonté d'annoncer le Christ, lumière du monde, à l'humanité contemporaine. Au cœur de l'Eglise, à partir du sommet de sa hiérarchie, apparut de manière impérieuse, suscité par l'Esprit Saint, le désir d'une nouvelle épiphanie du Christ au monde, un monde que l'époque moderne avait profondément transformé et qui, pour la première fois dans l'histoire, se trouvait face au défi d'une civilisation mondiale, où le centre ne pouvait plus être l'Europe, pas plus que ce nous appelons l'Occident et le Nord du monde. Apparaissait l'exigence d'élaborer un nouvel ordre mondial politique et économique, mais, dans le même temps et surtout, spirituel et culturel ; c'est-à-dire un humanisme renouvelé. Cette constatation s'imposait avec une évidence croissante.

 

6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie

   Un nouvel ordre mondial économique et politique ne fonctionne pas s'il n'y a pas de renouveau spirituel, si nous ne pouvons pas nous approcher à nouveau de Dieu et trouver Dieu parmi nous.

 

 

6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie

     Nous voyons toujours davantage que nous ne pouvons pas promouvoir seuls la justice et la paix, si ne se manifeste pas à nous la lumière d'un Dieu qui nous montre son visage, qui nous apparaît dans la mangeoire de Bethléem, qui nous apparaît sur la Croix.
 

 

6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie

     Qui sont donc les « Mages » d'aujourd'hui, et où en est leur « voyage » et notre « voyage » ? Chers frères et sœurs, revenons à ce moment de grâce spéciale que fut la conclusion du Concile Vatican II, le 8 décembre 1965, quand les Pères conciliaires adressèrent à l'humanité tout entière plusieurs « Messages ». Le premier était adressé « Aux gouvernants », le deuxième « Aux hommes de la pensée et de la science ». Il s'agit de deux catégories de personnes que, d'une certaine manière, nous pouvons voir représentées dans les figures évangéliques des Mages. Je voudrais ensuite en ajouter une troisième, à laquelle le Concile n'adressa pas de message, mais qui fut bien présente à son esprit dans la Déclaration conciliaire Nostra aetate. Je fais référence aux guides spirituels des grandes religions non chrétiennes. Plus de deux mille ans après, nous pouvons donc reconnaître dans les figures des Mages une sorte de préfiguration de ces trois dimensions constitutives de l'humanisme moderne : la dimension politique, la dimension scientifique et la dimension religieuse.

 

 

 

  6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie

     L'Epiphanie …nous montre Dieu qui, à son tour, est en pèlerinage vers l'homme. Ce n'est pas seulement le pèlerinage de l'homme vers Dieu ; Dieu lui-même s'est mis en marche vers nous : en effet, qui est Jésus, sinon Dieu qui est sorti, pour ainsi dire, de lui-même pour venir à la rencontre de l'humanité ? Par amour, Il s'est fait histoire dans notre histoire ; par amour, il est venu nous apporter le germe de la vie nouvelle (cf. Jn 3, 3-6) et la semer dans les sillons de notre terre, afin qu'elle germe, qu'elle fleurisse et qu'elle porte du fruit.

6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie

      Tel est le grand danger : perdre intérêt pour la vérité et chercher seulement l'action, l'efficacité, le pragmatisme !

 

 

  6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie

      « Cherchons avec le désir de trouver et trouvons avec le désir de chercher encore » (St Augustin). Heureux ceux qui, possédant la vérité, continuent de la chercher, pour la renouveler, pour l'approfondir, pour l'offrir aux autres. Heureux ceux qui, ne l'ayant pas trouvée, marchent vers elle d'un cœur sincère : qu'ils cherchent la lumière de demain avec les lumières d'aujourd'hui, jusqu'à la plénitude de la lumière !».

 

6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie

     Le Christ est lumière, et la lumière ne peut pas obscurcir, mais seulement illuminer, éclairer, révéler. Que personne n'ait donc peur du Christ et de son message ! Si, au cours de l'histoire, les chrétiens, qui sont des hommes limités et pécheurs, ont parfois pu le trahir par leurs comportements, cela met encore davantage en évidence que la lumière est le Christ et que l'Eglise ne la reflète qu'en restant unie à Lui.

 

6 janvier 2007 - Homélie Messe Epiphanie

     « Nous avons vu l'étoile en Orient et nous sommes venus pour adorer le Seigneur » (cf. Mt 2, 2). Ce qui chaque fois nous étonne, en écoutant ces paroles des Mages, est que ces derniers se prosternèrent en adoration devant un petit enfant dans les bras de sa mère, non pas dans le cadre d'un palais royal, mais dans la pauvreté d'une bergerie à Bethléem (cf. Mt 2, 11). Comment cela a-t-il été possible ? Qu'est-ce qui a convaincu les Mages que cet enfant était « le roi des Juifs » et le roi des peuples ? Ils ont certainement été persuadés par le signe de l'étoile, qu'ils avaient vu « se lever » et qui s'était arrêtée précisément au-dessus du lieu où se trouvait l'Enfant (cf. Mt 2, 9). Mais même l'étoile n'aurait pas suffi, si les Mages n'avaient pas été des personnes profondément ouvertes à la vérité. A la différence du roi Hérode, absorbé par son intérêt pour le pouvoir et la richesse, les Mages étaient tendus vers l'objectif de leur recherche, et lorsqu'ils le trouvèrent, bien qu'ils fussent des hommes cultivés, ils se comportèrent comme les bergers de Bethléem : ils reconnurent le signe et adorèrent l'Enfant, en lui offrant les dons précieux et symboliques qu'ils avaient apportés avec eux.
 

 

6 janvier 2007 – Homélie de la Messe Epiphanie

     Arrêtons-nous nous aussi en esprit face à l'icône de l'adoration des Mages. Celle-ci contient un message exigeant et toujours actuel. Exigeant et toujours actuel en particulier pour l'Eglise qui, se reflétant en Marie, est appelée à montrer Jésus aux hommes, rien d'autre que Jésus. En effet, Il est Tout et l'Eglise n'existe que pour rester unie à Lui et le faire connaître au monde.

 

 

 

6 janvier 2007 – Homélie de la Messe Epiphanie

      A tous les hommes de notre temps, je voudrais aujourd'hui répéter : n'ayez pas peur de la lumière du Christ ! Sa lumière est la splendeur de la vérité. Laissez-vous illuminer par Lui, peuples de toute la terre ; laissez-vous envelopper par son amour et vous trouverez le chemin de la paix.

 

 

7 janvier 2007 – Homélie Messe Baptêmes - Chapelle Sixtine

      Chaque enfant qui naît nous apporte le sourire de Dieu et nous invite à reconnaître que la vie est un don venant de lui, un don qu'il faut accueillir avec amour et préserver avec soin toujours et en chaque moment.

 

7 janvier 2007 – Homélie Messe Baptêmes - Chapelle Sixtine

    Dieu confie chaque enfant qui naît à ses parents : combien est alors importante la famille fondée sur le mariage, berceau de la vie et de l'amour !

 

7 janvier 2007 – Homélie Messe Baptêmes - Chapelle Sixtine

     La maison de Nazareth, où vit la Sainte Famille, est un modèle et une école de simplicité, de patience et d'harmonie pour toutes les familles chrétiennes.

 

7 janvier 2007 – Homélie Messe Baptêmes - Chapelle Sixtine

    Je prie le Seigneur afin que vos familles soient … des lieux accueillants, où ces petits puissent grandir non seulement en bonne santé, mais aussi dans la foi et dans l'amour pour Dieu, qui, aujourd'hui, à travers le Baptême, fait d'eux ses fils.

 

7 janvier 2007 – Homélie Messe Baptêmes - Chapelle Sixtine

    Après avoir lui aussi reçu le Baptême, « il se trouvait, nous dit saint Luc, en prière » (3, 21). Jésus parle avec son Père. Et nous sommes certains qu'il a parlé non seulement pour lui-même, mais aussi de nous et pour nous ; il a parlé également de moi, de chacun de nous et pour chacun de nous. Puis, l'évangéliste nous dit que le ciel s'ouvrit au-dessus du Seigneur en prière. Jésus entre en contact avec le Père, le ciel est ouvert sur Lui. En ce moment, nous pouvons penser que le ciel est ouvert également ici, sur nos enfants qui, à travers le sacrement du Baptême, entrent en contact avec Jésus. Le ciel s'ouvre au-dessus de nous dans le Sacrement. Plus nous vivons en contact avec Jésus dans la réalité de notre Baptême, plus le ciel s'ouvre au-dessus de nous. Et du ciel - nous revenons à l'Evangile - ce jour-là, une voix s'éleva qui dit à Jésus : « Tu es mon fils » (Lc 3, 22).

 

7 janvier 2007 – Homélie Messe Baptêmes - Chapelle Sixtine

     Le christianisme n'est pas une réalité seulement spirituelle, individuelle, une simple décision subjective que je prends, mais qu'elle est quelque chose de réel, de concret, nous pourrions dire également quelque chose de matériel. La famille de Dieu se construit dans la réalité concrète de l'Eglise.

 

7 janvier 2007 – Homélie Messe Baptêmes - Chapelle Sixtine

     Dieu n'agit pas de façon magique. Il n'agit qu'avec notre liberté. Nous ne pouvons renoncer à notre liberté. Dieu interpelle notre liberté, il nous invite à coopérer avec le feu de l'Esprit Saint. Ces deux choses doivent aller de pair. Le Baptême demeurera pour toute la vie un don de Dieu, qui a mis son sceau sur nos âmes. Mais ce sera ensuite notre coopération, la disponibilité de notre liberté qui prononcera ce « oui » qui rend l'action divine efficace.
 

7 janvier 2007 – Homélie Messe Baptêmes - Chapelle Sixtine

     N'oubliez pas que c'est votre témoignage, votre exemple qui influent le plus sur la maturation humaine et spirituelle de la liberté de vos enfants.

 

7 janvier 2007 – Homélie Messe Baptêmes - Chapelle Sixtine

       Même pris par les activités quotidiennes souvent frénétiques, n'oubliez pas de cultiver personnellement et en famille la prière, qui constitue le secret de la persévérance chrétienne.

 

 

 

8 janvier 2007 – Au Corps Diplomatique

    Une question qui prend toujours davantage de relief est celle des mouvements de personnes: des millions d'hommes et de femmes sont contraints à laisser leurs foyers ou leur patrie à cause de violences ou bien pour rechercher des conditions de vie plus dignes. Il est illusoire de penser que les phénomènes migratoires pourront être bloqués ou contrôlés simplement par la force. Les migrations et les problèmes qu'elles créent doivent être affrontés avec humanité, justice et compassion.

 

 

8 janvier 2007 – Au Corps Diplomatique

     Comment ne pas se préoccuper des continuelles atteintes à la vie, de la conception jusqu'à la mort naturelle ?

 

8 janvier 2007 – Au Corps Diplomatique

     Se développent des menaces contre la structure naturelle de la famille, fondée sur le mariage d'un homme et d'une femme, et des tentatives de la relativiser en lui donnant le même statut que d'autres formes d'union radicalement différentes. Tout cela offense la famille et contribue à la déstabiliser, en en voilant la spécificité et le rôle social unique.

 

8 janvier 2007 – Au Corps Diplomatique

     D'autres formes d'agression à la vie sont commises parfois sous couvert de recherche scientifique. La conviction se répand que la recherche n'est soumise qu'aux lois qu'elle veut bien se donner et qu'elle n'a d'autre limite que ses propres possibilités. C'est le cas par exemple dans les tentatives de légitimer le clonage humain pour d'hypothétiques fins thérapeutiques.

 

8 janvier 2007 – Au Corps Diplomatique

     La démocratie est appelée à prendre en compte les aspirations de l'ensemble des citoyens, à promouvoir le développement dans le respect de toutes les composantes de la société, selon les principes de la solidarité, de la subsidiarité et de la justice. Il faut cependant mettre en garde contre le risque que l'exercice de la démocratie se transforme en dictature du relativisme, proposant des modèles anthropologiques incompatibles avec la nature et la dignité de l'homme.

 

8 janvier 2007 – Au Corps Diplomatique

     Les solutions armées n'aboutissent à rien.

 

8 janvier 2007 – Au Corps Diplomatique

     On ne peut faire abstraction de l'indéniable patrimoine chrétien … qui a largement contribué à modeler l'Europe des Nations et l'Europe des peuples

 

8 janvier 2007 – Au Corps Diplomatique

      C'est en respectant la personne humaine qu'il est possible de promouvoir la paix et c'est en bâtissant la paix que sont jetées les bases d'un authentique humanisme intégral. C'est ici que trouve réponse la préoccupation de tant de nos contemporains face à l'avenir. Oui, l'avenir pourra être serein si nous travaillons ensemble pour l'homme. L'homme, créé à l'image de Dieu, a une dignité incomparable; l'homme, qui est si digne d'amour aux yeux de son Créateur, que Dieu n'a pas hésité à donner pour lui son propre Fils

 

 

10 janvier 2007 – Audience Générale

     La mort d'Etienne, premier martyr du Christ, fut suivie par une persécution locale contre les disciples de Jésus (cf. Ac 8, 1), la première qui ait eu lieu dans l'Histoire de l'Eglise. Celle-ci constitua l'occasion concrète qui poussa le groupe des chrétiens juifs d'origine grecque à fuir de Jérusalem et à se disperser. Chassés de Jérusalem, ils se transformèrent en missionnaires itinérants : « Ceux qui s'étaient dispersés allèrent répandre partout la Bonne Nouvelle de la Parole » (Ac 8, 4). La persécution et la dispersion qui s'ensuit deviennent mission. L'Evangile se diffusa ainsi en Samarie, en Phénicie et en Syrie, jusqu'à la grande ville d'Antioche, où selon Luc il fut annoncé pour la première fois également aux païens (cf. Ac 11, 19-20) et où retentit aussi pour la première fois le nom de « chrétiens » (Ac 11, 26)

 

10 janvier 2007 – Audience Générale

     L'histoire d'Etienne nous dit beaucoup de choses. Par exemple, elle nous enseigne qu'il ne faut jamais dissocier l'engagement social de la charité de l'annonce courageuse de la foi. Il était l'un des sept, chargé en particulier de la charité. Mais il n'était pas possible de dissocier la charité et l'annonce. Ainsi, avec la charité, il annonce le Christ crucifié, jusqu'au point d'accepter également le martyre. Telle est la première leçon que nous pouvons apprendre de la figure de saint Etienne : charité et annonce vont toujours de pair.

 

10 janvier 2007 – Audience Générale

     La Croix reste toujours centrale dans la vie de l'Eglise et également dans notre vie personnelle. Dans l'histoire de l'Eglise ne manquera jamais la passion, la persécution. Et c'est précisément la persécution qui, selon la célèbre phrase de Tertullien, devient une source de mission pour les nouveaux chrétiens. Je cite ses paroles : « Nous nous multiplions à chaque fois que nous sommes moissonnés par vous : le sang des chrétiens est une semence » (Apologetico 50, 13 : Plures efficimur quoties metimur a vobis : semen est sanguis christianorum).

 

10 janvier 2007 – Audience Générale

     Dans notre vie la croix, qui ne manquera jamais, devient bénédiction. Et en acceptant la croix, en sachant qu'elle devient et est une bénédiction, nous apprenons la joie du chrétien également dans les moments de difficulté.

 

10 janvier 2007 – Audience Générale

     La valeur du témoignage est irremplaçable, car c'est à lui que conduit l'Evangile et de lui qui se nourrit l'Eglise.

 

11 janvier 2007 ­– Aux administrateurs de la Ville de Rome et de la Province du Lazio

     J’ai accomplie la semaine dernière une visite à la cantine de la Caritas diocésaine de Rome, sur le Colle Oppio. A cette occasion, en intitulant cette cantine à mon inoubliable prédécesseur Jean-Paul II, j'ai répété ses paroles, prononcées quinze ans plus tôt en ce même lieu: "L'homme qui souffre nous appartient". Oui, éminents représentants des Administrations de Rome et du Latium, tout homme qui souffre appartient à l'Eglise, et dans le même temps, appartient à tous ses frères en humanité. Il appartient donc, et à un titre précis, à vos responsabilités d'Administrateurs publics




11 janvier 2007 ¬– Aux administrateurs de la Ville de Rome et de la Province du Lazio
     Aujourd'hui, le mariage et la famille ont besoin d'être mieux compris dans leur valeur intrinsèque et dans leurs motivations authentiques, et dans ce but, l'engagement pastoral de l'Eglise est grand et doit encore croître.



11 janvier 2007 ¬– Aux administrateurs de la Ville de Rome et de la Province du Lazio
     Il semble …dangereux et contre-productif de soutenir les projets qui visent à attribuer à d'autres formes d'unions impropres des reconnaissances juridiques, en finissant inévitablement par affaiblir et par déstabiliser la famille légitime fondée sur le mariage.

 

14 janvier 2007 – Angelus

     Nous pouvons tourner notre regard vers la sainte Famille de Nazareth, icône de toutes les familles, car celle-ci reflète l'image de Dieu conservée dans le cœur de toute famille humaine, même lorsque celle-ci est affaiblie et parfois défigurée par les épreuves de la vie.

 

14 janvier 2007 – Angelus

     La famille migrante est de manière spéciale une ressource, si elle est respectée en tant que telle, si elle ne subit pas de déchirements irréparables et si elle peut demeurer unie ou se réunir et accomplir sa mission de berceau de la vie et de premier lieu d'accueil et d'éducation de la personne humaine

 

14 janvier 2007 – Angelus

     L'Évangile …nous invite à contempler, à travers le miracle de Cana, Jésus, véritable époux de l'Église. Le Christ aime son Église ; il lui découvre le sens véritable de l'existence humaine, il la purifie et lui partage son bien le plus précieux. Que chacun se laisse ainsi aimer et pardonner par le Christ, vivant en intimité avec Lui.

 

 

17 janvier 2007 – Audience Générale

     Le chemin de l'unité reste assurément long et difficile ; il ne faut toutefois pas se décourager et continuer à le parcourir en comptant tout d'abord sur le soutien sûr de Celui qui, avant de partir pour le ciel, a promis aux siens : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » (Mt 28, 20).

 

17 janvier 2007 – Audience Générale

     L'unité est un don de Dieu et le fruit de l'attention de son Esprit. C'est pourquoi il est important de prier. Plus nous nous rapprochons du Christ en nous convertissant à son amour, plus nous nous rapprochons également les uns des autres.
 

 

17 janvier 2007 – Audience Générale

     La prière pour l'unité des chrétiens ne peut toutefois pas se limiter à une semaine par an. L'invocation unanime au Seigneur pour que ce se soit Lui qui réalise, selon les temps et les façons que Lui seul connaît, la pleine unité de tous ses disciples doit s'étendre à chaque jour de l'année.

 

 

 

19 janvier 2007 – A la délégation œcuménique de Finlande
     "Il fait entendre les sourds et parler les muets" (Mc 7, 37), illustre la façon dont Jésus nous libère tous de la surdité spirituelle, nous permettant d'écouter sa parole salvifique et de la proclamer aux autres. Cette mission de témoignage commun dans la parole et dans les actions nourrit notre chemin œcuménique. En nous rapprochant du Christ, en nous convertissant à sa vérité et à son amour, il nous rapproche les uns des autres.
 

 

 

19 janvier 2007 – Au Collège Capranica

     La qualité du clergé dépend du sérieux de sa formation

 

20 janvier 2007 – Au nouvel Ambassadeur de Roumanie près le Saint-Siège

     J'encourage les responsables politiques à veiller avec attention aux exigences d'une solidarité active entre toutes les couches de la population, afin d'éviter qu'à l'heure de la mondialisation ne se creuse un fossé grandissant entre les citoyens qui accèdent légitimement aux bienfaits du développement économique et ceux qui se trouvent progressivement marginalisés, voire exclus de ce processus, comme on l'observe, hélas, dans beaucoup de sociétés modernes.

 

20 janvier 2007 – Au nouvel Ambassadeur de Roumanie près le Saint-Siège

     Il importe de garantir à tous l'accès équitable à une justice indépendante et transparente, capable de lutter efficacement contre ceux qui ne respectent pas le bien commun et qui détournent les lois à leur profit. Dans cette perspective, je souhaite aussi une attention renouvelée aux familles les plus pauvres, afin qu'elles puissent élever leurs enfants dans la dignité.

 

20 janvier 2007 – Au nouvel Ambassadeur de Roumanie près le Saint-Siège

     Je souhaite que les règles qui régissent la liberté religieuse, qui est une liberté fondamentale, soient pleinement respectées.

 

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