Benoît XVI de A à Z

Confiance en Dieu

2005



19 mai 2005 - Lettre aux Evêques d'Espagne
L'Immaculée reflète la miséricorde du Père. Conçue sans péché, elle fut capable de pardonner également ceux qui abandonnèrent et blessèrent son Fils au pied de la croix. En tant qu'Avocate, elle nous aide dans nos besoins et intercède pour nous auprès de son Fils en lui disant, comme elle le fit à Cana de Galilée, "Ils n'ont pas de vin" (Jn 2, 3), confiante dans le fait que son coeur plein de bonté ne nous abandonnera pas dans un moment de difficulté. En indiquant clairement "Tout ce qu'il vous dira, faites-le" (Jn 2, 5), elle nous invite à nous approcher du Christ et, dans cette proximité, à faire l'expérience, à éprouver et à voir "combien le Seigneur est bon". De cette expérience naît dans le coeur humain une plus grande clairvoyance pour apprécier ce qui est bon, beau et vrai.



2006



1er janvier 2006 - Message pour la Journée Mondiale de la Paix
Le disciple du Christ qui se sent assailli par le mal et qui de ce fait a besoin de l'intervention libératrice du divin Maître se tourne vers Lui avec confiance, sachant bien que ce dernier « n'a pas commis le péché; que dans sa bouche on n'a pu trouver de mensonge » (1 P 2,22; cf. Is 53, 9). En effet, Jésus s'est défini comme la Vérité en personne et, parlant dans une vision au voyant de l'Apocalypse, il a déclaré sa totale aversion pour « tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge » (Ap 22, 15).



1er janvier 2006 - Homélie de la Messe
Un « sursaut » de courage et de confiance en Dieu et en l'homme est nécessaire pour parcourir le chemin de la paix.



22 janvier 2006 - Angelus
« Si deux d'entre vous, sur la terre, unissent leur voix pour demander quoi que soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux. Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux » (Mt 18, 19-20).

Que de confiance et d'espérance procurent ces paroles du Seigneur Jésus !



23 juillet 2006 - Méditation dans l'église de la paroisse de Rhêmes-Saint Georges
En constatant que la réalité de la paix existe … nous pouvons aller plus en profondeur dans le message de cette Lettre de saint Paul aux Ephésiens (cf. Ep 2, 13-18). Le Seigneur a vaincu sur la Croix. Il n'a pas vaincu avec un nouvel empire, avec une force plus puissante que celle des autres et capable de les détruire; il n'a pas vaincu à la manière des hommes, comme nous l'imaginons, avec un empire plus fort que l'autre. Il a vaincu avec un amour capable d'aller jusqu'à la mort. Telle est la nouvelle façon de vaincre de Dieu : à la violence, il n'oppose pas une violence plus forte. A la violence, il oppose précisément le contraire: l'amour jusqu'au bout, sa Croix. Telle est l'humble façon de vaincre de Dieu: avec son amour - et cela n'est possible que de cette manière - il fait obstacle à la violence. Il s'agit d'une façon de vaincre qui nous apparaît très lente, mais c'est la véritable façon de vaincre le mal, de vaincre la violence, et nous devons avoir confiance dans cette façon divine de vaincre.

Avoir confiance signifie entrer activement dans cet amour divin, participer à ce travail de pacification, pour être en harmonie avec le Seigneur lorsqu'il dit: « Heureux les pacificateurs, les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu »



15 août 2006 - Lettre aux lecteurs d'un hebdomadaire catholique allemand
L'Eglise ne vit pas de nous et de notre contribution mais elle ne vit que par l'amour du Christ, en qui nous pouvons toujours placer notre confiance.



31 août 2006 - Avec les prêtres du diocèse d'Albano
Un curé qui se trouve seul voit encore davantage les nombreuses choses qu'il y aurait à faire … il ne peut faire qu'une chose, « tamponner » … apporter une sorte d'« aide d'urgence », conscient que l'on devrait faire beaucoup plus. Je dirais alors que notre première nécessité à tous est de reconnaître avec humilité nos limites, de reconnaître que nous devons laisser faire la plupart des choses au Seigneur. …Dans la parabole du serviteur fidèle (Mt 24, 42-51) ; ce serviteur - dit le Seigneur - donne la nourriture aux autres en temps voulu. Il ne fait pas tout ensemble, mais c'est un serviteur sage et prudent, qui sait distribuer dans les différents moments ce qu'il doit accomplir dans cette situation. Il le fait avec humilité, et il est également sûr de la confiance de son maître. Ainsi, nous devons faire tout notre possible pour chercher à être sage et prudent, et également avoir confiance dans la bonté de notre « Maître », du Seigneur, car à la fin il doit lui-même guider son Eglise. Quant à nous, nous nous insérons avec notre petit don et faisons notre possible, surtout les choses qui sont toujours nécessaires: les sacrements, l'annonce de la Parole, les signes de notre charité et de notre amour.



19 octobre 2006 - Discours au Congrès de l'Eglise en Italie, à Verona
Jésus nous a dit que tout ce que nous ferions aux plus petits de ses frères, c'est à Lui que nous le ferions (cf. Mt 25, 40). L'authenticité de notre adhésion au Christ se vérifie donc en particulier dans l'amour et dans la sollicitude concrète pour les plus faibles et les plus pauvres, pour qui se trouve en plus grand danger et dans des difficultés majeures. …. Il est …plus que jamais important que tous ces témoignages de charité (dans la vie des saints) conservent toujours haut et clair leur profil spécifique, se nourrissant d'humilité et de confiance dans le Seigneur, en gardant leur liberté vis-à-vis de suggestions idéologiques et de sympathies de parti, et surtout en mesurant leur propre regard sur le regard du Christ : l'action pratique est donc importante mais notre participation personnelle aux besoins et aux souffrances de notre prochain compte encore davantage. Ainsi, … la charité de l'Eglise rend visible l'amour de Dieu dans le monde et rend ainsi convaincante notre foi dans le Dieu incarné, crucifié et ressuscité.



2007



24 janvier 2007 - Audience Générale
On peut tout obtenir en priant, lorsque l'on sait obéir avec confiance et humilité au commandement divin de l'amour et adhérer à l'aspiration du Christ pour l'unité de tous ses disciples.



3 février 2007 - Aux Instituts séculiers
A l'exemple du Christ, soyez obéissants à l'amour, soyez des hommes et des femmes doux et miséricordieux, capables de parcourir les routes du monde en ne faisant que le bien. Que vos vies placent les Béatitudes en leur centre, contredisant la logique humaine, pour exprimer une confiance inconditionnée en Dieu qui désire le bonheur de l'homme. ..Soyez des semences de sainteté, jetées à pleines mains dans les sillons de l'histoire.



4 mars 2007 - Angelus
Dans son dialogue intime avec le Père, Jésus ne sort pas de l'histoire, il ne fuit pas sa mission pour laquelle il est venu au monde, même s'il sait que pour arriver à la gloire il devra passer par la Croix. Au contraire, le Christ entre plus profondément dans cette mission, en adhérant de tout son être à la volonté du Père, et il nous montre que la vraie prière consiste précisément dans l'union de notre volonté avec celle de Dieu. Par conséquent, pour un chrétien, prier ne signifie pas s'évader de la réalité et des responsabilités qu'elle comporte, mais les assumer à fond, en faisant confiance à l'amour fidèle et inépuisable du Seigneur. …

La prière n'est pas un accessoire, une « option », mais une question de vie ou de mort. Seul en effet celui qui prie, c'est-à-dire celui qui s'abandonne à Dieu avec un amour filial peut entrer dans la vie éternelle, qui est Dieu lui-même.



1er avril 2007 - Homélie Messe des Rameaux - XXIIème JMJ
La procession du Dimanche des Rameaux, est tout d'abord un joyeux témoignage que nous rendons à Jésus Christ, dans lequel le Visage de Dieu nous a été rendu visible et grâce auquel le cœur de Dieu nous est ouvert à tous. Dans l'Evangile de Luc, le récit du début du cortège près de Jérusalem est composé en partie littéralement sur le modèle du rite du couronnement avec lequel, selon le Premier Livre des Rois, Salomon fut institué comme héritier de la royauté de David (cf. 1 R 1, 33-35). Ainsi, la procession des Rameaux est également une procession du Christ Roi: nous professons la royauté de Jésus Christ, nous reconnaissons Jésus comme le Fils de David, le véritable Salomon - le Roi de la paix et de la justice. Le reconnaître comme Roi signifie : l'accepter comme Celui qui nous indique le Chemin, celui à qui nous faisons confiance et que nous suivons. Cela signifie accepter jour après jour sa parole comme critère valable pour notre vie. Cela signifie voir en Lui l'autorité à laquelle nous nous soumettons. Nous nous soumettons à Lui, car son autorité est l'autorité de la vérité.

Le Psaume 24 [23] qui parle de la montée se termine par une liturgie d'entrée devant la porte du temple: "Portes, levez vos frontons, levez-les, portes éternelles: qu'il entre le roi de gloire". Dans l'ancienne liturgie du Dimanche des Rameaux, le prêtre, parvenu devant l'église, frappait puissamment avec un bras de la croix de la procession à la porte encore fermée, qui s'ouvrait alors. C'était une belle image du mystère de Jésus lui-même qui, avec le bois de sa croix, avec la force de son amour qui se donne, a frappé du côté du monde à la porte de Dieu; du côté d'un monde qui ne réussissait pas à trouver un accès à Dieu. Avec la croix, Jésus a ouvert toute grande la porte de Dieu, la porte entre Dieu et les hommes. A présent, celle-ci est ouverte. Mais de l'autre côté également, le Seigneur frappe avec sa croix: il frappe aux portes du monde, aux portes de nos cœurs, qui si souvent et en si grand nombre sont fermées pour Dieu. Et il nous parle plus ou moins ainsi: si les preuves que Dieu te donne de son existence dans la création ne réussissent pas à t'ouvrir à Lui; si la parole de l'Ecriture et le message de l'Eglise te laissent indifférent - alors regarde-moi, regarde le Dieu qui pour toi a souffert, qui souffre personnellement avec toi - vois que je souffre par amour pour toi ouvre-toi à moi, ton Seigneur et ton Dieu.

Tel est l'appel, qu'en cette heure, nous laissons pénétrer dans notre cœur. Que le Seigneur nous aide à ouvrir la porte de notre cœur, la porte du monde, afin que Lui, le Dieu vivant, puisse à travers son Fils arriver dans notre temps, atteindre notre vie.



15 avril 2007 - Homélie Messe 80 ans du Saint-Père Benoit XVI
Devant lui, nous portons une responsabilité, mais en même temps, il nous donne la confiance, parce que dans sa justice transparaît toujours la Miséricorde, et la bonté avec laquelle il accepte aussi notre faiblesse, et nous met debout, si bien que peu à peu nous pouvons apprendre à marcher droit.

Le Seigneur souffle sur ses disciples. Il leur accorde son Esprit - l'Esprit saint : « A qui vous remettrez les péchés, il leur seront remis... ». L'Esprit de Jésus Christ est puissance de pardon. Il est puissance de la Miséricorde divine. De là la possibilité de recommencer « da capo » - toujours de nouveau. L'amitié de Jésus Christ est l'amitié de Celui qui fait de nous des personnes qui pardonnent, de Celui qui nous pardonne aussi à nous, nous relève continuellement de notre faiblesse et nous éduque ainsi, répand en nous la conscience du devoir intérieur de l'amour, du devoir de correspondre à sa confiance par notre fidélité.



21 avril 2007 - Aux jeunes et aux Malades à Pavie, depuis le balcon de l'évêché.
Chers jeunes, le Christ ressuscité renouvelle à chacun de vous son invitation à le suivre. N'hésitez pas à avoir confiance en Lui; rencontrez-le, écoutez-le, aimez-le de tout votre cœur; dans l'amitié avec Lui, ressentez la véritable joie qui donne un sens et une valeur à l'existence.



17 juin 2007, avec les jeunes, à Assise ; à l'occasion du 8ème centenaire de la conversion de Saint François.
Chers jeunes: laissons le Christ venir à notre rencontre! Ayons confiance en Lui, écoutons sa Parole. En lui, il n'y a pas seulement un être humain fascinant. Certes, il est pleinement homme, et en tout semblable à nous, à l'exception du péché (cf. He 4, 15). Mais il est également bien davantage: Dieu s'est fait homme en Lui et il est donc l'unique Sauveur, comme le dit son nom lui-même: Jésus, c'est-à-dire "Dieu sauve".



15 août 2007 - Homélie Messe Solennité de l'Assomption
La fête de l'Assomption est l'invitation à avoir confiance en Dieu.



1er septembre 2007 - Rencontre avec 500 000 jeunes au sanctuaire marial de lorette.
En communion avec Marie, avec tous les saints, en communion avec le Christ, nous pouvons faire quelque chose d'essentiel et je vous encourage et je vous invite à avoir confiance dans le Christ, à avoir confiance en Dieu.

Dites à Jésus : voilà, je suis ici, je ne suis pas encore comme tu me voudrais; je n'arrive pas non plus à me comprendre moi-même entièrement, mais avec ton aide, je suis prêt à te suivre. Seigneur Jésus, ce soir, je voudrais te parler, en adoptant l'attitude intérieure et l'abandon confiant de cette jeune femme qui, il y a plus de deux mille ans, prononça son "oui" au Père qui la choisissait pour être ta Mère. Le Père la choisit car elle était docile et obéissante à sa volonté. Comme elle, comme la petite Marie, que chacun de vous, chers jeunes amis, dise avec foi à Dieu: Me voici, "qu'il advienne de moi selon ta parole".

Malheureusement aujourd'hui, une existence pleine et heureuse est souvent considérée par beaucoup de jeunes comme un rêve difficile, et parfois presque irréalisable. Un grand nombre de jeunes de votre âge regardent l'avenir avec appréhension et se posent de nombreuses questions. Ils se demandent préoccupés: comment s'insérer dans une société marquée par de nombreuses et graves injustices et souffrances? Comment réagir à l'égoïsme et à la violence qui semblent parfois prévaloir? Comment donner un sens plein à la vie? Avec amour et conviction, je vous répète à vous, jeunes ici présents, et à travers vous, aux jeunes de votre âge du monde entier: n'ayez pas peur, le Christ peut combler les aspirations les plus profondes de votre cœur! Existe-t-il des rêves irréalisables lorsqu'ils sont suscités et cultivés dans le cœur par l'Esprit de Dieu? Notre enthousiasme peut-il être freiné lorsque nous sommes unis au Christ? Rien, ni personne, dirait l'apôtre Paul, ne pourra jamais nous séparer de l'amour de Dieu, dans le Christ Jésus, notre Seigneur (cf. Rm 8, 35-39).

Ce soir, laissez-moi vous répéter: chacun de vous peut accomplir de grandes choses s'il demeure uni au Christ. Voilà pourquoi, chers amis, vous ne devez pas avoir peur de rêver les yeux ouverts de grands projets de bien et vous ne devez pas vous laisser décourager par les difficultés. Le Christ a confiance en vous et désire que vous puissiez réaliser tous vos rêves les plus nobles et les plus élevés d'authentique bonheur. Rien n'est impossible à celui qui a confiance en Dieu et s'en remet à Lui. Regardez la jeune Marie! L'Ange lui annonça quelque chose de véritablement inconcevable: participer de la façon la plus directe possible au plus grandiose des desseins de Dieu, le salut de l'humanité. Face à cette proposition, Marie fut troublée, ressentant toute la petitesse de son être face à la toute-puissance de Dieu; et elle se demanda: comment cela est-il possible? Pourquoi précisément moi? Toutefois, prête à accomplir la volonté divine, elle prononça promptement son "oui", qui changea sa vie et l'histoire de l'humanité tout entière. C'est grâce à son "oui" que nous nous retrouvons réunis nous aussi ici ce soir.

Je me demande et je vous demande: les questions que Dieu nous adressent, aussi exigeantes qu'elles puissent nous sembler, pourront-elles jamais égaler ce qui fut demandé à la jeune Marie? Chers garçons et filles, apprenons de Marie à prononcer notre "oui", car elle sut véritablement ce que signifie répondre généreusement aux questions du Seigneur. Chers jeunes, Marie connaît vos aspirations les plus nobles et profondes. Elle connaît bien, surtout, votre grand désir d'amour, votre besoin d'aimer et d'être aimés. En vous tournant vers elle, en la suivant docilement, vous découvrirez la beauté de l'amour, non pas d'un amour "jetable", passager et trompeur, prisonnier d'une mentalité égoïste et matérialiste, mais de l'amour véritable et profond. Au plus profond de son cœur, chaque garçon et chaque fille qui affronte la vie, cultive le rêve d'un amour qui donne un sens plein à son avenir. Pour de nombreuses personnes, cela se réalise dans le choix du mariage et dans la création d'une famille où l'amour entre un homme et une femme est vécu comme un don réciproque et fidèle, comme un don définitif, scellé par le "oui" prononcé devant Dieu le jour du mariage, un "oui" pour toute la vie. Je sais bien que ce rêve est toujours moins facile à réaliser aujourd'hui. Combien d'échecs de l'amour autour de nous! Combien de couples baissent la tête, renoncent et se séparent! Combien de familles brisées! Combien de jeunes, même parmi vous, ont assisté à la séparation et au divorce de leurs parents! A ceux qui se trouvent dans des situations si délicates et complexes, je voudrais dire ce soir: la Mère de Dieu, la communauté des croyants et le Pape sont proches de vous et prient afin que la crise qui marque les familles de notre époque ne devienne pas un échec irréversible. Puissent les familles chrétiennes, avec le soutien de la grâce divine, demeurer fidèles à l'engagement solennel d'amour pris avec joie devant le prêtre et la communauté chrétienne, le jour solennel du mariage.

Face à tant d'échecs, il n'est pas rare de se demander: serais-je meilleur que mes amis et mes parents qui ont essayé, et qui ont échoué? Pourquoi moi, précisément moi, devrais-je réussir là où tant d'autres renoncent? Cette peur humaine peut freiner également les esprits les plus courageux, mais en cette nuit qui nous attend, au seuil de sa Sainte Maison, Marie répétera à chacun de vous, chers jeunes amis, les paroles qu'elle-même entendit prononcer par l'Ange: Ne craignez rien! N'ayez pas peur! L'Esprit Saint est avec vous et ne vous abandonne jamais. Rien n'est impossible à celui qui a confiance en Dieu.



8 septembre 2007 - Homélie Messe au Sanctuaire Marial de Mariazell
"Montre-nous Jésus!". Nous prions ainsi aujourd'hui de tout notre cœur; nous prions ainsi également en d'autres moments, intérieurement à la recherche du Visage du Rédempteur. "Montre-nous Jésus!". Marie répond, en nous le présentant tout d'abord comme un enfant. Dieu s'est fait petit pour nous. Dieu ne vient pas avec la force extérieure, mais il vient dans l'impuissance de son amour, qui constitue sa force. Il se donne entre nos mains. Il nous demande notre amour. Il nous invite à devenir nous aussi petits, à descendre de nos trônes élevés et à apprendre à être des enfants devant Dieu. Il nous offre le "Toi". Il nous demande d'avoir confiance en Lui et d'apprendre ainsi à vivre dans la vérité et dans l'amour. L'Enfant Jésus nous rappelle naturellement aussi tous les enfants du monde, à travers lesquels il veut venir à notre rencontre. Les enfants qui vivent dans la pauvreté; qui sont exploités comme soldats; qui n'ont jamais pu faire l'expérience de l'amour de leurs parents; les enfants malades et qui souffrent, mais aussi ceux qui sont joyeux et sains. L'Europe est devenue pauvre en enfants: nous voulons tout pour nous-mêmes, et peut-être n'avons-nous pas tellement confiance en l'avenir. Mais la terre ne sera privée d'avenir que lorsque s'éteindront les forces du cœur humain et de la raison illuminée par le cœur - quand le visage de Dieu ne resplendira plus sur la terre. Là où se trouve Dieu, là se trouve l'avenir.



16 septembre 2007 - Angélus
Que la Vierge Marie, Mère de Miséricorde, nous obtienne le don de toujours mettre notre confiance dans l'amour de Dieu et nous aide à être miséricordieux comme notre Père qui est aux cieux.



16 septembre 2007 - Après l'Angélus, aux francophones
Puissiez-vous contempler le Visage miséricordieux de notre Père des cieux, que Jésus nous présente dans la parabole du Fils prodigue. Ainsi, vous serez poussés à vous tourner avec toujours plus de confiance vers Dieu, notamment par le sacrement de la Réconciliation, que je vous invite à pratiquer régulièrement.


2008



23 février 2008 - Audience au Diocèse de Rome, sur l'éducation
Dieu qui nous a créés est l'hôte secret de nos cœurs. Il éclaire de l'intérieur notre intelligence, Il oriente vers le bien notre liberté, dont nous ressentons souvent la fragilité et l'inconstance, Il est la véritable espérance et le fondement solide de notre vie. C'est avant tout en Lui, que nous pouvons avoir confiance.



9 avril 2008 - Au terme de l'Audience Générale
J'exhorte chacun à vivre intensément ce temps pascal, en témoignant de la joie que le Christ mort et ressuscité donne à ceux qui se confient à lui.



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