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Evangéliser la Vie

26 novembre 2022 - une proposition d'une Veillée de prière pour la vie

Publiée le 25-11-2022

Veillée pour la vie 2022

 

2 Chants de louange et un chant à l’Esprit Saint

Lecture du Deutéronome 30, 11 - 20

Cette loi que je te prescris aujourd’hui n’est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton atteinte.

Elle n’est pas dans les cieux, pour que tu dises : « Qui montera aux cieux nous la chercher ? Qui nous la fera entendre, afin que nous la mettions en pratique ? »

Elle n’est pas au-delà des mers, pour que tu dises : « Qui se rendra au-delà des mers nous la chercher ? Qui nous la fera entendre, afin que nous la mettions en pratique ? »

Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton c½ur, afin que tu la mettes en pratique.

Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur. 

Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.

Mais si tu détournes ton c½ur, si tu n’obéis pas, si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, je vous le déclare aujourd’hui : certainement vous périrez, vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession quand vous aurez passé le Jourdain.

Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance,

en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui ; c’est là que se trouve ta vie, une longue vie sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob."

 

 

 

Prédication

 

Exposition du Saint Sacrement

¯ Seigneur Jésus, tu es présent dans ton Eucharistie      IEV 311

 

Je crois en Dieu

Pater – 3 Ave – Gloire au Père

 

I.          1er mystère joyeux – l’Annonciation                

       thème de la dizaine : l’accueil et le respect de la vie

 

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu pour annoncer à Marie qu’elle allait concevoir et enfanter le Fils de Dieu pour en être la mère selon la chair.

 

St Jean-Paul II l’Evangile de la vie n°102
 

Pour accueillir « la Vie » au nom de tous et pour le bien de tous, il y eut Marie, la Vierge Mère : elle a donc avec l'Evangile de la vie des liens personnels très étroits. Le consentement de Marie à l'Annonciation et sa maternité se trouvent à la source même du mystère de la vie que le Christ est venu donner aux hommes (cf. Jn 10, 10). Par son accueil, par sa sollicitude pour la vie du Verbe fait chair, la condamnation à la mort définitive et éternelle a été épargnée à la vie de l'homme.

C'est pourquoi Marie, comme l'Eglise dont elle est la figure, est la mère de tous ceux qui renaissent à la vie. Elle est vraiment la mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes ; et en l'enfantant, elle a en quelque sorte régénéré tous ceux qui allaient en vivre.

 

Prions Dieu, par l’intercession de Marie, de nous aider à nous ouvrir ce soir au mystère de la dignité de toute vie humaine ; demandons de savoir l’accueillir et d’en prendre soin en toute circonstance, tout particulièrement dans cette dizaine, la vie naissante.

 

Notre Père     10 Je vous salue, Marie                    Gloire au Père
 

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.

¯Laudate omnes gentes, Laudate omnes gentes, laudate Dominum.  repris 3 fois

Louez le Seigneur tous les peuples.

 

Temps de silence

 

II.         2ème mystère douloureux : la flagellation      

        Thème de la dizaine : la souffrance et la douleur

 

Les hommes qui gardaient Jésus le bafouaient et le battaient. Lc 22, 63

 

St Jean Paul II – Salvifici doloris
La médecine, en tant que science et en même temps comme art de soigner, découvre encore et toujours plus sur le vaste terrain […) de la souffrance humaine … L'homme souffre de diverses manières (…) La souffrance est quelque chose d'encore plus ample que la maladie, de plus complexe et en même temps plus profondément enraciné dans l'humanité elle-même. Il y a la souffrance physique et la souffrance morale. Cette distinction se fonde sur la double dimension de l'être humain mais c’est toujours une personne humaine qui souffre, que ce soit dans son âme ou dans son corps.
 

On peut, jusqu'à un certain point, employer comme synonymes les mots « souffrance » et « douleur ». Il y a souffrance physique lorsque « le corps fait mal » d'une façon ou d'une autre, tandis que la souffrance morale est une « douleur de l'âme », une douleur de nature spirituelle.

 

St Jean Paul II – Evangelium vitae n°65
Dans la médecine moderne, ce qu'on appelle les « soins palliatifs » prend une particulière importance ; ces soins sont destinés à rendre la souffrance plus supportable dans la phase finale de la maladie et à rendre possible en même temps pour le patient un accompagnement humain approprié.

 

Il est licite de supprimer la douleur au moyen de narcotiques, même avec pour effet d'amoindrir la conscience et d'abréger la vie, « s'il n'existe pas d'autres moyens, et si, dans les circonstances données, cela n'empêche pas l'accomplissement d'autres devoirs religieux et moraux ». Dans ce cas, en effet, la mort n'est pas voulue ou recherchée, bien que pour des motifs raisonnables on en courre le risque : on veut simplement atténuer la douleur de manière efficace en recourant aux analgésiques dont la médecine permet de disposer. Toutefois, « il ne faut pas, sans raisons graves, priver le mourant de la conscience de soi» : à l'approche de la mort, les hommes doivent être en mesure de pouvoir satisfaire à leurs obligations morales et familiales, et ils doivent surtout pouvoir se préparer en pleine conscience à leur rencontre définitive avec Dieu.

 

Dans ce mystère où nous contemplons Jésus fouetté jusqu’au sang et soumis aux plus grandes souffrances physiques, nous contemplons son âme saisie par la plus grande douleur. Nous Lui confions toutes les personnes qui, en ce moment, souffrent dans leur corps et dans leur âme.

 

Notre Père     10 Je vous salue, Marie                    Gloire au Père
 

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.

 

¯ En Toi, j’ai mis ma confiance, ô Dieu très Saint

 

Temps de silence

 

 

 

 

III.        3ème mystère douloureux : le couronnement d’épines 

thème de la dizaine :  la tentation de l’orgueil :vouloir se saisir du fruit de l’arbre de la vie

 

Les soldats tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur la tête de Jésus. Mt 27, 29

 

De la lettre pastorale des évêques de France du 8 novembre 2022

 

L’« aide active à mourir » permettrait évidemment de supprimer toute souffrance, mais elle franchirait l’interdit que l’humanité trouve au fond de son être et que confirme la Révélation de Dieu sur la montagne : « Tu ne tueras pas » (Ex 20,13 ; Dt 5,17). Donner la mort pour supprimer la souffrance n’est ni un soin ni un accompagnement : c’est au contraire supprimer la personne souffrante et interrompre toute relation. C’est « une grave violation de la Loi de Dieu ». C’est une grave transgression d’un interdit qui structure notre vie sociale : nos sociétés se sont organisées en restreignant toute atteinte à la vie d’autrui. Pratiquer l’« aide active à mourir » est et sera la cause d’autres souffrances, en particulier celle du remords et de la culpabilité qui rongent insidieusement le c½ur de l’être humain ayant consenti à faire mourir son semblable, jusqu’à ce qu’il rencontre la miséricorde du Dieu Vivant.

 

Dans cette dizaine où nous contemplons Jésus couronné d’épines, moqué et bafoué par les hommes qui ne respectent pas Dieu, nous demandons la grâce d’être préservé de l’orgueil. Ne nous laisse pas entrer, Seigneur, dans cette tentation qui nous conduirait à décider de notre vie ou de notre mort.

 

Notre Père     10 Je vous salue, Marie                    Gloire au Père
 

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.

 

¯ Chant :       R. Si tu savais le don de Dieu

 

Temps de silence

 

IV -      5ème mystère douloureux – Jésus meurt sur la Croix

Thème de la dizaine : accompagner et soutenir ceux qui meurent

 

Inclinant la tête, Jésus remit l’esprit. Jn 19, 30

 

De la lettre pastorale des évêques de France du 8 novembre 2022

 

Il est beau « de « savoir demeurer », de veiller avec ceux qui souffrent de l’angoisse de mourir, de « consoler », c’est-à-dire d’être avec dans la solitude, d’être une présence partagée qui ouvre à l’espérance [12]. » Il est beau de préparer le malade à voir Dieu.  (…) Quand cela est possible (…), la célébration des sacrements de la Réconciliation, de l’Onction des malades et de l’Eucharistie est une étape très belle. N’oublions pas la communion reçue en viatique, c’est-à-dire au moment du passage vers le Père : elle est plus que jamais « semence de vie éternelle et puissance de résurrection ». Et quand cela n’est pas possible, croyons à la valeur de la prière auprès d’un mourant, même silencieuse.

 

Mettre la main sur la durée de notre vie, choisir l’heure de notre mort, s’en faire le complice, ce serait revenir sur l’engagement pris en notre saint Baptême. En lui, nous avons été plongés dans la mort et la résurrection de Jésus afin que, comme lui, nous vivions une « vie nouvelle » (cf. Rm 6,3-4). Par le Baptême, nous sommes purifiés et consacrés dans l’Esprit Saint pour offrir avec Jésus, chaque instant donné par Dieu durant notre vie sur la terre. (…) Notre Baptême est la vraie source de nos « directives anticipées.

 

Alors que nous contemplons Jésus crucifié et que nous voyons, au pied de la Croix, Marie et le disciple que Jésus aimait, se tenir silencieux dans la prière, nous demandons la grâce de savoir, nous aussi, nous tenir auprès de ceux qui souffrent et qui meurent afin de les accompagner et les soutenir.

Notre Père     10 Je vous salue, Marie                    Gloire au Père
 

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.

 

¯ Chant : Ubi caritas et amor, ubi caritas, Deus ibi est. Là où sont amour et charité, Dieu est présent.

 

 

V-        1er mystère glorieux – la Résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ d’entre les morts

Thème de la dizaine : croire à la Résurrection de la chair et à la vie éternelle.

 

Après que je serai ressuscité, je vous précèderai en Galilée. Mt 26, 32

 

De la lettre pastorale des évêques de France du 8 novembre 2022

 

Notre âme humaine est « spirituelle et immortelle ». « Notre désir du bonheur s’accomplira pleinement dans la vision et la béatitude de Dieu ». Sachons regarder déjà le passage de notre mort comme l’ultime « pâque » de nos vies. Ce passage est déjà éclairé par la Pâque de Jésus : Il est tout entier passé de la mort à la vie. Sa résurrection l’atteste pleinement. C’est pourquoi saint Paul peut affirmer : « Si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur » (1 Co 15, 17).

 

Saint François d’Assise osait chanter : « Loué sois-tu pour notre s½ur la mort corporelle à qui nul homme vivant ne peut échapper. » Même si notre société cache la mort et la regarde peu en face, celle-ci est la compagne de nos vies et nous rappelle fraternellement son issue. En Jésus-Christ, « premier-né d’entre les morts » (Col 1,18 ; Ap 1,5), la mort devient bienheureuse. « Dans le Christ, tous recevront la vie », enseigne saint Paul (1 Co 15,22). Telle est la magnifique espérance chrétienne.

 

En contemplant Jésus ressuscité, demandons-Lui la grâce de grandir dans la foi en notre propre résurrection.

 

Notre Père     10 Je vous salue, Marie                    Gloire au Père
 

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.

 

Prière pour la vie 

       Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre, Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon, remplissez nos c½urs de joie face aux merveilles de votre création. Ouvrez nos yeux à la présence de Jésus, votre Fils bien-aimé, en toute personne que nous rencontrons, surtout les plus faibles et les plus vulnérables. Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin, par la pauvreté et les privations,
inspirez-nous des gestes d’amour et de compassion. Mettez en nous la force de votre Esprit Saint pour que nous travaillions ensemble, et toujours, à défendre la dignité humaine.
Aidez-nous à bâtir une culture de la vie : une culture où chaque être humain, qui est votre enfant, soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle, et dans toutes les circonstances de sa vie. Amen
.

 


¯Tantum ergo Sacramentumveneremur cernui :

Et antiquum documentumnovo cedat ritui:

Praestet fides supplementumsensuum defectui.

Genitori, Genitoquelaus et Jubilatio,

Salus, honor, virtus quoquesit et benedictio:

Procedenti ab utroquecompar sit laudatio.Amen.


 

Oraison,

Bénédiction du Très Saint Sacrement et louanges divines

 

Chant final

 

 

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