Evangéliser la Vie

Le miracle, attribué à l’intercession de don Mario, concerne la guérison de la petite Raffaella Di Grigoli, admise à l’hôpital « Valduce » de Côme, dans le Nord de l’Italie, parce qu’elle souffrait d’une anomalie du côlon caractérisée par un allongement anormal, indique Vatican News en italien du 24 novembre 2020. L’événement remonte à 1975 et la femme guérie est ensuite devenue la mère d’une petite fille en parfaite santé en 2005.

L’initiative de recourir à l’invocation de don Mario a été prise par la tante maternelle, qui a organisé une neuvaine et a également informé la sœur de don Ciceri de la maladie de sa nièce. La sœur a donné à la famille de Raffaella un foulard appartenant au prêtre. La mère de Raffaella a apporté le foulard à l’hôpital et l’a placé plusieurs fois comme relique sur le corps de sa fille. La fille a été guérie et le lien entre l’invocation et la guérison de la petite Raffaella a été démontré.

Qui est l'Abbé Mario Ciceri ?

Mario Ciceri est né dans une famille des agriculteurs le 8 septembre 1900 à Veduggio (Milan), ville de la Brianza qui comptait alors environ 1500 habitants, lit-on dans sa biographie sur le site de l’Association Mario Ciceri.

À l’âge de 8 ans, il a exprimé son désir de devenir prêtre ce que demandait plusieurs années d’études. Il a commencé ses études au collège Gervasoni de Valnegra, à Bergame, et, en octobre 1918, il s’est installé au Collège Rotondi de Gorla Minore en tant que «préfet» des collégiens; il a ensuite suivi les années de théologie au séminaire de Porta Venezia à Milan.

Ordonné prêtre le 14 juin 1924, il a été nommé coadjuteur de la paroisse Sant’Antonino Martire à Brentana di Sulbiate, où il était resté toute sa vie, se consacrant notamment aux jeunes, à la direction di patronage, fondant une « Schola cantorum » et donnant de l’élan à l’Action catholique.

Outre les jeunes, don Mario soignait des malades, en particulier les plus pauvres. Dans le village, les histoires de ses milliers de services envers eux sont devenues presque légendaires. Même pendant la Seconde Guerre mondiale, il a mené de nombreuses œuvres de charité en faveur des nécessiteux, des jeunes partis au front, des juifs et de ceux recherchés par les soldats nazis, au point de risquer sa vie pour protéger ceux qui fuyaient les camps de concentration.

Il est mort, à 44 ans, le 4 avril 1945, des suites d’un accident de vélo: il a offert sa vie pour la fin de la guerre, le retour des soldats chez eux et la conversion des pécheurs.

Le décret sur le caractère héroïque de ses vertus a été promulgué le 1er décembre 2016.