Benoît XVI de A à Z

Les petites phrases de Benoit XVI - 2010

Petites phrases de Benoit  XVI  2010

 

 

 

8 février 2010 – Au Conseil pontifical pour la Famille

     Ce n'est qu'en plaçant le Christ au centre de l'existence personnelle et du couple qu'il est possible de vivre l'amour authentique et d'en faire don aux autres: « Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit; car hors de moi vous ne pouvez rien faire » nous rappelle Jésus (Jn 15, 5).

 

8 février 2010 – Au Conseil pontifical pour la Famille

      C'est précisément la famille, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, qui est l'aide la plus grande qui puisse être offerte aux enfants.

 

8 février 2010 – Au Conseil pontifical pour la Famille

     L'absence de sérénité dans le milieu familial, la division du couple de parents, et en particulier la séparation et le divorce ne sont pas sans conséquence pour les enfants,

 

8 février 2010 – Au Conseil pontifical pour la Famille

     Soutenir la famille et promouvoir son véritable bien, ses droits, son unité et sa stabilité est la meilleure façon de préserver les droits et les exigences authentiques des mineurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 février 2010 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

     Par la grâce de Dieu accueillie et vécue dans la vie de chaque jour, l'expérience de la maladie et de la souffrance peut devenir une école d'espérance.

 

 

11 février 2010 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

     Je tiens à ajouter que, en ce moment historique et culturel actuel, on ressent encore plus l'exigence d'une présence ecclésiale attentive et étendue auprès des malades, ainsi qu'une présence dans la société qui soit capable de transmettre de façon efficace les valeurs évangéliques pour protéger la vie humaine à toutes ses étapes, de sa conception à sa fin naturelle.

    

 

 

 

11 février 2010 – Homélie de la Messe pour les malades

     Dans l'Evangile, la guérison du corps est le signe de la guérison plus profonde qu'est la rémission des péchés (cf. Mc 2, 1-12).

 

11 février 2010 – Homélie de la Messe pour les malades

     Le Magnificat n'est pas le cantique de ceux auxquels la fortune sourit qui ont toujours "le vent en poupe"; c'est plutôt l'action de grâce de ceux qui connaissent les drames de la vie, mais qui placent leur confiance dans l'œuvre rédemptrice de Dieu

 

11 février 2010 – Homélie de la Messe pour les malades

     Ceux qui passent beaucoup de temps aux côtés des personnes souffrantes, connaissent l'angoisse et les larmes, mais également le miracle de la joie, fruit de l'amour.

 

 

11 février 2010 – Homélie de la Messe pour les malades

     Lorsque la Parole de Dieu parle de guérison, de salut, de santé du malade, elle conçoit ces concepts de façon intégrale en ne séparant jamais l'âme du corps:  un malade guéri par la prière du Christ, à travers l'Eglise, est une joie sur la terre et au ciel, les prémisses de vie éternelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 février 2010 – A l’Académie Pontificale pour la Vie

     Les questions de bioéthique mettent souvent au premier plan le rappel de la dignité de la personne, un principe fondamental que la foi en Jésus Christ crucifié et ressuscité a toujours défendu, surtout lorsqu'il est négligé quand il s'agit de sujets plus simples et sans défense: Dieu aime chaque être humain de façon unique et profonde. Comme toute discipline, la bioéthique aussi a besoin d'un rappel capable de garantir une lecture cohérente des questions éthiques, qui, inévitablement, sont soulevées par les conflits d'interprétation possibles. C'est dans cet espace que s'ouvre le rappel normatif à la loi morale naturelle. La reconnaissance de la dignité humaine, en effet, en tant que droit inaliénable, trouve son premier fondement dans cette loi – qui n'est pas écrite par la main de l'homme, mais est inscrite par le Dieu Créateur dans le cœur de l'homme –, que toutes les législations sont appelées à reconnaître comme inviolable et que toute personne est tenue de respecter et de promouvoir (cf. Catéchisme de l'Eglise catholique, nn. 1954-1960). Sans le principe fondamental de la dignité humaine, il serait très difficile de trouver une source des droits de la personne, et impossible d'arriver à un jugement éthique face aux conquêtes de la science qui interviennent directement dans la vie humaine.

 

 

13 février 2010 – A l’Académie Pontificale pour la Vie

     Il n'existe pas de compréhension de la dignité humaine liée seulement à des éléments extérieurs comme le progrès de la science, les étapes de la formation de la vie humaine, ou une piété facile devant des situations limites. Lorsque l'on invoque le respect de la dignité de la personne, il est fondamental qu'il soit complet, total, et sans contraintes, sauf celle de reconnaître que l'on se trouve toujours devant une vie humaine.

 

 

13 février 2010 – A l’Académie Pontificale pour la Vie

    Conjuguer bioéthique et loi morale naturelle permet de vérifier au mieux le rappel nécessaire et incontournable à la dignité que possède la vie humaine de façon intrinsèque, dès son premier instant jusqu'à sa fin naturelle.

 

 

13 février 2010 – A l’Académie Pontificale pour la Vie

     L'histoire a montré combien dangereux et délétère peut être un Etat qui légifère sur des questions qui touchent la personne et la société en prétendant être lui-même la source et le principe de l'éthique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Tout trouve son sens dans le Christ.

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Dans le Christ lui-même, tout est synthétisé, purifié et guidé à son terme, à sa véritable essence.

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Telle est la mission du prêtre: allier, relier ces deux réalités apparemment aussi séparées, c'est-à-dire le monde de Dieu – éloigné de nous, souvent méconnu de l'homme – et notre monde humain.

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Le prêtre doit être du côté de Dieu; et ce n'est que dans le Christ que ce besoin, cette situation de la médiation se réalise pleinement.

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Un prêtre doit être véritablement un homme de Dieu, il doit connaître Dieu de près, et il le connaît en communion avec le Christ.

 

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Notre être, notre vie, notre cœur, doivent être fixés sur Dieu, sur ce point dont nous ne devons pas nous détacher, et cela se réalise, se renforce jour après jour, même à travers de brèves prières dans lesquelles nous nous relions à Dieu et nous devenons toujours plus hommes de Dieu, qui vivent dans sa communion et peuvent ainsi parler de Dieu et conduire à Dieu.

 

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Nous savons que l'être humain est blessé et la question de « ce qu'est l'homme » est obscurcie par le fait du péché, qui a blessé la nature humaine jusque dans ses profondeurs. Ainsi, on dit: « il a menti », « il est humain »; « il a volé », « il est humain »; mais cela n'est pas la véritable nature de l'être humain. Humain signifie être généreux, être bon, être homme de la justice, de la véritable prudence, de la sagesse. Donc sortir, avec l'aide du Christ, de cet assombrissement de notre nature pour arriver à être véritablement humain à l'image de Dieu, est un processus de vie qui doit commencer dans la formation au sacerdoce, mais qui doit se réaliser ensuite et continuer tout au long de notre existence.

 

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Le péché n'est jamais solidarité, mais il est toujours une désolidarisation, il est une manière de prendre la vie pour soi-même, au lieu de la donner.

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Le sacerdoce n'est pas quelque chose qui dure quelques heures, mais il se réalise précisément dans la vie pastorale, dans ses souffrances et dans ses faiblesses, dans ses tristesses et naturellement également dans ses joies. Nous devenons ainsi toujours plus des prêtres en communion avec le Christ.

 

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Obéissance. C'est un mot qui ne nous plaît pas, à notre époque. L'obéissance apparaît comme une aliénation, comme une attitude servile. La personne n'utilise pas sa liberté, sa liberté se soumet à une autre volonté, la personne n'est donc plus libre, mais elle est déterminée par un autre, alors que l'autodétermination, l'émancipation serait la véritable existence humaine. Au lieu du terme « obéissance », nous voulons comme parole-clef anthropologique celle de « liberté ». Mais en considérant de près ce problème, nous voyons que les deux choses vont de pair: l'obéissance du Christ est la conformation de sa volonté à la volonté du Père; c'est une manière de porter la volonté humaine à la volonté divine, à la conformation de notre volonté avec la volonté de Dieu.

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     La volonté de Dieu n'est pas une volonté tyrannique, ce n'est pas une volonté qui est hors de notre être, mais c'est précisément la volonté créatrice, c'est précisément le lieu où nous trouvons notre véritable identité.

 

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

          Dieu nous a créés et nous sommes nous-mêmes si nous sommes conformes à sa volonté; ainsi seulement nous entrons dans la vérité de notre être et nous ne sommes pas aliénés. Au contraire, l'aliénation naît, précisément, lorsque l'on sort de la volonté de Dieu, parce que ce cette manière, nous sortons du dessein de notre être, nous ne sommes plus nous-mêmes et nous tombons dans le vide. En vérité, l'obéissance à Dieu, c'est-à-dire la conformité, la vérité de notre être, est la vraie liberté, parce que c'est la divinisation.

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     La rédemption est toujours ce processus de porter la volonté humaine dans la communion avec la volonté divine.

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     Etre serviteur de l'Eucharistie, c'est donc la profondeur du mystère sacerdotal.

 

 

18 février 2010 – Rencontre avec les prêtres de Rome

     A partir du paganisme, il existe aussi une route vers le Christ et que les critères sont: adorer le Dieu Très-Haut, cultiver la justice et la paix, et vénérer Dieu de manière pure. Ainsi, avec ces éléments fondamentaux, le paganisme est lui aussi un chemin vers le Christ, il rend, d'une certaine manière, présente la lumière du Christ.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     Sacrement signifie que, en premier lieu, ce ne sont pas nous les hommes qui faisons quelque chose, mais c’est d’abord Dieu, qui, par son agir, vient à notre rencontre, nous regarde et nous conduit vers Lui.

 

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     L’huile d’olive a une vaste signification. Elle est nourriture, elle est médicament; elle donne beauté, entraîne pour la lutte et procure vigueur.

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     Dans les divers sacrements, l’huile consacrée est toujours signe de la miséricorde de Dieu.

 

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     L’onction d’huile pour le sacerdoce signifie toujours aussi la charge de porter la miséricorde de Dieu aux hommes.

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

       L’huile de la miséricorde ne devrait jamais manquer dans la lampe de notre vie.

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     Le Christ ne triomphe pas par l’épée, mais par la Croix. Il triomphe en dépassant la haine. Il triomphe par la force de son plus grand amour.

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     Le fait que l’huile rende fort pour le combat appartient aussi à son symbolisme. Cela ne s’oppose pas au thème de la paix, mais en fait partie. Le combat des chrétiens consistait et consiste, non dans l’usage de la violence, mais dans le fait qu’ils étaient et sont toujours prêts à souffrir pour le bien, pour Dieu. Il consiste dans le fait que les chrétiens, en bons citoyens, respectent le droit et font ce qui est juste et bon. Il consiste dans le fait qu’ils refusent de faire ce qui, dans les dispositions juridiques en vigueur, n’est pas un droit, mais une injustice. Le combat des martyrs résidait dans leur ‘non’ concret à l’injustice: rejetant toute participation au culte idolâtre, à l’adoration de l’empereur, ils ont refusé de se plier au mensonge, à l’adoration de personnes humaines et de leur pouvoir. Avec leur ‘non’ au mensonge et à toutes ses conséquences, ils ont porté haut le pouvoir du droit et de la vérité. Ainsi, ils ont servi la véritable paix. Aujourd’hui encore, il est important pour les chrétiens de suivre le droit qui est le fondement de la paix. Aujourd’hui encore, il est important pour les chrétiens de ne pas accepter une injustice qui est élevée au rang de droit – par exemple, quand il s’agit du meurtre d’enfants innocents qui ne sont pas encore nés. C’est ainsi que nous servons la paix et c’est ainsi que nous nous mettons à suivre les traces de Jésus Christ dont saint Pierre dit: «Couvert d’insultes, il n’insultait pas; accablé de souffrances, il ne menaçait pas, mais il confiait sa cause à Celui qui juge avec justice. Dans son corps, il a porté nos péchés sur le bois de la croix, afin que nous puissions mourir à nos péchés et vivre dans la justice» (1 P 2, 23ss).

    

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     L’Esprit Saint est l’allégresse qui vient de Dieu.

 

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     La joie est fruit de l’amour. L’huile d’allégresse, qui a été répandue sur le Christ et de Lui, jusqu’à nous, c’est l’Esprit Saint, le don de l’Amour qui nous rend heureux de l’existence. Puisque nous connaissons le Christ et dans le Christ, le vrai Dieu, nous savons que c’est une bonne chose que d’être un homme. C’est une bonne chose de vivre, parce que nous sommes aimés. Parce que la vérité elle-même est bonne.

  

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     Le divertissement, à sa juste place, est certainement une chose bonne et agréable. C’est bien de pouvoir rire. Mais le divertissement n’est pas tout. Il est seulement une petite partie de notre vie, et là où il veut être le tout, il devient un masque derrière lequel se cache le désespoir ou du moins le doute de savoir si la vie est vraiment bonne, ou s’il ne serait peut-être pas mieux ne pas exister que d’exister.

 

 

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     Celui qui aime est prêt à souffrir pour la personne aimée et à cause de son amour et il fait ainsi l’expérience d’une joie plus profonde.

 

1er avril 2010 – Homélie de la Messe chrismale

     Le monde a si urgemment besoin de la joie qui jaillit de la vérité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     La foi ne peut jamais être présupposée, car chaque génération a besoin de recevoir ce don à travers l'annonce de l'Evangile, et de connaître la vérité que le Christ nous a révélée.

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     L'Eucharistie est le mémorial de la mort et de la résurrection de Jésus Christ, de son amour jusqu'à la fin pour chacun de nous, mémorial qu'il a voulu confier à l'Eglise afin qu'il soit célébré dans les siècles.

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     A notre époque, le mot sacrifice n'est pas apprécié, il semble même appartenir à d'autres époques et à une autre façon de concevoir la vie. Mais, bien compris, il est et demeure fondamental, car il nous révèle de quel amour Dieu nous aime dans le Christ.

 

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     Dans le sacrement de l'Eucharistie, le Christ est véritablement, réellement et substantiellement présent.

 

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     Chers frères dans le sacerdoce, l'évêque vous a confié, le jour de votre ordination sacerdotale, le devoir de présider l'Eucharistie. Ayez toujours à cœur l'exercice de cette mission: célébrer les mystères divins avec une intense participation intérieure, afin que les hommes et les femmes de notre temps puissent être sanctifiés, mis en contact avec Dieu, vérité absolue et amour éternel.

 

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     Rappelons-nous également que l'Eucharistie, liée à la croix et à la résurrection du Seigneur, a dicté une nouvelle structure à notre époque. Le Ressuscité s'était manifesté le jour après le sabbat, le premier jour de la semaine, jour du soleil et de la création. Depuis le début, les chrétiens ont célébré leur rencontre avec le Ressuscité, l'Eucharistie, en ce premier jour, en ce nouveau jour du véritable soleil de l'histoire, le Christ Ressuscité.

 

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     Je vous invite tous à redécouvrir la fécondité de l'adoration eucharistique: devant le Très Saint Sacrement, nous faisons l'expérience de façon toute particulière du fait de «demeurer» avec Jésus, que Lui-même, dans l'Evangile de Jean, place comme condition nécessaire pour porter beaucoup de fruit (cf. Jn 15, 5) et éviter que notre action apostolique ne se réduise à un activisme stérile, mais soit au contraire le témoignage de l'amour de Dieu.

    

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     Le monde et les hommes n'ont pas besoin d'une intégration sociale supplémentaire, mais ils ont besoin de l'Eglise, qui est dans le Christ comme un sacrement, «c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain» (Conc. œcum. Vat. II, Const. Lumen gentium, n. 1), appelée à faire resplendir sur tous les peuples la lumière du Seigneur ressuscité.

 

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     L'amour est  l'expérience fondamentale de tout être humain, ce qui donne une signification, ce qui donne un sens à la vie de chaque jour.

    

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     Quand nous recevons le Christ, l'amour de Dieu s'étend dans notre intimité, il modifie radicalement notre cœur et nous rend capables de gestes qui, par la force de diffusion du bien, peuvent transformer la vie de ceux qui sont à nos côtés. La charité est en mesure d'engendrer un changement authentique et permanent de la société, en agissant dans les cœurs et dans les esprits des hommes, et quand elle est vécue dans la vérité, elle «est la force dynamique essentielle du vrai développement de chaque personne et de l’humanité tout entière» (Benoît XVI, Enc. Caritas in veritate, n. 1

 

 

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     Le témoignage de la charité pour le disciple de Jésus n'est pas un sentiment passager, mais au contraire c'est ce qui façonne la vie en toute circonstance.

 

15 juin 2010 – Au Congrès du diocèse de Rome

     La nature elle-même de l'amour requiert des choix de vie définitifs et irrévocables. Je m'adresse en particulier à vous, très chers jeunes: n'ayez pas peur de choisir l'amour comme la règle suprême de la vie. N'ayez pas peur d'aimer le Christ dans le sacerdoce et, si vous entendez dans votre cœur l'appel du Seigneur, suivez-le dans cette extraordinaire aventure d’amour, en vous abandonnant avec confiance à Lui! N'ayez pas peur de former des familles chrétiennes qui vivent l'amour fidèle, indissoluble et ouvert à la vie! Témoignez que l'amour, ainsi que l'a vécu le Christ et l'enseigne le Magistère de l'Eglise, n'ôte rien à notre bonheur, mais au contraire donne cette joie profonde que le Christ a promise à ses disciples.

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro

     En contemplant le cosmos dans la perspective de l’histoire du salut, nous sommes amenés à découvrir la position unique et singulière qu’occupe l’homme dans la création: «Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme» (Gn 1, 27). Cela nous permet de reconnaître pleinement les dons précieux reçus du Créateur: la valeur de notre propre corps, le don de la raison, de la liberté et de la conscience. En cela, nous trouvons aussi tout ce que la tradition philosophique appelle la «loi naturelle». En effet, «tout être humain qui accède à la conscience et à la responsabilité fait l’expérience d’un appel intérieur à accomplir le bien» et, donc, à éviter le mal. Comme le rappelle saint Thomas d’Aquin, tous les autres préceptes de la loi naturelle se fondent également sur ce principe. L’écoute de la Parole de Dieu nous porte avant tout à apprécier l’exigence de vivre selon cette loi «écrite dans notre cœur» (cf. Rm 2, 15; 7, 23). De plus, Jésus-Christ donne aux hommes la nouvelle Loi, la Loi de l’Évangile, qui assume et réalise de manière éminente la loi naturelle, en nous affranchissant de la loi du péché qui fait que, comme le dit saint Paul, «ce qui est à ma portée, c’est d’avoir envie de faire le bien, mais pas de l’accomplir» (Rm 7, 18) et, par la grâce, il permet aux hommes la participation à la vie divine et leur donne la capacité de dépasser leur égoïsme.

 

     La Parole de Dieu nous pousse à changer notre idée du réalisme: la personne réaliste est celle qui reconnaît dans le Verbe de Dieu, le fondement de tout. Nous en avons particulièrement besoin à notre époque, où de nombreuses choses sur lesquelles nous nous appuyons pour construire notre vie, sur lesquelles nous sommes tentés de mettre notre espérance, se révèlent éphémères. L’avoir, le plaisir et le pouvoir se manifestent tôt ou tard incapables de réaliser les aspirations les plus profondes du cœur de l’homme. En effet, pour construire sa vie, celui-ci a besoin de fondements solides, qui demeurent même lorsque les certitudes humaines s’estompent.

 

     La Parole de Dieu est la véritable lumière dont l’homme a besoin. Oui, au moment de la Résurrection, le Fils de Dieu s’est manifesté comme Lumière du monde. À présent, en vivant avec lui et par lui, nous pouvons vivre dans la lumière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010 2

     C’est un don et une tâche incontournable de l’Église de communiquer la joie qui vient de la rencontre avec la Personne du Christ, Parole de Dieu présente au milieu de nous. Dans un monde qui souvent considère Dieu comme superflu ou lointain, nous confessons comme Pierre que lui seul a «les paroles de la vie éternelle» (Jn 6, 68). Il n’existe pas de priorité plus grande que celle-ci: ouvrir à nouveau à l’homme d’aujourd’hui l’accès à Dieu, au Dieu qui parle et qui nous communique son amour pour que nous ayons la vie en abondance (cf. Jn 10, 10).

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 3

     L’Église est fondée sur la Parole de Dieu, elle en naît et en vit

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 5

     Que celui qui «vit et crut» (Jn 20, 8) nous aide nous aussi à appuyer notre tête sur la poitrine du Christ (cf. Jn 13, 25), d’où ont jailli du sang et de l’eau (cf. Jn 19, 34), symboles des Sacrements de l’Église. Suivant l’exemple de l’Apôtre Jean et des autres auteurs inspirés, laissons-nous guider par l’Esprit Saint afin de pouvoir aimer toujours plus la Parole de Dieu.

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 8

     Les affirmations de l’Écriture indiquent que tout ce qui existe n’est pas le fruit d’un hasard irrationnel, mais est voulu par Dieu, fait partie de son dessein, au sommet duquel il nous est offert de participer, dans le Christ, à la vie divine. La création naît du Logos et porte de façon indélébile la marque de la Raison créatrice qui ordonne et guide.

 

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 9

     En contemplant le cosmos dans la perspective de l’histoire du salut, nous sommes amenés à découvrir la position unique et singulière qu’occupe l’homme dans la création: «Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme» (Gn 1, 27). Cela nous permet de reconnaître pleinement les dons précieux reçus du Créateur: la valeur de notre propre corps, le don de la raison, de la liberté et de la conscience. En cela, nous trouvons aussi tout ce que la tradition philosophique appelle la «loi naturelle». En effet, «tout être humain qui accède à la conscience et à la responsabilité fait l’expérience d’un appel intérieur à accomplir le bien» et, donc, à éviter le mal. Comme le rappelle saint Thomas d’Aquin, tous les autres préceptes de la loi naturelle se fondent également sur ce principe. L’écoute de la Parole de Dieu nous porte avant tout à apprécier l’exigence de vivre selon cette loi «écrite dans notre cœur» (cf. Rm 2, 15; 7, 23). De plus, Jésus-Christ donne aux hommes la nouvelle Loi, la Loi de l’Évangile, qui assume et réalise de manière éminente la loi naturelle, en nous affranchissant de la loi du péché qui fait que, comme le dit saint Paul, «ce qui est à ma portée, c’est d’avoir envie de faire le bien, mais pas de l’accomplir» (Rm 7, 18) et, par la grâce, il permet aux hommes la participation à la vie divine et leur donne la capacité de dépasser leur égoïsme.

 

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 10

     La Parole de Dieu nous pousse à changer notre idée du réalisme: la personne réaliste est celle qui reconnaît dans le Verbe de Dieu, le fondement de tout. Nous en avons particulièrement besoin à notre époque, où de nombreuses choses sur lesquelles nous nous appuyons pour construire notre vie, sur lesquelles nous sommes tentés de mettre notre espérance, se révèlent éphémères. L’avoir, le plaisir et le pouvoir se manifestent tôt ou tard incapables de réaliser les aspirations les plus profondes du cœur de l’homme. En effet, pour construire sa vie, celui-ci a besoin de fondements solides, qui demeurent même lorsque les certitudes humaines s’estompent.

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 12

     La Parole de Dieu est la véritable lumière dont l’homme a besoin

 

 

 

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 15

     C’est l’Écriture Sainte qui nous montre la présence de l’Esprit Saint dans l’Histoire du Salut et en particulier dans la vie de Jésus, qui a été conçu de la Vierge Marie par l’action de l’Esprit Saint (cf. Mt 1, 18; Lc 1, 35).

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 16

     Sans l’action efficace de «l’Esprit de vérité» (Jn 14, 16) on ne peut comprendre les paroles du Seigneur.

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 16

     Comme la Parole de Dieu vient à nous dans le Corps du Christ, dans le Corps eucharistique et dans le Corps des Écritures par l’action de l’Esprit Saint, de même elle ne peut être accueillie et comprise pleinement que grâce à ce même Esprit.

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 18

     L’Église vit dans la certitude que son Seigneur, qui a parlé dans le passé, ne cesse de communiquer sa Parole, aujourd’hui, dans la Tradition vivante de l’Église et dans l’Écriture Sainte. En effet, la Parole de Dieu se donne à nous dans l’Écriture Sainte comme témoignage inspiré de la Révélation qui, avec la Tradition vivante de l’Église, constitue la règle suprême de la foi

 

 

 

 

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010, numéro 19

     Lorsque s’affaiblit en nous la conscience de son inspiration, on risque de lire l’Écriture comme un objet de curiosité historique et non plus comme l’œuvre de l’Esprit Saint, par laquelle nous pouvons entendre la voix même du Seigneur et connaître sa présence dans l’histoire.

 

 

Exhortation Apostolique Verbum Domini, du 30.9.2010,  numéro 21

     Comme le montre la croix du Christ, Dieu parle aussi à travers son silence. Le silence de Dieu, l’expérience de l’éloignement du Tout-Puissant et du Père est une étape décisive du parcours terrestre du Fils de Dieu, Parole incarnée. Pendu au bois de la croix, il a crié la douleur qu’un tel silence lui causait: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?» (Mc 15, 34; Mt 27, 46). Persévérant dans l’obéissance jusqu’à son dernier souffle de vie, dans l’obscurité de la mort, Jésus a invoqué le Père. C’est à lui qu’il s’en remet au moment du passage, à travers la mort, à la vie éternelle: «Père, entre tes mains je remets mon esprit» (Lc 23, 46).

     Cette expérience de Jésus est comparable à la situation de l’homme qui, après avoir écouté et reconnu la Parole de Dieu, doit aussi se mesurer avec son silence. Bien des saints et des mystiques ont vécu une telle expérience qui aujourd’hui encore fait partie du cheminement de nombreux chrétiens. Le silence de Dieu prolonge ses paroles précédemment énoncées. Dans ces moments obscurs, il parle dans le mystère de son silence. C’est pourquoi, dans la dynamique de la Révélation chrétienne, le silence apparaît comme une expression importante de la Parole de Dieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1er novembre 2012 – Angelus

     La sainteté, imprimer le Christ en soi, est le but de la vie du chrétien.

 

 

1er novembre 2012 – Angelus

     La mort chrétienne fait partie du chemin d’assimilation à Dieu et disparaîtra lorsque Dieu sera tout en tous.

 

1er novembre 2012 – Angelus

     L’éternité n’est pas une succession continue des jours du calendrier, mais quelque chose comme le moment rempli de satisfaction, dans lequel la totalité nous embrasse et dans lequel nous embrassons la totalité (cf. Enc. Spe salvi, n. 12).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 décembre 2010 – Méditation Place d’Espagne à Rome

     Le don le plus beau que nous offrons, et qui est le plus agréable (à Marie), est notre prière, celle que nous portons dans notre cœur et que nous confions à son intercession. Ce sont des invocations de remerciement et de supplication: remerciement pour le don de la foi et pour tout le bien que nous recevons quotidiennement de Dieu ; et supplication pour les diverses nécessités, pour la famille, la santé, le travail, pour chaque difficulté que la vie nous fait rencontrer.

 

8 décembre 2010 – Méditation Place d’Espagne à Rome

     Ce que nous recevons de Marie est beaucoup plus important que ce que nous lui offrons.

 

 

 

8 décembre 2010 – Méditation Place d’Espagne à Rome

     Le «message»  de Marie n’est autre que Jésus, Lui qui est toute sa vie. C’est grâce à Lui et pour Lui qu’elle est l’Immaculée.

 

8 décembre 2010 – Méditation Place d’Espagne à Rome

     Marie nous dit que nous sommes tous appelés à nous ouvrir à l’action de l’Esprit Saint pour pouvoir parvenir, dans notre destin final, à être immaculés, pleinement et définitivement libérés du mal. Elle nous le dit à travers sa sainteté même, avec un regard plein d’espérance et de compassion, qui évoque des paroles comme celles-ci: «Ne crains rien, mon fils, Dieu t’aime; il t’aime personnellement; il t’a pensé avant que tu ne viennes au monde et il t’a appelé à l’existence pour te combler d’amour et de vie; et c’est pour cela qu’il est venu à ta rencontre, qu’il s’est fait comme toi, qu’il est devenu Jésus, Dieu-Homme, en tout semblable à toi, mais sans le péché; il s’est donné lui-même pour toi, jusqu’à mourir sur la croix, et ainsi il t’a donné une vie nouvelle, libre, sainte et immaculée» (cf. Ep 1, 3-5).

 

8 décembre 2010 – Méditation Place d’Espagne à Rome

     Le regard de Marie est le regard de Dieu sur chacun. Elle nous regarde avec l’amour même du Père et nous bénit… Même si tous parlaient mal de nous, elle, la Mère, dirait du bien, car son cœur immaculé est en harmonie avec la miséricorde de Dieu.

 

 

8 décembre 2010 – Méditation Place d’Espagne à Rome

      La Vierge Marie voit la ville non pas comme une agglomération anonyme, mais comme une constellation où Dieu connaît chacun personnellement par son nom, un par un, et nous appelle à resplendir de sa lumière. Et ceux qui sont les premiers aux yeux du monde, sont les derniers pour Dieu; ceux qui sont petits, sont grands pour Dieu.

publié le : 17 février 2013

Sommaire documents

t>