Benoît XVI de A à Z

Les petites phrases de Benoit XVI - 2012

Petites phrases

de Benoit  XVI

 2012

 

11 février 2012 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

      Dans l’accueil généreux et aimant de chaque vie humaine et en particulier de celle qui est faible et malade, le chrétien exprime un aspect important de son témoignage évangélique, à l’exemple du Christ qui s’est penché sur les souffrances matérielles et spirituelles de l’homme pour le guérir.

 

 

11 février 2012 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

      La foi de l’unique lépreux qui - se voyant guéri, plein de surprise et de joie - revient immédiatement à Jésus, à la différence des autres, pour manifester sa reconnaissance, nous permet de percevoir que la santé recouvrée est le signe de quelque chose de plus précieux que la simple guérison physique ; elle est le signe du salut que Dieu nous donne dans le Christ. Ceci s’exprime dans les paroles de Jésus : ta foi t’a sauvé. Celui qui invoque le Seigneur dans la souffrance et la maladie est sûr que Son amour ne l’abandonne jamais, et que l’amour de l’Église, qui prolonge dans le temps Son œuvre de Salut, ne lui manquera jamais. La guérison physique, expression d’un salut plus profond, révèle ainsi l’importance que l’homme a aux yeux du Seigneur, dans la totalité de son âme et de son corps.

 

 

 

11 février 2012 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

         Le temps de la souffrance, dans lequel pourrait surgir la tentation de s’abandonner au découragement et au désespoir, peut alors se transformer en temps de grâce pour rentrer en soi-même, et comme le fils prodigue de la parabole, pour réfléchir à sa vie, en y reconnaissant des erreurs et des échecs, pour éprouver la nostalgie de l’étreinte du Père, et reprendre le chemin vers sa maison.

 

 

 

11 février 2012 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

      Reçue dans un temps de maladie, elle contribue de manière singulière à une telle transformation, en associant la personne qui se nourrit du Corps et du Sang de Jésus à l’offrande qu’Il a faite de Lui-même au Père pour le salut de tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1er avril 2012 – Homélie de la Messe des Rameaux

     Le Dimanche des Rameaux est le grand portique qui nous introduit dans la Semaine

 

 

1er avril 2012 – Homélie de la Messe des Rameaux

     Dans la lumière du Christ, l’humanité se reconnaît ainsi profondément unie et comme recouverte par le manteau de la bénédiction divine, une bénédiction qui pénètre tout, soutient tout, rachète tout, sanctifie tout.

 

1er avril 2012 – Homélie de la Messe des Rameaux

     Le regard que le croyant reçoit du Christ est le regard de la bénédiction : un regard sage et aimant, capable de saisir la beauté du monde et de compatir à sa fragilité. Dans ce regard transparaît le regard même de Dieu sur les hommes qu’il aime et sur la création, œuvre de ses mains.

 

 

1er avril 2012 – Homélie de la Messe des Rameaux

     Pour nous, qui est Jésus de Nazareth ? Quelle idée du Messie avons-nous, quelle idée de Dieu avons-nous ? C’est une question cruciale que nous ne pouvons pas éluder, étant donné que nous sommes appelés justement à suivre notre Roi qui choisit comme trône la Croix ; nous sommes appelés à suivre un Messie qui ne nous garantit pas un bonheur terrestre facile, mais le bonheur du ciel, la béatitude de Dieu. Nous devons alors nous demander : quelles sont nos vraies attentes ? Quels sont les plus profonds désirs, avec lesquels nous sommes venus ici aujourd’hui.

 

 

 

 

 

1er avril 2012 – Homélie de la Messe des rameaux

     Que le Dimanche des Rameaux soit pour vous le jour de la décision, la décision d’accueillir le Seigneur et de le suivre jusqu’au bout, la décision de faire de sa Pâque de mort et de résurrection le sens même de votre vie de chrétiens. C’est la décision qui conduit à la vraie joie… comme il advint pour sainte Claire d’Assise qui, il y a huit-cents ans, entraînée par l’exemple de saint François et de ses premiers compagnons, quitta la maison paternelle exactement le Dimanche des Rameaux pour se consacrer totalement au Seigneur : elle avait 18 ans et elle eut le courage de la foi et de l’amour, le courage de décider pour le Christ, trouvant en Lui la joie et la paix.

 

 

 

 

 

2 avril 2012 – Rencontre avec des jeunes espagnols, suite aux JMJ

     L’Esprit Saint ne cesse de diffuser le courage dans les cœurs, et nous conduit constamment sur la place publique de l’histoire, comme lors de la Pentecôte, pour témoigner des merveilles de Dieu.

 

2 avril 2012 – Rencontre avec des jeunes espagnols, suite aux JMJ

     Ne négligez pas de vous demander à quoi vous appelle le Seigneur et comment vous pouvez l’aider.

 

 

2 avril 2012 – Rencontre avec des jeunes espagnols, suite aux JMJ

     Lorsque quelqu’un est conquis par le feu de son regard, aucun sacrifice ne semble assez grand pour le suivre et lui donner le meilleur de soi.

 

 

2 avril 2012 – Rencontre avec des jeunes espagnols, suite aux JMJ

     Comme ces apôtres de la première heure, soyez vous aussi des missionnaires du Christ dans vos familles, amis et connaissances, dans vos milieux d’étude ou de travail, parmi les pauvres et les malades. Parlez de son amour et de sa bonté avec simplicité, sans complexe, ni crainte. Le Christ lui-même vous donnera la force pour cela. Pour votre part, écoutez-le et ayez une relation fréquente et sincère avec Lui. Racontez-lui avec confiance vos désirs et vos aspirations, également vos peines et celles des personnes qui ont besoin de réconfort et d’espérance.

 

 

 

2 avril 2012 – Rencontre avec des jeunes espagnols, suite aux JMJ

      Je vous encourage à vous charger vous aussi de votre croix, et de la croix de la douleur et des péchés du monde, pour mieux comprendre l’amour du Christ pour l’humanité. Ainsi, vous vous sentirez appelés à proclamer que Dieu aime l’homme et lui a envoyé son Fils, non pas pour le condamner, mais pour qu’il parvienne à une vie pleine et riche de sens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7 avril 2012 – Homélie de la Messe de la Nuit de Pâques

      Le fait que Dieu ait créé la lumière signifie que Dieu a créé le monde comme lieu de connaissance et de vérité, lieu de rencontre et de liberté, lieu du bien et de l’amour. La matière première du monde est bonne, l’être même est bon. Et le mal ne provient pas de l’être qui est créé par Dieu, mais existe seulement en vertu de la négation. C’est le « non ».

 

7 avril 2012 – Homélie de la Messe de la Nuit de Pâques

     La nuit du Mont des Oliviers, l’éclipse solaire de la passion et de la mort de Jésus, la nuit du sépulcre. Mais désormais c’est de nouveau le premier jour ­ la création recommence entièrement nouvelle. « Que la lumière soit ! », dit Dieu, « et la lumière fut ». Jésus se lève du tombeau. La vie est plus forte que la mort. Le bien est plus fort que le mal. L’amour est plus fort que la haine. La vérité est plus forte que le mensonge. L’obscurité des jours passés est dissipée au moment où Jésus ressuscite du tombeau et devient, lui-même, pure lumière de Dieu.

 

7 avril 2012 – Homélie de la Messe de la Nuit de Pâques

     L’obscurité vraiment menaçante pour l’homme est le fait que lui, en vérité, est capable de voir et de rechercher les choses tangibles, matérielles, mais il ne voit pas où va le monde et d’où il vient. Où va notre vie elle-même. Ce qu’est le bien et ce qu’est le mal. L’obscurité sur Dieu et sur les valeurs sont la vraie menace pour notre existence et pour le monde en général. Si Dieu et les valeurs, la différence entre le bien et le mal restent dans l’obscurité, alors toutes les autres illuminations, qui nous donnent un pouvoir aussi incroyable, ne sont pas seulement des progrès, mais en même temps elles sont aussi des menaces qui mettent en péril nous et le monde. Aujourd’hui nous pouvons illuminer nos villes d’une façon tellement éblouissante que les étoiles du ciel ne sont plus visibles. N’est-ce pas une image de la problématique du fait que nous soyons illuminés ? Sur les choses matérielles nous savons et nous pouvons incroyablement beaucoup, mais ce qui va au-delà de cela, Dieu et le bien, nous ne réussissons plus à l’identifier. C’est pourquoi, c’est la foi qui nous montre la lumière de Dieu, la véritable illumination, elle est une irruption de la lumière de Dieu dans notre monde, une ouverture de nos yeux à la vraie lumière

 

     7 avril 2012 – Homélie de la Messe de la Nuit de Pâques

      Le Christ, la lumière est feu, il est la flamme qui brûle le mal transformant ainsi le monde et nous-mêmes.

 

 

 

 

16 avril 2012 – Homélie de la Messe de son 85ème anniversaire

     Pour pouvoir vivre, pour pouvoir devenir purs, nous avons besoin qu’existe en nous la nostalgie de la vie pure, de la vérité non déformée, de ce qui n’est pas contaminé par la corruption, d’être des hommes sans tâche.

 

16 avril 2012 – Homélie de la Messe de son 85ème anniversaire

      Dieu suffit à lui seul, au-delà de ce qu’il peut y avoir dans ce monde, au-delà de nos nécessités et de nos capacités, ce qui compte, l’essentiel est de connaître Dieu. Lui seul suffit.

 

16 avril 2012 – Homélie de la Messe de son 85ème anniversaire

     Celui qui s’ouvre à Dieu, ne se retire pas du monde et des hommes, mais trouve au contraire des frères, car Dieu fait tomber les frontières, Dieu seul peut éliminer les frontières car grâce à Lui nous sommes tous frères, nous faisons partie les uns des autres; il nous montre que l’unicité de Dieu signifie, à la fois, la fraternité et la réconciliation des hommes, l’élimination des frontières qui nous unit et nous guérit.

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16 avril 2012 – Homélie de la Messe de son 85ème anniversaire

     L’anticipation de la Résurrection à mi-chemin d’une histoire qui se développe est la force qui nous indique la route et nous aide à aller de l’avant.

 

16 avril 2012 – Homélie de la Messe de son 85ème anniversaire

     Je me trouve dans la dernière partie du parcours de ma vie et je ne sais pas ce qui m’attend. Je sais, toutefois, que la lumière de Dieu est là, qu’Il est ressuscité, que sa lumière est plus forte que toute obscurité; que la bonté de Dieu est plus forte que tous les maux de ce monde. Et cela m’aide à avancer avec assurance. Cela nous aide à aller de l’avant, et en cette heure, je remercie de tout cœur ceux qui m’ont constamment fait percevoir le «oui» de Dieu à travers leur foi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 mai 2012 – A l’Université catholique du Sacré-Coeur.

     En cette époque qui est la nôtre, les sciences expérimentales ont transformé la vision du monde et la compréhension que l’homme a de lui-même. Les multiples découvertes, les technologies innovatrices qui se succèdent à un rythme rapide, sont autant de motifs d’orgueil justifié, mais souvent, elles ne sont pas dénuées d’aspects inquiétants. En effet, sur la toile de fond de l’optimisme diffus du savoir scientifique se projette l’ombre d’une crise de la pensée. Riche de moyens, mais pas autant de fins, l’homme de notre temps vit souvent conditionné par le réductionnisme et le relativisme, qui conduisent à perdre la signification des choses ; presque aveuglé par l’efficacité technique, il oublie l’horizon fondamental de la question du sens, privant ainsi de son importance la dimension transcendante. Sur cette toile de fonds, la pensée devient faible et fait place à un appauvrissement éthique accru, qui obscurcit les références et les normes de valeurs.

 

 

3 mai 2012 – A l’Université catholique du Sacré-Coeur.

     Une mentalité fondamentalement technopratique engendre un déséquilibre dangereux entre ce qui est techniquement possible et ce qui est moralement bon, avec des conséquences imprévisibles.

    

 

3 mai 2012 – A l’Université catholique du Sacré-Coeur.

    Pour redonner à la raison sa dimension originelle et intégrale, il faut alors redécouvrir le lieu d’origine que la recherche scientifique partage avec la recherche de foi, , c’est précisément la culture positiviste, en excluant du débat scientifique la question sur Dieu, qui détermine le déclin de la pensée et l’affaiblissement de la capacité de com-préhension du réel.

 

 

3 mai 2012 – A l’Université catholique du Sacré-Coeur.

    Religion du Logos, le christianisme ne relègue pas la foi au domaine de l’irrationnel, mais attribue l’origine et le sens de la réalité à la Raison créatrice, qui, dans le Dieu crucifié, s’est manifestée comme amour et qui invite à parcourir la voie du quaerere Deum : « Je suis le chemin, la vérité, la vie

 

 

 

3 mai 2012 – A l’Université catholique du Sacré-Coeur.

     L’Évangile de la vie illumine alors le chemin difficile de l’homme, et devant la tentation de l’autonomie absolue, il rappelle que « la vie de l’homme vient de Dieu, c’est son don, son image et son empreinte, la participation à son souffle vital » (Jean-Paul II, Evangelium vitae, n. 39). Et c’est précisément en parcourant le sentier de la foi que l’homme peut entrevoir dans les réalités mêmes de la souffrance et de la mort qui traversent son existence, une possibilité authentique de bien et de vie. Dans la croix du Christ, il reconnaît l’Arbre de la vie, révélation de l’amour passionné de Dieu pour l’homme. Le soin des personnes qui souffrent est alors une rencontre quotidienne avec le visage du Christ, et le dévouement de l’intelligence et du cœur devient un signe de miséricorde de Dieu et de sa victoire sur la mort.

    

 

 

 

3 mai 2012 – A l’Université catholique du Sacré-Coeur.

     Dans la croix du Christ, il reconnaît l’Arbre de la vie, révélation de l’amour passionné de Dieu pour l’homme. Le soin des personnes qui souffrent est alors une rencontre quotidienne avec le visage du Christ, et le dévouement de l’intelligence et du cœur devient un signe de miséricorde de Dieu et de sa victoire sur la mort.

 

 

3 mai 2012 – A l’Université catholique du Sacré-Coeur.

     La sagesse exige la passion et l’effort de la recherche.

 

 

 

3 mai 2012 – A l’Université catholique du Sacré-Coeur.

    Aucun progrès, encore moins sur le plan culturel, ne se nourrit de simple répétition, mais exige un commencement toujours nouveau.

 

3 mai 2012 – A l’Université catholique du Sacré-Coeur.

   Sans amour, même la science perd sa noblesse. Seul l’amour garantit l’humanité de la recherche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 mai 2012. A de nouveaux Ambassadeurs près le Saint-Siège.

     Le développement auquel toute nation aspire doit concerner chaque personne dans son intégralité, et non la seule croissance économique.

 

4 mai 2012. A de nouveaux Ambassadeurs près le Saint-Siège.

     Pour renforcer l’assise humaine de la réalité socio-politique, il faut être attentif à une autre sorte de misère : celle de la perte de référence à des valeurs spirituelles, à Dieu. Ce vide rend plus difficile le discernement du bien et du mal ainsi que le dépassement des intérêts personnels en vue du bien commun. Il rend aisé l’adhésion à des courants d’idées à la mode, en évitant l’effort nécessaire de réflexion et de critique. Et bien des jeunes en quête d’idéal, se tournent vers des paradis artificiels qui les détruisent. Addictions, consumérisme et matérialisme, bien-être ne comblent pas le cœur de l’homme fait pour l’infini. Car la plus grande pauvreté est le manque d’amour. Dans la détresse, la compassion et l’écoute désintéressée sont un réconfort.

 

 

4 mai 2012. A de nouveaux Ambassadeurs près le Saint-Siège.

     Addictions, consumérisme et matérialisme, bien-être ne comblent pas le cœur de l’homme fait pour l’infini. Car la plus grande pauvreté est le manque d’amour. Dans la détresse, la compassion et l’écoute désintéressée sont un réconfort.

 

4 mai 2012. A de nouveaux Ambassadeurs près le Saint-Siège.

     La plus grande pauvreté est le manque d’amour.

    

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 mai 2012 – A des Evêques des USA en Visite Ad Limina

     Il n’est pas exagéré de dire que fournir aux jeunes une solide éducation dans la foi représente le défi interne le plus urgent que doit affronter la communauté catholique dans votre pays.

 

5 mai 2012 – A des Evêques des USA en Visite Ad Limina

      Le dépôt de la foi est un trésor inestimable que chaque génération doit transmettre à la suivante en ralliant les cœurs à Jésus Christ et en formant les esprits dans la connaissance, la compréhension et l’amour de son Eglise.

 

5 mai 2012 – A des Evêques des USA en Visite Ad Limina

      La tâche essentielle d’une éducation authentique à tous les niveaux ne consiste pas simplement à transmettre des connaissances, aussi essentielles soient-elles, mais également à former les cœurs.

 

5 mai 2012 – A des Evêques des USA en Visite Ad Limina

      Trop souvent, il semble que les écoles catholiques et les collèges n’aient pas réussi à proposer aux étudiants le défi de se réapproprier de leur foi comme une partie des découvertes intellectuelles stimulantes qui caractérisent l’expérience de l’éducation supérieure.

 

5 mai 2012 – A des Evêques des USA en Visite Ad Limina

     Dans chaque aspect de leur éducation, les étudiants ont besoin d’être encouragés à développer une vision de l’harmonie entre la foi et la raison capable de guider tout au long de leur vie la poursuite de la connaissance et de la vertu.

 

 

5 mai 2012 – A des Evêques des USA en Visite Ad Limina

     La foi, par sa nature même, exige une conversion constante et intégrale à la plénitude de la vérité révélée dans le Christ.

 

 

5 mai 2012 – A des Evêques des USA en Visite Ad Limina

      L’engagement chrétien en faveur de l’enseignement, qui a donné naissance aux universités médiévales, était fondé sur cette conviction que le Dieu unique, en tant que source de toute vérité et bonté, est également la source du désir passionné de savoir, propre à l’esprit, et de l’aspiration à l’accomplissement dans l’amour de la volonté.

 

5 mai 2012 – A des Evêques des USA en Visite Ad Limina

           Conduire les autres à la vérité est en fin de compte un acte d’amour … La reconnaissance, de la part de la foi, de cette unité fondamentale de toute la connaissance constitue un rempart contre l’aliénation et la fragmentation qui ont lieu lorsque l’utilisation de la raison est détachée de la poursuite de la vérité et de la vertu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 mai 2012 – Homélie de la Messe à Arezzo, en Italie

          Soyez d’authentiques témoins de l’amour de Dieu envers tous!

 

 

13 mai 2012 – Homélie de la Messe à Arezzo, en Italie

     Soyez un ferment dans la société, soyez des chrétiens présents, entreprenants et cohérents.

 

 

13 mai 2012 – Homélie de la Messe à Arezzo, en Italie

     Nous devons nous demander quelle vision de l’homme nous sommes en mesure de proposer aux nouvelles générations ?

 

13 mai 2012 – Homélie de la Messe à Arezzo, en Italie

     Etre solidaires des pauvres, c’est reconnaître le projet de Dieu créateur, qui a fait de tous une unique famille.

 

13 mai 2012 – Homélie de la Messe à Arezzo, en Italie

     Votre province est elle aussi fortement mise à l’épreuve par la crise économique. La complexité des problèmes rend difficile d’identifier les solutions les plus rapides et efficaces pour sortir de la situation présente, qui frappe tout particulièrement les couches les plus faibles et inquiète beaucoup les jeunes. L’attention aux autres, depuis bien des siècles, a conduit l’Eglise à apporter une solidarité concrète à ceux qui sont dans le besoin, en partageant les ressources, en promouvant des styles de vie plus essentiels, en s’opposant à la culture de l’éphémère, qui en a trompé beaucoup, en déterminant une profonde crise spirituelle.

 

13 mai 2012 – Homélie de la Messe à Arezzo, en Italie

          Témoigner de l’amour de Dieu dans l’attention aux laissés-pour-compte se conjugue aussi avec la défense de la vie, de son apparition à son terme naturel

 

 

 

13 mai 2012 – Homélie de la Messe à Arezzo, en Italie

        La défense de la famille, à travers des lois justes et en mesure de protéger aussi les plus faibles, doit toujours constituer un point important pour conserver un tissu social solidaire et offrir des perspectives d’espérance pour l’avenir.

 

13 mai 2012 – Homélie de la Messe à Arezzo, en Italie

     Poursuivez votre service à Dieu et à l’homme selon l’enseignement de Jésus, l’exemple lumineux de vos saints et la tradition de votre peuple.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

     La Croix glorieuse du Christ résume les souffrances du monde.

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

     La Croix glorieuse du Christ résume les souffrances du monde, mais elle est surtout le signe tangible de l’amour, mesure de la bonté de Dieu envers l’homme.

 

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

     En jaillissant de la Croix glorieuse, le Sang du Crucifié recommence à vivifier les os desséchés de l’Adam qui est en nous, pour que chacun retrouve la joie de se mettre en marche vers la sainteté, de monter vers le haut, vers Dieu.

 

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

     La contemplation du crucifix est l’œuvre de l’esprit, mais elle ne réussit pas à s’élever vers le haut sans le soutien, sans la force de l’amour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

 C’est le sacrifice de la Croix qui efface notre péché, un manquement qui ne peut être comblé que par l’amour de Dieu.

 

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

     Pour être efficace, notre prière a besoin des larmes, c’est-à-dire de la participation intérieure, de notre amour qui répond à l’amour de Dieu.

 

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

     C’est précisément l’humilité qui est la porte de toute vertu.

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

     Ce n’est pas avec l’orgueil intellectuel de la recherche refermée sur elle-même qu’il est possible d’atteindre Dieu, mais avec l’humilité.

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

     La contemplation du Crucifix possède une efficacité extraordinaire, parce qu’elle nous fait passer des choses pensées à l’expérience vécue; du salut espéré, à la patrie bienheureuse.

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

 

     Il ne suffit pas de se déclarer chrétiens pour être chrétiens, pas plus que de chercher à accomplir les œuvres de bien. Il faut se configurer à Jésus, à travers un effort lent et progressif de transformation de son propre être, à l’image du Seigneur, pour que, par la grâce divine, chaque membre de son Corps, à Lui qui est l’Eglise, montre la ressemblance nécessaire avec le Chef, le Christ Seigneur.

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

     La véritable raison pour laquelle l’Eglise existe: servir de pont entre Dieu et l’homme.

 

 

13 mai 2012 – Visite au sanctuaire de La Verna, en Italie

     Apportez cet amour à l’homme de notre temps, souvent enfermé dans son individualisme; soyez des signes de l’immense miséricorde de Dieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 mai 2012 – Rencontre avec la population de Sansepolcro, en Italie

     Le bien commun compte plus que le bien individuel, et c’est également aux chrétiens de contribuer à la naissance d’une nouvelle éthique publique.

 

13 mai 2012 – Rencontre avec la population de Sansepolcro, en Italie

     A la méfiance pour l’engagement politique et social, les chrétiens, et en particulier les jeunes, sont appelés à opposer l’engagement et l’amour pour la responsabilité, animés par la charité évangélique, qui exige de ne pas se replier sur soi, mais de prendre en charge les autres.

 

13 mai 2012 – Rencontre avec la population de Sansepolcro, en Italie

     J’adresse aux jeunes l’invitation à avoir de grandes aspirations: ayez le courage d’oser! Soyez prêts à donner un nouveau goût à la société civile tout entière, avec le sel de l’honnêteté et de l’altruisme désintéressé. Il est nécessaire de retrouver de solides motivations pour servir le bien des citoyens.

 

13 mai 2012 – Rencontre avec la population de Sansepolcro, en Italie

     La  cathédrale… est le lieu de la louange à Dieu de toute la Ville, le siège de l’harmonie retrouvée entre les temps de culte et ceux de la vie civile, le point de référence pour la pacification des âmes.

    

13 mai 2012 – Rencontre avec la population de Sansepolcro, en Italie

     Que le chemin parcouru et la foi qui vous anime vous donnent le courage et l’élan d’aller de l’avant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 mai 2012 – Audience Générale

   La prière ne doit pas être vue comme une simple bonne œuvre que nous accomplissons pour Dieu, comme notre propre action. C’est avant tout un don, fruit de la présence vivante, vivifiante du Père et de Jésus-Christ en nous.

 

16 mai 2012 – Audience Générale

     Nous voulons prier, mais Dieu est loin, nous n’avons pas les paroles, le langage, pour parler à Dieu, ni même la pensée. Nous pouvons seulement nous ouvrir, mettre notre temps à la disposition de Dieu, attendre qu’il nous aide lui-même à entrer dans un vrai dialogue.

     L’apôtre dit : ce manque de paroles, cette absence de paroles, mais aussi ce désir d’entrer en contact avec Dieu, voilà précisément une prière que l’Esprit-Saint non seulement comprend, mais porte et interprète auprès de Dieu. Notre faiblesse devient justement, par l’intermédiaire de l’Esprit-Saint, une véritable prière, un véritable contact avec Dieu. L’Esprit-Saint est quasiment l’interprète qui nous fait comprendre, à nous comme à Dieu, ce que nous voulons dire.

 

 

16 mai 2012 – Audience Générale

     Plus nous progressons dans l’écoute et dans le dialogue avec Dieu, pour que la prière devienne la respiration quotidienne de notre âme, plus nous percevons le sens de nos limites, non seulement devant les situations concrètes de tous les jours, mais aussi dans notre relation avec le Seigneur. C’est alors que grandit en nous le besoin de lui faire confiance, de nous en remettre toujours davantage à lui ; nous comprenons que « nous ne savons que demander pour prier comme il faut » (Rm 8, 26).

 

 

 

 

16 mai 2012 – Audience Générale

     La prière est surtout l’œuvre de l’Esprit dans notre humanité, qui assume notre faiblesse et transforme, d’hommes liés aux réalités matérielles en hommes spirituels.

 

16 mai 2012 – Audience Générale

          Avec la prière animée par l’Esprit-Saint, nous sommes tout d’abord mis en condition d’abandonner et de surpasser toute forme de peur ou d’esclavage, en vivant la liberté authentique des enfants de Dieu. Sans la prière qui alimente chaque jour notre être dans le Christ, dans une intimité croissante, nous nous trouvons dans la condition décrite par saint Paul dans la Lettre aux Romains : nous ne faisons pas le bien que nous voulons, mais le mal que nous ne voulons pas (cf. Rm 7, 19). Et c'est l’expression de l’aliénation de l’être humain, de la destruction de notre liberté, à cause de notre condition d’être marqué par le péché originel : nous voulons le bien que nous ne faisons pas et nous faisons ce que nous ne voulons pas, le mal.

     L’apôtre veut faire comprendre que ce n’est pas avant tout notre volonté qui nous libère de ces conditions, ni la Loi, mais l’Esprit-Saint. Et puisque « où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Co 3, 17), avec la prière, nous faisons l’expérience de la liberté donnée par l’Esprit : une liberté authentique, qui est une liberté par rapport au mal et au péché, pour le bien et pour la vie, pour Dieu. La liberté de l’Esprit, continue saint Paul, ne s’identifie jamais ni avec le libertinage, ni avec la possibilité de faire le choix du mal, mais plutôt avec le « le fruit de l'Esprit [qui] est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi » (Ga 5, 22). Voilà la vraie liberté : pouvoir réellement suivre son désir du bien, de la vraie joie, de la communion avec Dieu sans se laisser asservir par les circonstances qui nous attirent vers d’autres directions.

 

 

16 mai 2012 – Audience Générale

     Quand nous laissons agir en nous l’Esprit du Christ : la relation avec Dieu elle-même devient tellement profonde qu’elle ne se laisse affecter par aucune réalité ou situation. Nous comprenons alors qu’avec la prière nous ne sommes pas libérés de l’épreuve et de la souffrance, mais nous pouvons les vivre en union avec le Christ, avec ses souffrances, dans la perspective de participer aussi à sa gloire (cf. Rm 8, 17). Souvent, dans notre prière, nous demandons à Dieu d’être libérés du mal physique ou spirituel, et nous le faisons avec une grande confiance. Pourtant, nous avons souvent l’impression de ne pas être écoutés et nous risquons alors de nous décourager et de ne pas persévérer. En réalité, il n’y a pas un cri humain qui ne soit écouté par Dieu et, dans la prière constante et fidèle, nous comprenons justement avec saint Paul que « les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8, 18).

     La prière ne nous épargne pas les épreuves et la souffrance ; au contraire, nous « gémissons nous aussi intérieurement dans l'attente de la rédemption de notre corps » (Rm 8, 24), dit saint Paul ; il dit que la prière ne nous épargne pas la souffrance mais elle nous permet de la vivre et de l’affronter avec une force nouvelle, avec la même confiance que Jésus qui, selon la Lettre aux Hébreux, « aux jours de sa chair, [a] présenté, avec une violente clameur et des larmes, des implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et a été exaucé en raison de sa piété » (5, 7). La réponse de Dieu le Père à son Fils, à ses cris et à ses larmes, n’a pas été la libération des souffrances, de la croix, de la mort, mais un exaucement encore plus grand, une réponse beaucoup plus profonde ; à travers la croix et la mort, Dieu a répondu par la résurrection de son Fils, par une vie nouvelle. La prière animée par l’Esprit-Saint nous porte, nous aussi, à vivre chaque jour le chemin de notre vie avec ses épreuves et ses souffrances, dans la pleine espérance, dans la confiance en Dieu qui répond comme il a répondu à son Fils.

 

 

16 mai 2012 – Audience Générale

     En réalité, il n’y a pas un cri humain qui ne soit écouté par Dieu et, dans la prière constante et fidèle, nous comprenons justement avec saint Paul que « les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8, 18).

   

16 mai 2012 – Audience Générale

     La prière ne nous épargne pas la souffrance mais elle nous permet de la vivre et de l’affronter avec une force nouvelle, avec la même confiance que Jésus qui, selon la Lettre aux Hébreux, « aux jours de sa chair, [a] présenté, avec une violente clameur et des larmes, des implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et a été exaucé en raison de sa piété » (5, 7

 

 

16 mai 2012 – Audience Générale

     La prière, soutenue par l’Esprit du Christ qui parle à l’intime de notre cœur, ne reste jamais fermée sur elle-même, n’est jamais seulement une prière pour moi, mais elle s’élargit au partage des souffrances de notre temps, des autres. Elle devient intercession pour les autres et, me libérant de moi-même, canal d’espérance pour toute la création, expression de cet amour de Dieu qui est répandu dans nos cœurs par l’Esprit qui nous a été donné (cf. Rm 5, 5). Et ceci est justement le signe d’une véritable prière, qui n’aboutit pas en nous-mêmes, mais qui s’ouvre aux autres et, ainsi, me libère et participe à la rédemption du monde.

    

16 mai 2012 – Audience Générale

     L’Esprit du Christ devient la force de notre « faible » prière, la lumière de notre prière « éteinte », le feu de notre prière « aride », et nous donne la vraie liberté intérieure, nous enseignant à vivre en affrontant les épreuves de l’existence, dans l’assurance que nous ne sommes pas seuls, nous ouvrant aux horizons de l’humanité et de la création qui « gémit en travail d'enfantement » (Rm 8, 22). Merci.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 mai 2012 – Au terme de l’Audience Générale

     Hier, mardi 15 mai, nous avons célébré la Journée internationale des Familles, instituée par les Nations-Unies et dédiée, cette année, à l’équilibre entre deux questions étroitement liées : la famille et le travail. Ce dernier ne devrait pas être un obstacle à la famille, mais plutôt la soutenir et l’unifier, l’aider et l’ouvrir à la vie et à entrer en relation avec la société et avec l’Eglise. Je forme le vœu, en outre, que le dimanche, jour du Seigneur et Pâque de la semaine, soit un jour de repos et l’occasion de renforcer les liens familiaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22  mai 2012 – Au terme du déjeuner avec les cardinaux, au Vatican.

      Nous voyons comment le mal veut dominer le monde et qu’il est nécessaire d’entrer dans le combat contre le mal. Nous voyons comment il agit de tant de manières, sanglantes, sous différentes formes de violence, mais aussi sous le masque du bien et justement ainsi, détruisant les fondements moraux de la société.

     Saint Augustin a dit que toute l’histoire est une lutte entre deux amours : amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ; amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, dans le martyre. Nous sommes dans ce combat, et dans ce combat il est très important d’avoir des amis.

     Merci à vous, pour la communion de joies et de douleurs. Avançons, le Seigneur a dit : « Courage, j’ai vaincu le monde ». Nous sommes dans l’équipe du Seigneur, et donc dans l’équipe victorieuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 mai 2012 – Audience Générale

     L’Esprit Saint est le grand maître de la prière

 

 

23 mai 2012 – Audience Générale

     Saint Paul dit que l’Esprit Saint est le grand maître de la prière et nous enseigne à nous adresser à Dieu à travers les termes affectueux des enfants, en l’appelant « Abbà, Père ».

 

 

 

23 mai 2012 – Audience Générale

     Le christianisme n’est pas une religion de la peur, mais de la confiance et de l’amour au Père qui nous aime.

 

 

 

 

23 mai 2012 – Audience Générale

         L’homme d’aujourd’hui ne perçoit sans doute pas la beauté, la grandeur et le réconfort profond contenus dans le mot « père », par lequel nous pouvons nous adresser à Dieu dans la prière, parce qu’aujourd’hui, la figure paternelle n’est souvent pas suffisamment présente et souvent, elle n’est pas assez positive dans la vie quotidienne. L’absence du père, le problème d’un père non présent dans la vie de l’enfant est un grand problème de notre temps, parce qu’il devient difficile de comprendre dans sa profondeur ce que veut dire que Dieu est Père pour nous. De Jésus lui-même, de sa relation filiale avec Dieu, nous pouvons apprendre ce que signifie véritablement « père », quelle est la véritable nature du Père qui est dans les cieux. Des critiques de la religion ont dit que parler du « Père », de Dieu, serait une projection de nos pères au ciel. Mais c’est le contraire qui est vrai : dans l’Évangile, le Christ nous montre qui est le père et comment doit être un véritable père, afin que nous puissions comprendre la véritable paternité, apprendre également la véritable paternité. Pensons aux paroles de Jésus dans le sermon sur la montagne, où il dit : « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 44-45). C’est précisément l’amour de Jésus, le Fils unique — qui parvient au don de soi sur la croix — qui nous révèle la véritable nature du Père : Il est l’Amour, et nous aussi, dans notre prière de fils, nous entrons dans ce circuit d’amour, amour de Dieu qui purifie nos désirs, nos comportements marqués par la fermeture, la suffisance, l’égoïsme typique de l’homme ancien. Nous pourrions donc dire qu’en Dieu, la nature de P&eg

publié le : 17 février 2013

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