Voyages apostoliques

- Avec les journalistes dans l'avion - 9 septembre 2006




Benoit XVI, avec les journalistes, dans l'avion, vers l'Allemagne
le 9 septembre 2006





A bord de l'avion qui le conduisait en Allemagne, le samedi 9 septembre 2006, le Pape Benoît XVI est allé saluer les journalistes. Répondant à une question sur la situation actuelle du catholicisme allemand, le Pape a répondu:)C'est avec plaisir que je m'envole vers mon pays natal. Il est beau que je puisse, au moins une fois, revoir ma patrie, et me rendre dans les villes où j'ai vécu. Et je m'envole vers mon pays natal avec joie, du fait que nous célébrerons une grande fête de la foi et que cela renforcera notre réciprocité. Je ne dirais pas que le catholicisme allemand est fatigué. La fatigue existe partout, mais au cours de ces dernières semaines, j'ai observé la préparation de cet événement et le dynamisme qui règne ici. Il est incroyable que l'on se soit prodigué avec tant d'énergie. Je ne sais pas comment exprimer mes remerciements. Cela ne peut pas être quelque chose lié à ma personne. Cela doit être quelque chose lié au fait que nous désirons être une Eglise commune, que nous voulons être ensemble une force de paix pour le pays et pour le monde. C'est pourquoi je m'envole vers mon pays natal avec de grandes espérances et je suis reconnaissant pour tout ce que j'ai vu et qui démontre que le catholicisme allemand n'est pas si las, comme certains le pensent.

Le Pape répondait ensuite à un journaliste qui voulait savoir pourquoi une étape à Berlin n'avait pas été prévue au cours de ce voyage, et si le Saint-Père prévoyait de s'y rendre un jour:

On dit que lorsqu'on va à Munich, il faut aussi aller une fois à Berlin, mais je suis un homme âgé. Je ne sais pas combien de temps le Seigneur m'accordera encore. Je suis le Pape de l'Eglise universelle. A présent, je pense surtout à Constantinople, au Brésil comme prochains voyages. Si je pouvais me rendre en Allemagne encore une fois, dans d'autres parties de l'Allemagne, j'en serais très heureux. Je le considérerais comme un don de Dieu.

Un autre journaliste demandait alors au Pape s'il ressentait de la nostalgie pour son pays:

Oui, bien sûr, car je pense que c'est là que j'ai grandi. Il existe un livre intitulé: "Mon coeur bat en bavarois". D'autre part, je conserve de si nombreux souvenirs dans mon âme, que je peux toujours voyager dans le paysage de ma mémoire. Je ne me sens pas si loin car je peux téléphoner à mon frère chaque soir. Je ne me sens donc pas si loin.

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