Angelus - Regina Caeli

Regina Caeli - 23 avril


Regina Caeli du dimanche 23 avril



Chers frères et soeurs,

En ce dimanche, l'Evangile de Jean rapporte que Jésus ressuscité apparut aux disciples, enfermés dans le Cénacle, le soir du 'premier [jour] de la semaine' (Jn 20, 19) et qu'il se montra à eux à nouveau dans le même lieu 'huit jours après' (Jn 20, 26). Dès le début donc, la communauté chrétienne commença à vivre selon un rythme hebdomadaire, marqué par la rencontre avec le Seigneur ressuscité. C'est ce que souligne également la Constitution du Concile Vatican II sur la liturgie, en affirmant : « L'Eglise célèbre le mystère pascal, en vertu d'une Tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le jour du Seigneur, ou dimanche » (Sacrosanctum Concilium, n. 106).

L'Evangéliste rappelle également qu'au cours des deux apparitions - le jour de la Résurrection et huit jours après -, le Seigneur Jésus montra aux disciples les signes de la crucifixion, bien visibles et tangibles également sur son corps glorieux (cf. Jn, 20, 20.27). Ces saintes plaies, sur les mains, sur les pieds et sur le côté, représentent des sources inépuisables de foi, d'espérance et d'amour auxquelles chacun peut puiser, en particulier les âmes les plus assoiffées de divine miséricorde. Pour cette raison, le serviteur de Dieu Jean-Paul II, valorisant l'expérience spirituelle d'une humble soeur, sainte Faustina Kowalska, a voulu que le dimanche après Pâques soit consacré de façon particulière à la Divine Miséricorde; et la Providence a voulu qu'il meure précisément la veille de ce jour dans les mains de la Miséricorde divine. Le mystère de l'amour miséricordieux de Dieu est placé au centre du Pontificat de mon vénéré prédécesseur. Rappelons, en particulier, l'Encyclique Dives in misericordia, de 1980, et la consécration du nouveau sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie, en 2002. Les paroles qu'il prononça en cette dernière occasion ont été comme une synthèse de son Magistère, soulignant que le culte de la miséricorde divine n'est pas une dévotion secondaire, mais une dimension intégrale de la foi et de la prière du chrétien.

Que la Très Sainte Vierge Marie, Mère de l'Eglise, à laquelle nous nous adressons à présent à travers le Regina caeli, obtienne pour tous les chrétiens de vivre en plénitude le dimanche comme « pâque de la semaine », en goûtant à la beauté de la rencontre avec le Seigneur ressuscité et en puisant à la source de son amour miséricordieux, pour être apôtres de sa paix.

APRES LE REGINA CAELI

J'adresse à présent une pensée cordiale à nos frères des Eglises d'Orient qui célèbrent aujourd'hui Pâques. Que le Seigneur ressuscité apporte à tous les dons de sa lumière et de sa paix. Christos anesti! Christos vaskries! Et dans le climat joyeux de ce jour, je ne peux pas ne pas de rappeler qu'un grand nombre de ces populations, en Serbie, en Roumanie et en Bulgarie, souffrent à cause des inondations de ces derniers jours. Je suis proche d'eux par la prière et je souhaite vivement que, grâce à la contribution de tous, ils puissent surmonter rapidement ces moments difficiles.

Le pape a ensuite salué les pèlerins en français, anglais, allemand, espagnol, portugais, et polonais et slovène.

Voici ce qu'il a dit en français :

En ce dimanche de la Miséricorde, je vous salue cordialement, chers pèlerins francophones, et notamment les jeunes de Rouen, avec leur Archevêque, Mgr Jean-Charles Descubes et les jeunes de Marseille. Que la lumière de Pâques éclaire votre existence et affermisse votre foi. Que la paix du Christ habite votre coeur pour que vous soyez des artisans de paix. Avec ma Bénédiction apostolique.

Le pape a conclu :
Je souhaite à tous un bon dimanche avec ce splendide soleil! Merci!

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