Benoît XVI de A à Z

Les petites phrases de Benoit XVI - 2008

Petites phrases

de Benoît  XVI 

2008

 

 

 

1er janvier 2008 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Tout ce qui contribue à affaiblir la famille fondée sur le mariage d'un homme et d'une femme, ce qui directement ou indirectement freine sa disponibilité à accueillir de manière responsable une nouvelle vie, ce qui entrave son droit à être la première responsable de l'éducation des enfants, constitue un obstacle objectif sur le chemin de la paix.

 

 

 

 

  1er janvier 2008 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

    On ne peut oublier que la famille naît du « oui » responsable et définitif d'un homme et d'une femme, et qu'elle vit du « oui » conscient des enfants qui viennent peu à peu en faire partie.

 

 

 

1er janvier 2008 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Nous devons avoir soin de l'environnement: il a été confié à l'homme pour qu'il le garde et le protège dans une liberté responsable, en ayant toujours en vue, comme critère d'appréciation, le bien de tous.

 

 

 

 

1er janvier 2008 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Une famille vit en paix si tous ceux qui la composent se plient à une norme commune: cela permet de contrecarrer l'individualisme égoïste et de créer des liens entre chacun de ses membres, favorisant ainsi leur coexistence harmonieuse et leur collaboration dans un but commun.

 

1er janvier 2008 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Pour qu'il y ait la paix, il faut une loi commune, qui permette à la liberté d'être vraiment elle-même, et non pas un arbitraire aveugle, et qui protège le faible des abus du plus fort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

     Nous avons tous à cœur le bien des personnes que nous aimons, en particulier de nos enfants, adolescents et jeunes. Nous savons, en effet, que c'est d'eux que dépend l'avenir de notre ville. Nous ne pouvons donc qu'être attentifs à la formation des nouvelles générations, à leur capacité de s'orienter dans la vie et de discerner le bien du mal, à leur santé non seulement physique, mais aussi morale.

 

 

21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

     On parle d'une "fracture entre les générations", qui existe certes et qui est importante, mais qui est l'effet, plutôt  que  la cause, du manque de transmission de certitudes et de valeurs.

 

 21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

     En réalité, ce qui est en question dans l’éducation, ce sont non seulement les responsabilités personnelles des adultes ou des jeunes, qui existent effectivement et ne doivent pas être cachées, mais aussi une atmosphère diffuse, une mentalité et une forme de culture qui conduisent à douter de la valeur de la personne humaine, de la signification même de la vérité et du bien, en dernier ressort, de la bonté de la vie. Il devient alors difficile de transmettre d'une génération à l'autre quelque chose de valable et de certain, des règles de comportement, des objectifs crédibles autour desquels construire sa vie.

 

21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

  A la différence de ce qui se produit dans le domaine technique ou économique, où les progrès d'aujourd'hui peuvent s'ajouter à ceux du passé, dans le cadre de la formation et de la croissance morale des personnes une telle possibilité d'accumulation n'existe pas, car la liberté de l'homme est toujours nouvelle et donc chaque personne et chaque génération doit prendre à nouveau et personnellement ses décisions.

 

21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

  Celui qui croit en Jésus Christ a une autre raison, plus forte encore, de ne pas avoir peur:  il sait, en effet, que Dieu ne nous abandonne pas, que son amour nous atteint là où nous sommes et tels que nous sommes, avec nos pauvretés et nos faiblesses, pour nous offrir une nouvelle possibilité de bien.

    

 

 

21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

      Une éducation authentique a besoin avant tout de cette proximité et de cette confiance qui naissent de l'amour.

 

 

 21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

      Une éducation qui se limiterait à fournir des notions et des informations, mais qui laisserait de côté la grande question concernant la vérité, surtout cette vérité qui peut servir de guide dans notre vie, serait une bien pauvre éducation.

 

 21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

      La souffrance aussi fait partie de la vérité de notre vie. Par conséquent, en cherchant à tenir les plus jeunes à l'écart de toute difficulté et expérience de la douleur, nous risquons de faire grandir, malgré nos bonnes intentions, des personnes fragiles et peu généreuses :  la capacité d'aimer correspond, de fait, à la capacité de souffrir et de souffrir ensemble.

 

 

 21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

      Sans règles de comportement et de vie, mises en évidence jour après jour jusque dans les petites choses, on ne forme pas le caractère et on n'est pas préparé à affronter les épreuves qui ne manqueront pas à l'avenir. Cependant, la relation éducative est avant tout la rencontre de deux libertés et l'éducation bien réussie est une formation au bon usage de la liberté.

 

 21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

        Au fur et à mesure que l'enfant grandit, il devient un adolescent, puis un jeune; nous devons donc accepter le risque de la liberté, en demeurant toujours prêts à l'aider à corriger des idées et des choix erronés. En revanche, ce que nous ne devons jamais faire, c'est de le seconder dans les erreurs, faire semblant de ne pas voir, ou pire de les partager, comme si elles étaient les frontières du progrès humain.

 

 21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

      L'éducation ne peut pas se passer de cette autorité morale qui rend crédible l'exercice des rapports d'autorité. Elle est le fruit de l'expérience et de la compétence, mais s'acquiert surtout par la cohérence de sa propre vie et par l'implication personnelle, expression de l'amour véritable. L'éducateur est donc un témoin de la vérité et du bien:  certes, il est fragile lui aussi et peut se tromper, mais il cherchera toujours à être en harmonie avec sa mission.

 

21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

  Celui qui sait se répondre à lui-même et répondre aux autres est responsable. En outre, celui qui croit cherche avant tout à répondre à Dieu qui l'a aimé le premier.

    

 

 21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

     Les idées, les styles de vie, les lois, les orientations globales de la société dans laquelle nous vivons, et l'image qu'elle donne d'elle-même à travers les moyens de communication, exercent une grande influence sur la formation des nouvelles générations, pour le bien, mais souvent aussi pour le mal

 

 

 21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

     Seule une espérance fiable peut être l'âme de l'éducation, comme de la vie tout entière

 

 

 21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

     A la racine de la crise de l'éducation se trouve, en effet, une crise de confiance dans la vie.

 

 

 21 janvier 2008 – Lettre aux Romains sur l’éducation

     L'espérance qui s'adresse à Dieu n'est jamais une espérance pour moi seul, c'est toujours aussi une espérance pour les autres:  elle ne nous isole pas, mais nous rend solidaires dans le bien, nous stimule à nous éduquer réciproquement à la vérité et à l'amour.

 

 

 

 

 

 

 

 

28 janvier 2008 – Aux participants d’un Congrès sur « L’identité changeante de l’individu ».

     Alors que les sciences exactes, naturelles et humaines sont parvenues à de prodigieuses avancées sur la connaissance de l’homme et de son univers, la tentation est grande de vouloir circonscrire totalement l’identité de l’être humain et de l’enfermer dans le savoir que l’on peut en avoir.

 

 

28 janvier 2008 – Aux participants d’un Congrès sur « L’identité changeante de l’individu ».

     Aucune science ne peut dire qui est l’homme, d’où il vient et où il va.

 

 

28 janvier 2008 – Aux participants d’un Congrès sur « L’identité changeante de l’individu ».

     L’homme est toujours au-delà de ce que l’on en voit ou de ce que l’on en perçoit par l’expérience. Négliger le questionnement sur l’être de l’homme conduit inévitablement à refuser de rechercher la vérité objective sur l’être dans son intégralité et, de ce fait, à ne plus être capable de reconnaître le fondement sur lequel repose la dignité de l’homme, de tout homme, depuis la période embryonnaire jusqu’à sa mort naturelle.

 

 

28 janvier 2008 – Aux participants d’un Congrès sur « L’identité changeante de l’individu ».

     L’homme n’est pas le fruit du hasard, ni d’un faisceau de convergences, ni de déterminismes, ni d’interactions physico-chimiques; il est un être jouissant d’une liberté qui, tout en prenant en compte sa nature, transcende cette dernière et qui est le signe du mystère d’altérité qui l’habite.

 

28 janvier 2008 – Aux participants d’un Congrès sur « L’identité changeante de l’individu ».

     À notre époque où le développement des sciences attire et séduit par les possibilités offertes, il importe plus que jamais d’éduquer les consciences de nos contemporains, pour que la science ne devienne pas le critère du bien, et que l’homme soit respecté comme le centre de la création et qu’il ne soit pas l’objet de manipulations idéologiques, ni de décisions arbitraires ni non plus d’abus des plus forts sur les plus faibles. Autant de dangers dont nous avons pu connaître les manifestations au cours de l’histoire humaine, et en particulier au cours du vingtième siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31 janvier 2008, lors de l’Assemblée Plénière de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

     Le Magistère de l'Eglise ne peut certainement pas et ne doit pas intervenir sur chaque nouveauté de la science, mais il a pour tâche de réaffirmer les grandes valeurs en jeu et de proposer aux fidèles et à tous les hommes de bonne volonté des principes et des orientations éthiques et moraux au sujet des nouvelles questions importantes. Les deux critères fondamentaux pour le discernement moral dans ce domaine sont a) le respect inconditionné de l'être humain comme personne, de sa conception jusqu'à sa mort naturelle, b) le respect de l'originalité de la transmission de la vie humaine à travers les actes des conjoints eux-mêmes.

 

 

31 janvier 2008, lors de l’Assemblée Plénière de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

     Les nouveaux problèmes qui apparaissent avec, par exemple, la congélation des embryons humains, la réduction embryonnaire, le diagnostic pré-implantatoire, les recherches sur les cellules souches embryonnaires et les tentatives de clonage humain, montrent clairement que, avec la fécondation artificielle extra-corporelle, on a brisé la barrière élevée pour protéger la dignité humaine.

 

31 janvier 2008, lors de l’Assemblée Plénière de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

     Avec la fécondation artificielle extra-corporelle, on a brisé la barrière élevée pour protéger la dignité humaine.

 

31 janvier 2008, lors de l’Assemblée Plénière de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

     Lorsque des êtres humains, au stade le plus faible et le plus fragile de leur existence, sont sélectionnés, abandonnés, tués ou utilisés comme un simple "matériel biologique", comment nier qu'ils ne sont plus traités comme "quelqu'un", mais comme "quelque chose", remettant ainsi en question le concept même de dignité de l'homme ?

 

 

 

 

 

 

 

 

3 février 2008 - Au terme de l’Angelus

     J'encourage tous les parents à redécouvrir la grandeur et la beauté de la mission éducative. Oui, éduquer est extrêmement difficile mais enthousiasmant! Faites vivre à vos enfants, dès leur plus jeune âge, l'expérience de cette proximité qui témoigne l'amour, donnez-vous vous-mêmes, afin qu'à leur tour ils s'ouvrent aux autres et au monde avec sérénité et générosité. Que l'âme de l'éducation soit toujours la confiance en Dieu, qui "donne l'espérance à notre avenir"!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 février 2008 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

     Marie est le modèle de l'abandon  total à la volonté de Dieu:  elle a accueilli le Verbe éternel dans son cœur et l'a conçu dans son sein virginal; elle a eu confiance en Dieu et, l'âme transpercée d'une épée de douleur (cf. Lc 2, 35), elle n'a pas hésité à partager la passion de son Fils, en renouvelant sur le Calvaire, au pied de la croix, le "oui" de l'Annonciation.

 

 

11 février 2008 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

       On ne peut contempler Marie sans être attiré par le Christ et on ne peut regarder le Christ sans percevoir immédiatement la présence de Marie. Il y a un lien inséparable entre la Mère et le Fils engendré dans son sein par l'œuvre de l'Esprit Saint, et ce lien nous le sentons, de manière mystérieuse, dans le sacrement de l'Eucharistie.

 

 

 

11 février 2008 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

       Marie souffre avec ceux qui sont dans l'épreuve, elle espère avec eux et elle est leur réconfort en les soutenant de son aide maternelle.

 

 

11 février 2008 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

    Il apparaît clairement que la pastorale de la santé doit puiser dans l'Eucharistie la force spirituelle et nécessaire pour secourir efficacement l'homme et l'aider à comprendre la valeur salvifique de sa souffrance.

 

 

11 février 2008 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

    Que les chapelles dans les centres de santé deviennent le cœur battant où Jésus s'offre sans cesse au Père, pour la vie de l'humanité.

 

 

11 février 2008 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

  Que la Vierge Marie aide chacun à témoigner que la seule réponse valable à la douleur et à la souffrance humaine est le Christ, qui en ressuscitant a vaincu la mort et nous a donné la vie qui n'a pas de fin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 février 2008 – Audience au Diocèse de Rome, sur l’éducation

     Nous sommes poussés par une inquiétude, la perception de ce que nous avons appelé "une grande urgence éducative". Eduquer n'a jamais été facile et aujourd'hui, cela semble devenir toujours plus difficile:  c'est pourquoi un grand nombre de parents et d'enseignants sont tentés de renoncer à leur devoir, et ne parviennent pas à comprendre quelle est, véritablement, la mission qui leur est confiée. Trop d'incertitudes et trop de doutes circulent dans notre société et dans notre culture, trop d'images déformées sont véhiculées par les moyens de communication sociale. Il devient difficile, dans ces conditions, de proposer aux nouvelles générations quelque chose de valable et de sûr, des règles de comportement et des objectifs qui méritent d'y consacrer sa propre vie.

 

23 février 2008 – Audience au Diocèse de Rome, sur l’éducation

     Ce "oui" clair et définitif que Dieu, en Jésus Christ, a dit à la famille humaine (cf. 2 Co 1, 19-20), vaut également pour nos adolescents et nos jeunes, vaut pour les enfants qui viennent au monde. C'est pourquoi également à notre époque éduquer au bien est possible, c'est une passion que nous devons porter dans le cœur, c'est une entreprise commune à laquelle chacun est appelé à apporter sa contribution.
 

 

23 février 2008 – Audience au Diocèse de Rome, sur l’éducation

     Je m'adresse à vous, chers parents, pour vous demander tout d'abord de demeurer fermes, pour toujours, dans votre amour réciproque:  tel est le premier et le grand don dont ont besoin vos enfants, pour grandir sereins, prendre confiance en eux et confiance en la vie, pour apprendre ainsi à être à leur tour capables d'un amour authentique et généreux.

 

23 février 2008 – Audience au Diocèse de Rome, sur l’éducation

     L'amour que vous avez pour vos enfants doit ensuite vous donner le style et le courage du véritable éducateur, avec un témoignage cohérent de vie ainsi qu'avec la fermeté nécessaire pour façonner le caractère des nouvelles générations, en les aidant à distinguer avec clarté le bien du mal et à se construire à leur tour de solides règles de vie, qui les soutiennent dans les épreuves futures. Ainsi vous enrichirez vos enfants de l'héritage le plus précieux et durable qui consiste dans l'exemple d'une foi vécue au quotidien.

    

 

23 février 2008 – Audience au Diocèse de Rome, sur l’éducation

     Enseigner signifie, aller au devant de ce désir de connaître et de comprendre qui est inhérent à l'homme et qui, chez l'enfant, chez l'adolescent, chez le jeune, se manifeste dans toute sa force et sa spontanéité. Votre tâche ne peut donc pas se limiter à fournir des notions et des informations, en laissant de côté la grande question de la vérité, en particulier de cette vérité qui peut servir de guide dans la vie.

 

23 février 2008 – Audience au Diocèse de Rome, sur l’éducation

     L'éducation n'est toutefois pas seulement l'œuvre des éducateurs:  c'est une relation entre des personnes dans laquelle, avec le passage des années, entrent toujours davantage en jeu la liberté et la responsabilité de ceux qui sont éduqués. C'est pourquoi, avec beaucoup d'affection, je m'adresse à vous, chers enfants, adolescents et jeunes, pour vous rappeler que vous-mêmes êtes appelés à être les artisans de votre croissance morale, culturelle et spirituelle. C'est donc à vous d'accueillir librement dans le cœur, dans l'intelligence et dans votre vie le patrimoine de vérité, de bonté et de beauté qui s'est formé à travers le siècles et qui a en Jésus Christ sa pierre d'angle. C'est à vous de renouveler et de développer toujours plus ce patrimoine, en le libérant des nombreux mensonges et des laideurs qui souvent empêchent de le reconnaître et provoquent la méfiance et la déception. Sachez, quoi qu'il en soit, que sur ce chemin difficile vous n'êtes jamais seuls:  vos parents, vos enseignants, vos prêtres, vos amis et vos formateurs vous sont non seulement proches, mais surtout ce Dieu qui nous a créés et qui est l'hôte secret de nos cœurs. Il éclaire de l'intérieur notre intelligence, Il oriente vers le bien notre liberté, dont nous ressentons souvent la fragilité et l'inconstance, Il est la véritable espérance et le fondement solide de notre vie. C'est avant tout en Lui, que nous pouvons avoir confiance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25 février 2008 – Au Congrès de l’Académie Pontificale pour la Vie

      Quand une vie s'éteint qu'elle soit d'un âge avancé, ou au contraire à l'aube d'une existence terrestre, ou dans la pleine fleur de l'âge pour des raisons imprévues, on ne doit pas y voir seulement un processus biologique qui s'épuise, ou une biographie qui s'achève, mais plutôt une nouvelle naissance et une existence renouvelée, offerte par le Ressuscité à qui ne s'est pas opposé à son Amour.

 

 

25 février 2008 – Au Congrès de l’Académie Pontificale pour la Vie

      Avec la mort, l'existence terrestre trouve sa fin, mais à travers la mort s'ouvre également, pour chacun de nous, au delà du temps, la vie pleine et définitive.

 

25 février 2008 – Au Congrès de l’Académie Pontificale pour la Vie

     Aucun croyant ne devrait mourir dans la solitude et dans l'abandon.

 

25 février 2008 – Au Congrès de l’Académie Pontificale pour la Vie

     C'est toute la société au travers de ses institutions civiles et de santé qui est appelée à respecter la vie et la dignité du malade grave et de la personne en fin de vie.

 

25 février 2008 – Au Congrès de l’Académie Pontificale pour la Vie

     La société entière et en particulier les secteurs liés à la science médicale sont tenus d'exprimer la solidarité de l'amour, la sauvegarde et le respect de la vie humaine à chaque moment de son développement terrestre, surtout lors de la maladie ou dans la phase terminale de celle-ci.

 

 

25 février 2008 – Au Congrès de l’Académie Pontificale pour la Vie

     Je saisis cette occasion de répéter, encore une fois, la ferme et constante condamnation éthique de toute forme d'euthanasie directe, suivant l'enseignement pluriséculaire de l'Eglise.

 

 

25 février 2008 – Au Congrès de l’Académie Pontificale pour la Vie

      L'Eglise, avec ses institutions déjà en place et de nouvelles initiatives, est appelée à offrir le témoignage de la charité active, spécialement envers les situations critiques de personnes non autonomes et privées de soutiens familiaux, et envers les malades graves nécessitant des soins palliatifs, en plus d'une assistance religieuse appropriée.

 

 

 

 

 

 

 

 

2 avril 2008 – Homélie de la Messe pour le 3ème anniversaire de la mort de Jean Paul II

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