Benoît XVI de A à Z

11 septembre 2001

2007



16 septembre 2007 - Angélus
A notre époque, l'humanité a besoin que l'on proclame avec force la Miséricorde de Dieu et qu'on en témoigne. Le bien-aimé Jean-Paul II, qui fut un grand apôtre de la divine Miséricorde, a eu l'intuition de cette urgence pastorale, de manière prophétique. Il a dédié sa deuxième Encyclique au Père miséricordieux, et tout au long de son pontificat il s'est fait missionnaire de l'amour de Dieu à toutes les nations. Après les tragiques événements du 11 septembre 2001 qui ont obscurci l'aube du troisième millénaire, il a invité les chrétiens et les hommes de bonne volonté à croire que la Miséricorde de Dieu est plus forte que tout mal, et que le salut du monde ne se trouve que dans la Croix du Christ.



21 octobre 2007 - Rencontre avec les Chefs Religieux participants à la rencontre Internationale pour la Paix, à Naples.
Je saisis volontiers cette occasion pour saluer les personnalités réunies ici à Naples pour le XXI Meeting sur le thème: "Pour un monde sans violence - Religions et cultures en dialogue". Ce que vous représentez exprime en un certain sens les différents mondes et patrimoines religieux de l'humanité, que l'Eglise catholique considère avec un respect sincère et une attention cordiale. Une parole de reconnaissance va à Monsieur le Cardinal Crescenzio Sepe et à l'archidiocèse de Naples qui accueille ce Meeting, ainsi qu'à la communauté de Sant'Egidio, qui travaille avec dévouement pour favoriser le dialogue entre les religions et les cultures dans l'"esprit d'Assise".

La rencontre d'aujourd'hui nous ramène en esprit en 1986, lorsque mon vénéré Prédécesseur Jean-Paul II invita sur la colline de saint François les hauts Représentants religieux à prier pour la paix, soulignant en cette circonstance le lien intrinsèque qui unit une authentique attitude religieuse avec une vive sensibilité pour ce bien fondamental de l'humanité. En 2002, après les événements dramatiques du 11 septembre de l'année précédente, Jean-Paul II convoqua à nouveau à Assise les chefs religieux, pour demander à Dieu que soit mis un terme aux graves menaces qui pesaient sur l'humanité, en particulier à cause du terrorisme.

Dans le respect des différences des diverses religions, nous sommes tous appelés à travailler pour la paix et à un engagement effectif pour promouvoir la réconciliation entre les peuples. Tel est l'authentique "esprit d'Assise", qui s'oppose à toute forme de violence et à l'abus de la religion comme prétexte à la violence. Face à un monde déchiré par les conflits, où l'on justifie parfois la violence au nom de Dieu, il est important de réaffirmer que jamais les religions ne peuvent devenir des véhicules de haine; jamais, en invoquant le nom de Dieu, on ne peut arriver à justifier le mal et la violence. Au contraire, les religions peuvent et doivent offrir de précieuses ressources pour construire une humanité pacifique, car elles parlent de paix au cœur de l'homme. L'Eglise catholique entend continuer à parcourir la voie du dialogue pour favoriser l'entente entre les différentes cultures, traditions et sagesses religieuses. Je souhaite vivement que cet esprit se diffuse, en particulier toujours davantage là où les tensions sont les plus fortes, là où la liberté et le respect pour l'autre sont niés et où des hommes et des femmes souffrent des conséquences de l'intolérance et de l'incompréhension.



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