Benoît XVI de A à Z

Premiers chrétiens

2005



29 mai 2005 - Homélie Messe à Bari
« Sans le dimanche nous ne pouvons pas vivre », nous ramène à l'année 304, lorsque l'empereur Dioclétien interdit aux chrétiens, sous peine de mort, de posséder les Ecritures, de se réunir le dimanche pour célébrer l'Eucharistie et de construire des lieux pour leurs assemblées. A Abitène, petite localité de la Tunisie actuelle, 49 chrétiens furent surpris un dimanche tandis que, réunis dans la maison d'Octave Félix, ils célébraient l'Eucharistie en défiant les interdits impériaux. Arrêtés, ils furent conduits à Carthage, pour être interrogés par le Proconsul Anulinus. Entre autres, la réponse qu'Eméritus a donnée au proconsul qui lui demandait pourquoi ils avaient transgressé l'ordre de l'empereur, était significative. Il dit: "Sine dominico non possumus": sans nous réunir en assemblée le dimanche, pour célébrer l'Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre. Nous manquerions de forces pour affronter les difficultés quotidiennes et pour ne pas succomber. Après des tortures atroces, les 49 martyrs d'Abitène furent tués. Ils confirmèrent ainsi leur foi, par l'effusion du sang. Ils moururent mais en vainqueurs: nous faisons maintenant mémoire d'eux dans la gloire du Christ ressuscité.

C'est une expérience à laquelle nous devons réfléchir nous aussi, chrétiens du XXIe s. Pour nous non plus, ce n'est pas facile de vivre en chrétiens. D'un point de vue spirituel, le monde dans lequel nous nous trouvons, marqué si souvent par une consommation effrénée, par l'indifférence religieuse, par une sécularisation fermée à la transcendance, peut sembler être un désert non pas moins dur que le (désert) « grand et épouvantable » (Dt 8, 15) dont parle la première lecture tirée du Deutéronome. Au peuple juif en difficulté, Dieu vient en aide par le don de la manne, pour lui faire comprendre que « l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche du Seigneur » (Dt 8, 3). Dans l'évangile d'aujourd'hui, Jésus nous a expliqué à quel pain, Dieu, par le don de la manne, voulait préparer le peuple de la Nouvelle Alliance. En faisant allusion à l'Eucharistie, il a dit: « Ce pain est le pain descendu du ciel non comme celui que vos pères ont mangé et ils sont morts. Qui mange de ce pain vivra à jamais » (Jn 6, 58). Le Fils de Dieu, fait chair, pouvait devenir pain et être ainsi nourriture pour son peuple en chemin vers la terre promise du Ciel.

Nous avons besoin de ce pain pour affronter les fatigues et les lassitudes du voyage. Le dimanche, Jour du Seigneur, est l'occasion propice pour puiser la force en lui, qui est le Seigneur de la vie. Le précepte de la fête n'est donc pas simplement un devoir imposé de l'extérieur. Participer à la célébration dominicale et se nourrir du Pain eucharistique est un besoin pour le chrétien qui peut ainsi trouver l'énergie nécessaire pour le chemin à parcourir. Un chemin qui n'est d'ailleurs pas arbitraire: la route que Dieu indique par sa Loi va dans la direction inscrite dans l'essence même de l'homme. La suivre signifie pour l'homme se réaliser lui-même; la perdre revient à s'égarer soi-même. ..

… Nous devons redécouvrir la joie du dimanche chrétien. Nous devons redécouvrir avec fierté le privilège de pouvoir participer à l'Eucharistie qui est le sacrement du monde nouveau. La résurrection du Christ est advenue le premier jour de la semaine, qui est pour les Juifs le jour de la création du monde. C'est justement pour cela que le dimanche était considéré comme le jour où a commencé le jour nouveau celui dans lequel, par la victoire du Christ sur la mort, a commencé la création nouvelle. En nous réunissant autour de la table eucharistique, la communauté se formait comme nouveau peuple de Dieu. Saint Ignace d'Antioche appelait les chrétiens « ceux qui sont arrivés à l'espérance nouvelle » et il les présentait comme des personnes « vivant selon le dimanche » ("iuxta dominicam viventes"). Dans cette perspective, l'évêque d'Antioche se demandait: « Comment pourrions nous vivre sans Lui, que les prophètes aussi ont attendu? (Lettre aux Magnésiens, 9,1-2). « Comment pourrions nous vivre sans Lui? » nous entendons ces paroles de saint Ignace résonner dans l'affirmation des martyres d'Abitène "Sine dominico non possumus". C'est justement de là que jaillit notre prière: que les Chrétiens d'aujourd'hui aussi reprennent conscience de l'importance décisive de la célébration dominicale et qu'ils sachent tirer de la participation à l'Eucharistie l'élan nécessaire à un nouvel engagement dans l'annonce au monde du Christ « notre paix » (Ep 2,14)…



2007



21 mars 2007 - Audience Générale
Avec la religion païenne en effet, les premiers chrétiens refusèrent absolument tout compromis. Ils estimaient qu'elle était une idolâtrie, au risque d'être taxés d'« impiété » et d'« athéisme ».



15 avril 2007 - Homélie Messe 80 ans du Saint-Père Benoit XVI
A l'aube de l'Eglise naissante, les gens amenaient les malades sur les places afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre les recouvre : on attribuait à cette ombre une force de guérison. Cette ombre, en effet, venait de la lumière du Christ, et c'est pour cette raison qu'elle portait en elle quelque chose du pouvoir de sa bonté divine. L'ombre de Pierre, moyennant la communauté de l'Eglise catholique, a recouvert ma vie dès le début, et j'ai appris qu'elle est une ombre bonne, une ombre qui guérit, parce que, justement, elle vient en définitive du Christ lui-même. Pierre était un homme, avec toutes les faiblesses d'un être humain, mais surtout, c'était un homme rempli d'une foi passionnée dans le Christ, rempli d'amour pour Lui. Grâce à sa foi, et à son amour, la force de guérison du Christ, sa force unificatrice, est parvenue jusqu'aux hommes si mêlée à la faiblesse de Pierre qu'elle fût. Cherchons aujourd'hui aussi l'ombre de Pierre pour être dans la lumière du Christ !



29 avril 2007 - Homélie Messe ordinations Sacerdotales à Saint Pierre de Rome
Le sacrement de l'ordre, que vous allez recevoir, vous fera participer à la même mission que le Christ ; vous serez appelés à répandre la semence de sa Parole, la semence qui contient en elle le Royaume de Dieu, à dispenser la divine miséricorde et à nourrir les fidèles à la table de son Corps et de son Sang. Pour être ses dignes ministres vous devrez vous nourrir sans cesse de l'Eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne. En vous approchant de l'autel, votre école quotidienne de sainteté, de communion avec Jésus, de la façon d'entrer dans ses sentiments, pour renouveler le sacrifice de la Croix, vous découvrirez toujours plus la richesse et la tendresse de l'amour du divin Maître, qui vous appelle aujourd'hui à une amitié plus profonde avec Lui. Si vous l'écoutez docilement, si vous le suivez fidèlement, vous apprendrez à traduire dans la vie et dans le ministère pastoral son amour et sa passion pour le salut des âmes. Chers Ordinands, avec l'aide de Jésus, chacun de vous deviendra un bon pasteur, également prêt à donner, si nécessaire, sa vie pour Lui.

C'est ce qui se passa aux débuts du christianisme avec les premiers disciples, alors que, l'Evangile se diffusait entre les consolations et les difficultés. Il vaut la peine de souligner les dernières paroles du passage des Actes des Apôtres : « Quant aux disciples, ils étaient remplis de joie et de l'Esprit Saint » (13, 52). Malgré les incompréhensions et les oppositions, que nous avons évoquées, l'apôtre du Christ ne perd pas la joie, il est au contraire le témoin de cette joie qui naît du fait d'être avec le Seigneur, de l'amour pour Lui et pour ses frères.



24 juillet 2007 - Avec les prêtres du diocèse de Belluno
Il n'existe plus de monde uniforme. En particulier en Occident, où sont présents tous les autres continents, toutes les autres religions, les autres façons de vivre la vie humaine. Nous vivons une rencontre permanente, qui ressemble peut-être à l'Eglise antique, où existait la même situation. Les chrétiens représentaient une très petite minorité, un grain de sénevé qui commençait à croître, entouré par des religions et des conditions de vie très différentes. Nous devons donc réapprendre ce que les chrétiens des premières générations ont vécu.



12 août 2007 - Angelus
La solennité de l'Assomption de Marie au ciel, est entièrement tournée vers l'avenir, vers le ciel, où la Sainte Vierge nous a précédés dans la joie du paradis. L'Evangile invite les chrétiens de manière particulière les à se détacher des biens matériels en grande partie illusoires, et à accomplir fidèlement leur devoir en se tournant constamment vers le haut. Le croyant demeure éveillé et vigilant pour être prêt à accueillir Jésus lorsqu'il viendra dans sa gloire. A travers des exemples tirés de la vie quotidienne, le Seigneur exhorte ses disciples, c'est-à-dire nous, à vivre dans cette disposition intérieure comme ces serviteurs de la parabole, qui attendent le retour de leur maître. « Bienheureux ces serviteurs, dit-il, que le maître en arrivant trouvera en train de veiller » (Lc 12, 37). Nous devons donc veiller, en priant et en faisant le bien.

Nous sommes tous de passage sur terre, comme nous le rappelle la Lettre aux Hébreux. Elle nous présente Abraham en habit de pèlerin, comme un nomade qui vit sous une tente et s'arrête dans une région étrangère. C'est la foi qui le guide. « Par la foi, écrit l'auteur sacré, Abraham obéit à l'appel de partir vers un pays qu'il devait recevoir en héritage, et il partit ne sachant où il allait (He 11, 8). Son véritable but était, en effet, « la ville pourvue de fondations dont Dieu est l'architecte et le constructeur » (11, 10). La ville à laquelle il est fait référence, n'est pas dans ce monde, mais c'est la Jérusalem céleste, le paradis. La première communauté chrétienne était bien consciente de cela, et se considérait ici-bas comme « étrangers et voyageurs » et appelait ses centres d'habitation dans les villes « paroisses », qui signifie précisément colonies d'étrangers [en grec pàroikoi] (cf. 1 P 2, 11). De cette façon, les premiers chrétiens manifestaient la caractéristique la plus importante de l'Eglise, qui est précisément la tension vers le ciel. La liturgie de la Parole de ce jour veut donc nous inviter à penser « à la vie du monde qui viendra » comme nous le répétons chaque fois que nous faisons notre profession de foi à travers le Credo. Une invitation à passer notre existence de façon sage et prévoyante, à considérer attentivement notre destin, c'est-à-dire les réalités que nous appelons ultimes : la mort, le jugement dernier, l'éternité, l'enfer et le paradis. Et ainsi, nous assumons notre responsabilité pour le monde et nous construisons un monde meilleur.

Que la Vierge Marie, qui veille sur nous du ciel, nous aide à ne pas oublier qu'ici, sur terre, nous sommes seulement de passage, et qu'elle nous enseigne à nous préparer à rencontrer Jésus, « assis à la droite de Dieu le Père Tout-Puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts ».



9 septembre 2007 - Homélie Messe Cathédrale Sain Etienne, à Vienne
"Sine dominico non possumus!". Sans le don du Seigneur, sans le Jour du Seigneur, nous ne pouvons pas vivre: c'est ainsi que répondirent, en l'an 304, plusieurs chrétiens d'Abitène, dans l'actuelle Tunisie, lorsque, surpris au cours de la Célébration eucharistique dominicale qui était interdite, ils furent conduits devant le juge et on leur demanda pourquoi ils avaient célébré le Dimanche la fonction religieuse chrétienne, alors qu'ils savaient bien que cela était puni par la mort. "Sine dominico non possumus". Dans le mot dominicum/dominico sont liées de façon indissoluble deux significations, dont nous devons à nouveau apprendre à percevoir l'unité. Il y a tout d'abord le don du Seigneur - ce don est Lui-même: le Ressuscité, au contact et à la proximité duquel les chrétiens doivent se trouver pour être eux-mêmes. Cela n'est cependant pas seulement un contact spirituel, intérieur, subjectif: la rencontre avec le Seigneur s'inscrit dans le temps à travers un jour précis. Et, de cette façon, elle s'inscrit dans notre existence concrète, physique et communautaire, qui est temporalité. Elle donne à notre temps, et donc à notre vie dans son ensemble, un centre, un ordre intérieur. Pour ces chrétiens, la Célébration eucharistique dominicale n'était pas un précepte, mais une nécessité intérieure. Sans Celui qui soutient notre vie, la vie elle-même est vide. Abandonner ou trahir ce centre ôterait à la vie elle-même son fondement, sa dignité intérieure et sa beauté.

Sans le Seigneur et le jour qui Lui appartient, on ne réalise pas une vie réussie. Le dimanche, dans nos sociétés occidentales, s'est mué en "week-end", en temps libre. Le temps libre, en particulier dans la frénésie du monde moderne, est une chose belle et nécessaire; chacun de nous le sait. Mais si le temps libre n'a pas un centre intérieur, d'où provient une orientation pour l'ensemble, il finit par être un temps vide qui ne nous renforce pas et ne nous détend pas. Le temps libre a besoin d'un centre - la rencontre avec Celui qui est notre origine et notre but. Mon grand prédécesseur sur la chaire épiscopale de Munich et Freising, le Cardinal Faulhaber, l'a exprimé un jour ainsi: "Donne à l'âme son Dimanche, donne au Dimanche son âme".

Les premiers chrétiens ont célébré le premier jour de la semaine comme Jour du Seigneur, parce que c'était le jour de la résurrection. Mais très vite, l'Eglise a pris conscience également du fait que le premier jour de la semaine est le jour du matin de la création, le jour où Dieu a dit: "Que la lumière soit!" (Gn 1, 3). C'est pourquoi le Dimanche est dans l'Eglise également la fête hebdomadaire de la création - la fête de la gratitude et de la joie pour la création de Dieu. A une époque où, à cause de nos interventions humaines, la création semble exposée à de nombreux dangers, nous devrions accueillir consciemment cette dimension du Dimanche également. Pour l'Eglise primitive, le premier jour a ensuite assimilé progressivement également l'héritage du septième jour, du sabbat. Nous participons au repos de Dieu, un repos qui embrasse tous les hommes. Ainsi, nous percevons ce jour-là quelque chose de la liberté et de l'égalité de toutes les créatures de Dieu.



1er novembre 2007 - Angelus
Aujourd'hui, en la solennité de la Toussaint, notre coeur, franchissant les limites du temps et de l'espace, s'élargit aux dimensions du Ciel. Au début du christianisme, les membres de l'Eglise étaient également appelés les « saints ». Dans la Première Lettre aux Corinthiens, par exemple, saint Paul s'adresse à « vous qui avez été sanctifiés dans le Christ Jésus, vous les fidèles qui êtes, par appel de Dieu, le peuple saint, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ » (1 Co 1, 2). En effet, le chrétien est déjà saint, car le Baptême l'unit à Jésus et à son mystère pascal, mais il doit dans le même temps le devenir, en se conformant à Lui toujours plus profondément. On pense parfois que la sainteté est une condition privilégiée réservée à quelques élus. En réalité, devenir saint est la tâche de chaque chrétien, et nous pourrions même dire de chaque homme ! L'Apôtre écrit que Dieu nous a depuis toujours bénis et choisis dans le Christ « pour que nous soyons, dans l'amour, saints et irréprochables sous son regard » (Ep 1, 3-4). Tous les êtres humains sont donc appelés à la sainteté qui, en dernière analyse consiste à vivre en enfants de Dieu, dans cette « ressemblance » à Lui, à partir de laquelle il nous a créés.



2008



17 juillet 2008 - Accueil des jeunes à Sydney
Il y a presque deux mille ans, les Apôtres, réunis à l'étage de la maison, avec Marie (cf. Ac 1, 14) et avec quelques femmes fidèles, furent remplis de l'Esprit Saint (cf. Ac 2, 4). En cet instant extraordinaire, qui manifesta la naissance de l'Église, le trouble et la peur qui avaient saisi les Disciples du Christ, se sont transformées en une vigoureuse conviction, et en une prise de conscience d'un objectif. Ils se sentirent poussés à parler de leur rencontre avec Jésus ressuscité, que désormais, ils appelaient affectueusement le Seigneur. À bien des égards, les Apôtres étaient des personnes ordinaires. Aucun d'eux ne pouvait prétendre qu'il était un disciple parfait. Ils n'avaient pas su reconnaître le Christ (cf. Lc 24, 13-32), ils avaient dû rougir de leur ambition (cf. Lc 22, 24-27), ils l'avaient même renié (cf. Lc 22, 54-62). Et pourtant, quand ils furent remplis de l'Esprit Saint, ils furent transpercés par la vérité de l'Évangile du Christ et ils se sentirent poussés à le proclamer sans crainte. Rassurés, ils s'écrièrent : repentez-vous, faites-vous baptiser, recevez l'Esprit Saint (cf. Ac 2, 37-38) ! Fondée sur l'enseignement des Apôtres et y adhérant, rompant le pain et priant (cf. Ac 2, 42), la jeune communauté chrétienne se leva pour s'opposer à la perversité de la culture qui l'entourait (cf. Ac 2, 40), pour prendre soin de ses propres membres (cf. Ac 2, 44-47), pour défendre sa foi en Jésus face aux oppositions (cf. Ac, 4, 33) et pour guérir les malades (cf. Ac 5, 12-16). Et, obéissant au commandement du Christ lui-même, ils partirent, rendant témoignage à la plus grande histoire de tous les temps : que Dieu s'est fait l'un de nous, que le divin est entré dans l'histoire humaine pour la transformer, et que nous sommes appelés à nous immerger dans l'amour salvifique du Christ qui triomphe du mal et de la mort. Dans son célèbre discours à l'aréopage, saint Paul introduisit ainsi le message : Dieu donne toute chose à chacun, y compris le souffle et la vie, afin que toutes les Nations puissent le chercher, si jamais, marchant à tâtons, elles arrivent à le trouver. En effet, il n'est pas loin de chacun de nous, puisque en lui il nous est donné de vivre, de nous mouvoir, d'exister (cf. Ac 17, 25-28).



18 juillet 2008 - rencontre œcuménique dans la crypte de la cathédrale de Sydney
Nous célébrons le bimillénaire anniversaire de la naissance de saint Paul, inlassable bâtisseur de l'unité au sein de l'Église primitive. Paul nous rappelle la grâce insigne que nous avons reçue en devenant membres du Corps du Christ par notre Baptême. Ce Sacrement, qui est la porte qui nous fait entrer dans l'Église, ainsi que le « lien de l'unité » pour ceux qui, grâce à lui, sont nés de nouveau (cf. Unitatis redintegratio, 22), est, par conséquent, le point de départ du mouvement œcuménique tout entier.



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