Benoît XVI de A à Z

Les petites phrases de Benoit XVI - 2006

Petites phrases de Benoit XVI

2006

 

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Là où l'homme se laisse éclairer par la splendeur de la vérité et quand il le fait, il entreprend presque naturellement le chemin de la paix.

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Quand n'existe plus l'adhésion à l'ordre transcendant des choses, ni le respect de la « grammaire » du dialogue qu'est la loi morale universelle, écrite dans le cœur de l'homme,( Cf. Jean-Paul II, Discours à la cinquantième Assemblée générale des Nations unies, 5 octobre 1995, n. 3: La Documentation catholique 92 (1995), p. 918.) quand sont entravés et empêchés le développement intégral de la personne et la sauvegarde de ses droits fondamentaux, quand de nombreux peuples sont contraints à subir des injustices et des inégalités intolérables, comment peut-on espérer en la réalisation du bien de la paix ?

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Au mensonge est lié le drame du péché avec ses conséquences perverses, qui ont causé et qui continuent à causer des effets dévastateurs dans la vie des individus et des nations. Il suffit de penser à ce qui s'est passé au siècle dernier, quand des systèmes idéologiques et politiques aberrants ont mystifié la vérité de façon programmée et ont conduit à l'exploitation et à la suppression d'un nombre impressionnant d'hommes et de femmes, exterminant même des familles et des communautés entières. Comment ne pas rester sérieusement préoccupés, après ces expériences, face aux mensonges de notre temps, qui sont comme le cadre de menaçants scénarios de mort dans de nombreuses régions du monde ?

 

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     La paix est une aspiration profonde et irrépressible, présente dans le cœur de toute personne, au-delà des identités culturelles spécifiques. C'est précisément pourquoi chacun doit se sentir engagé au service d'un bien si précieux, en travaillant pour qu'aucune forme de fausseté ne s'insinue et ne vienne perturber les relations. Tous les hommes appartiennent à une unique et même famille. La mise en avant exagérée de leurs différences contraste avec cette vérité fondamentale. Il faut retrouver la conscience d'avoir en commun une même destinée, en dernier ressort transcendante, pour pouvoir mettre en valeur au mieux les différences historiques et culturelles, sans s'opposer, mais en se concertant avec les personnes qui appartiennent aux autres cultures. Telles sont les simples vérités qui rendent la paix possible; elles deviennent facilement compréhensibles lorsqu'on écoute son cœur, avec une pureté d'intention.

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     La vérité de la paix appelle tous les hommes à entretenir des relations fécondes et sincères; elle les encourage à rechercher et à parcourir les voies du pardon et de la réconciliation, à être transparents dans les discussions et fidèles à la parole donnée.

 

 1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Le disciple du Christ qui se sent assailli par le mal et qui de ce fait a besoin de l'intervention libératrice du divin Maître se tourne vers Lui avec confiance, sachant bien que ce dernier « n'a pas commis le péché; que dans sa bouche on n'a pu trouver de mensonge » (1 P 2,22; cf. Is 53, 9). En effet, Jésus s'est défini comme la Vérité en personne et, parlant dans une vision au voyant de l'Apocalypse, il a déclaré sa totale aversion pour « tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge » (Ap 22, 15). C'est Lui qui révèle la pleine vérité de l'homme et de l'histoire.

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

         La vérité de la paix doit avoir valeur en soi et faire valoir son reflet de lumière bénéfique même quand on se trouve dans la tragique situation de la guerre.

 

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Le droit humanitaire international est à mettre au compte des expressions les plus heureuses et les plus efficaces des exigences qui émanent de la vérité de la paix.

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     À tout bien considérer, le nihilisme et le fondamentalisme ont un rapport erroné à la vérité: les nihilistes nient l'existence de toute vérité, les fondamentalistes ont la prétention de pouvoir l'imposer par la force.

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     L'histoire a amplement démontré que faire la guerre à Dieu pour l'extirper du cœur des hommes conduit l'humanité, effrayée et appauvrie, vers des choix qui n'ont pas d'avenir.

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Que dire des gouvernements qui comptent sur les armes nucléaires pour garantir la sécurité de leurs pays ? Avec d'innombrables personnes de bonne volonté, on peut affirmer que cette perspective, hormis le fait qu'elle est funeste, est tout à fait fallacieuse. En effet, dans une guerre nucléaire il n'y aurait pas des vainqueurs, mais seulement des victimes. La vérité de la paix demande que tous - aussi bien les gouvernements qui, de manière déclarée ou occulte, possèdent des armes nucléaires depuis longtemps, que ceux qui entendent se les procurer - changent conjointement de cap par des choix clairs et fermes, s'orientant vers un désarmement nucléaire progressif et concordé. Les ressources ainsi épargnées pourront être employées en projets de développement au profit de tous les habitants et, en premier lieu, des plus pauvres.
 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     On ne peut pas ne pas enregistrer avec regret les données concernant une augmentation préoccupante des dépenses militaires et du commerce des armes toujours prospère, tandis que stagne dans le marécage d'une indifférence quasi générale le processus politique et juridique mis en œuvre par la Communauté internationale pour renforcer le chemin du désarmement. Quel avenir de paix sera un jour possible si on continue à investir dans la production des armes et dans la recherche employée à en développer de nouvelles ?

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Les premiers à tirer profit d'un choix résolu pour le désarmement seront les pays pauvres, qui réclament non sans raison, après bien des promesses, la réalisation concrète du droit au développement.

 

 

 

 

 

 

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Les premiers à tirer profit d'un choix résolu pour le désarmement seront les pays pauvres, qui réclament non sans raison, après bien des promesses, la réalisation concrète du droit au développement. Un tel droit a aussi été solennellement réaffirmé dans la récente Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, qui a célébré cette année le soixantième anniversaire de sa fondation. Confirmant sa confiance dans cette Organisation internationale, l'Église catholique en souhaite le renouvellement institutionnel et opérationnel, afin qu'elle soit en mesure de répondre aux nouvelles exigences de l'époque actuelle, marquée par le vaste phénomène de la mondialisation.

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Le fondement d'une paix authentique s'appuie seulement sur la vérité de Dieu et de l'homme

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Il est nécessaire que chaque communauté s'engage dans une action intense et capillaire d'éducation et de témoignage qui fasse grandir en chacun la conscience de l'urgence de découvrir toujours plus profondément la vérité de la paix.

 

1er janvier 2006 – Message pour la Journée Mondiale de la Paix

     Je demande que l'on intensifie la prière, parce que la paix est d'abord un don de Dieu à implorer sans cesse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1er janvier 2006 – Homélie de la Messe

     Le moment historique où fut promulguée la Constitution Gaudium et spes, le 7 décembre 1965, n'était pas très différent de notre époque ; en ce temps-là, comme malheureusement à l'heure actuelle, des tensions diverses se profilaient à l'horizon du monde. Face à la persistance de situations d'injustice et de violence qui continuent d'opprimer différentes régions de la terre, face aux menaces qui se présentent comme les nouvelles et plus insidieuses menaces à la paix - le terrorisme, le nihilisme et le fondamentalisme fanatique -, il devient plus que jamais nécessaire d'œuvrer ensemble pour la paix

 

1er janvier 2006 – Homélie de la Messe

     Si la paix est une aspiration de toute personne de bonne volonté, pour les disciples du Christ, elle est un mandat permanent qui engage chacun ; c'est une mission exigeante qui pousse à annoncer l'« Evangile de la Paix » et à en rendre témoignage, en proclamant que la reconnaissance de la pleine vérité de Dieu est une condition préalable et indispensable pour la consolidation de la vérité de la paix. Puisse cette conscience croître toujours davantage afin que toute communauté chrétienne devienne « ferment » d'une humanité renouvelée dans l'amour.

 

 

1er janvier 2006 - Angelus

     Lorsque l'homme se laisse éclairer par la splendeur de la vérité, il devient intérieurement un courageux artisan de paix

 

 

6 janvier 2006 - Angelus

     Le pèlerinage des jeunes, dans sa dimension plus profonde, peut être vu comme un itinéraire guidé par la lumière d'une « étoile », l'étoile de la foi.

 

6 janvier 2006 - Angelus

     Je voudrais que dans toute l'Eglise on respire, comme à Cologne, l'atmosphère d'une « épiphanie », d'un authentique engagement missionnaire suscité par la manifestation du Christ, lumière du monde, envoyé par Dieu le Père pour réconcilier et unifier l'humanité par la force de l'amour.

 

 

6 janvier 2006 – Aux francophones, après l’Angelus

     Je vous invite à adorer le Christ comme les Mages, afin de vous laisser transformer par lui et de repartir vers vos frères pour en rendre témoignage, par des chemins nouveaux.

 

 

8 janvier 2006 – Homélie Messe Baptêmes – Chapelle Sixtine

    Dans le Baptême chaque enfant est introduit dans une compagnie d'amis qui ne l'abandonnera jamais dans la vie ni dans la mort, parce que cette compagnie d'amis est la famille de Dieu, qui porte en elle la promesse de l'éternité. Cette compagnie d'amis, cette famille de Dieu, dans laquelle à présent l'enfant est introduit, l'accompagnera toujours même aux jours de la souffrance, dans les nuits obscures de la vie ; elle lui donnera consolation, réconfort, lumière. Cette compagnie, cette famille lui donnera la parole de vie éternelle. Paroles de lumière qui répondent aux grands défis de la vie et donnent l'indication juste sur la route à prendre. Cette compagnie offre à l'enfant consolation et réconfort, l'amour de Dieu même au seuil de la mort, dans la vallée obscure de la mort. Elle lui donnera l'amitié, elle lui donnera la vie. Et cette compagnie, absolument fiable, ne disparaîtra jamais. Personne d'entre nous ne sait ce qui adviendra sur notre planète, dans notre Europe, dans les cinquante, soixante, soixante-dix années à venir. Mais nous sommes sûrs d'une chose : la famille de Dieu sera toujours présente et celui qui appartient à cette famille ne sera jamais seul, il aura toujours l'amitié sûre de Celui qui est la vie.

      Cette famille de Dieu, cette compagnie d'amis est éternelle, parce qu'elle est communion avec Celui qui a vaincu la mort, qui a entre les mains les clés de la vie. Etre dans la compagnie, dans la famille de Dieu, signifie être en communion avec le Christ, qui est vie et donne l'amour éternel au-delà de la mort. Et si nous pouvons dire qu'amour et vérité sont source de vie, qu'ils sont la vie - et une vie sans amour n'est pas la vie - nous pouvons dire que cette compagnie avec Celui qui est réellement la vie, avec Celui qui est le Sacrement de la vie, répondra à votre attente, à votre espérance.
 

 

8 janvier 2006 – Homélie Messe Baptêmes – Chapelle Sixtine

     Le Baptême - comme nous l'avons vu - est un don ; le don de la vie. Mais un don doit être accueilli, doit être vécu. Un don d'amitié implique un « oui » à l'ami et implique un « non » à ce qui n'est pas compatible avec cette amitié, à ce qui est incompatible avec la vie de la famille de Dieu, avec la vraie vie dans le Christ. Et ainsi, dans ce second dialogue, sont prononcés trois « non » et trois « oui ». On dit « non » et on renonce aux tentations, au péché, au diable. Ces choses, nous les connaissons bien, mais peut-être justement pour les avoir entendues trop souvent, ces paroles ne nous disent pas grand chose. Alors, nous devons un peu approfondir les contenus de ces « non ». A quoi disons-nous « non » ? C'est le seul moyen de comprendre à quoi nous voulons dire « oui ».

     Dans l'Eglise antique, ces « non» étaient résumés en une parole qui pour les hommes de ce temps était bien compréhensible : on renonce - disait-on - à la « pompa diabuli », c'est-à-dire à la promesse de vie en abondance, à cette apparence de vie qui semblait venir du monde païen, de ses libertés, de sa manière de vivre uniquement selon son bon plaisir. C'était donc un « non » à une culture apparemment d'abondance de la vie, mais qui en réalité était une « anticulture » de la mort. C'était un « non » à ces spectacles où la mort, la cruauté, la violence étaient devenus divertissement. Pensons à ce qui était organisé au Colisée ou ici, dans les jardins de Néron, où les hommes étaient brûlés comme des torches vivantes. La cruauté et la violence étaient devenues un motif de divertissement, une vraie perversion de la joie, du vrai sens de la vie. Cette « pompa diabuli », cette « anticulture » de la mort était une perversion de la joie, était amour du mensonge, de la tromperie, était un abus du corps comme marchandise et comme commerce.

     Et si nous réfléchissons à présent, nous pouvons dire qu'à notre époque aussi il est nécessaire de dire « non » à la culture largement dominante de la mort. Une « anticulture » qui se manifeste, par exemple, dans la drogue, dans la fuite de la réalité au profit de l'illusion, dans un bonheur faux qui s'exprime dans le mensonge, dans la tromperie, dans l'injustice, dans le mépris de l'autre, de la solidarité, de la responsabilité envers les pauvres et les personnes qui souffrent; qui s'exprime dans une sexualité qui devient un pur divertissement sans responsabilité, qui devient une « chosification » - pour ainsi dire - de l'homme, qui n'est plus considéré comme une personne, digne d'un amour personnel qui exige fidélité, mais devient une marchandise, un simple objet. A cette promesse de bonheur apparent, à cette « pompa » d'une vie apparente qui en réalité est seulement un instrument de mort, à cette « anticulture », nous disons « non », pour cultiver la culture de la vie. C'est pourquoi le « oui » chrétien, des temps antiques jusqu'à aujourd'hui, est un grand « oui » à la vie. C'est notre « oui » au Christ, le « oui » au vainqueur de la mort et le « oui » à la vie dans le temps et dans l'éternité.

 

Comme dans ce dialogue baptismal, le « non » est articulé autour de trois renonciations, de même le « oui » s'articule autour de trois adhésions: « oui » au Dieu vivant, c'est-à-dire au Dieu créateur, à une raison créatrice qui donne sens au cosmos et à notre vie; « oui » au Christ, c'est-à-dire à un Dieu qui n'est pas resté caché mais qui a un nom, qui a des paroles, qui est fait de corps et de sang; à un Dieu concret qui nous donne la vie et nous montre le chemin de la vie; « oui » à la communion de l'Eglise, dans laquelle le Christ est le Dieu vivant, qui entre dans notre temps, entre dans notre profession, entre dans la vie de chaque jour.
 

 

8 janvier 2006 – Homélie Messe Baptêmes – Chapelle Sixtine

     Le visage de Dieu, le contenu de cette culture de la vie, le contenu de notre grand « oui », s'exprime dans les dix commandements, qui ne sont pas un ensemble d'interdits, de « non », mais qui représentent en réalité une grande vision de vie. Ils sont un « oui » à un Dieu qui donne sens à l'existence (les trois premiers commandements); « oui » à la famille (quatrième commandement); « oui » à la vie (cinquième commandement); « oui » à l'amour responsable (sixième commandement); « oui » à la solidarité, à la responsabilité sociale, à la justice (septième commandement); « oui » à la vérité (huitième commandement); « oui » au respect de l'autre et de ce qui lui est propre (neuvième et dixième commandements). Telle est la philosophie de la vie, telle est la culture de la vie, qui devient concrète, praticable et belle dans la communion avec le Christ, le Dieu vivant, qui marche avec nous dans la compagnie de ses amis, dans la grande famille de l'Eglise. Le Baptême est don de vie. C'est un « oui » au défi de vivre vraiment la vie, en disant « non » à l'attachement de la mort qui se présente sous le masque de la vie; et c'est un « oui » au grand don de la vraie vie qui est présente dans le visage du Christ, qui se donne à nous dans le Baptême, puis dans l'Eucharistie.
 

 

8 janvier 2006 – Homélie Messe Baptêmes – Chapelle Sixtine

     Le signe de la croix, qui nous est donné comme bouclier qui doit protéger l’enfant dans sa vie ; c'est comme un « indicateur » pour le chemin de la vie, parce que la croix est le résumé de la vie de Jésus.

 

 

8 janvier 2006 – Homélie Messe Baptêmes – Chapelle Sixtine

     Le vêtement blanc, nous est donné comme expression de la culture de la beauté, de la culture de la vie.

 

8 janvier 2006 – Homélie Messe Baptêmes – Chapelle Sixtine

     La flamme du cierge, nous est donnée comme expression de la vérité qui resplendit dans les ténèbres de l'histoire et nous indique qui nous sommes, d'où nous venons et où nous devons aller.

 

8 janvier 2006 – Homélie Messe Baptêmes – Chapelle Sixtine

     Prions pour nos enfants, pour qu'ils aient réellement la vie, la vraie vie, la vie éternelle.

 

 

22 janvier 2006 - Angelus
      Il est important que nous, chrétiens, invoquions le don de l'unité avec une persévérance et constance. Si nous le faisons avec foi, nous pouvons être certains que notre prière sera exaucée. Nous ne savons pas comment, ni quand, car il ne nous est pas donné de le connaître, mais nous ne devons pas douter qu'un jour, nous serons « une seule chose », comme Jésus et le Père sont unis dans l'Esprit Saint

 

5 février 2006 – Homélie Messe

     Dans cet épisode de la guérison de la belle-mère de Pierre (Mc 1,30), apparaît symboliquement toute la mission de Jésus. Venant du Père, Jésus se rend dans la maison de l'humanité, sur notre terre, et il trouve une humanité malade, en proie à la fièvre, à cette fièvre que sont les idéologies, les idolâtries, l'oubli de Dieu. Le Seigneur nous donne sa main, il nous relève et nous guérit. Et il le fait à toutes les époques; il nous prend par la main avec sa parole, et il dissipe ainsi les brumes des idéologies, des idolâtries. Il prend notre main dans les sacrements, il nous guérit de la fièvre de nos passions et de nos péchés à travers l'absolution dans le sacrement de la réconciliation. Il nous donne la capacité de nous lever, de nous tenir debout devant Dieu et devant les hommes.

 

5 février 2006 – Homélie de la Messe

     Jésus dort dans la maison de Pierre, (Mc 1,35), mais au petit matin, alors qu'il fait encore nuit, il se lève, cherche un lieu désert et se met à prier. Ici apparaît le centre véritable du mystère de Jésus.

 

5 février 2006 – Homélie de la Messe

     Là où Dieu n'est pas présent, l'homme non plus n'est pas respecté. Ce n'est que si la splendeur de Dieu brille sur le visage de l'homme que l'homme, image de Dieu, est protégé par une dignité qui ne doit être ensuite violée par personne.

 

5 février 2006 – Homélie de la Messe

    Là où est accomplie la volonté de Dieu le ciel est déjà présent, sur la terre commence aussi un peu du ciel; et là où est accomplie la volonté de Dieu le Royaume de Dieu est présent. Car le Royaume de Dieu n'est pas une série de choses, le Royaume de Dieu est la présence de Dieu, l'union de l'homme avec Dieu. C'est vers cet objectif que Jésus veut nous guider.

 

5 février 2006 – Homélie de la Messe

     Nous pouvons voir, au cours de l'histoire du siècle dernier, que dans les Etats où Dieu était aboli, non seulement l'économie a été détruite, mais surtout les âmes. Les destructions morales, les destructions de la dignité de l'homme sont les destructions fondamentales, et le renouveau ne peut venir que du retour de Dieu, c'est-à-dire de la reconnaissance du caractère central de Dieu.

 

5 février 2006 –Homélie de la Messe

    Jésus est venu - dans le texte grec, il est écrit: "je suis sorti du Père" - non pour apporter les commodités de la vie, mais pour apporter la condition fondamentale de notre dignité, pour apporter l'annonce de Dieu, la présence de Dieu et vaincre ainsi les forces du mal. Il indique cette priorité avec une grande clarté: je ne suis pas venu pour guérir - je le fais également, mais comme un signe - je suis venu pour vous réconcilier avec Dieu. Dieu est notre créateur, Dieu nous a donné la vie, notre dignité: et c'est surtout à lui que nous devons nous adresser.

 

5 février 2006 –Homélie de la Messe

     L'homme n'est pas le maître de la vie; il en est plutôt le gardien et l'administrateur. Et sous le primat de Dieu naît automatiquement cette priorité d'administrer, de sauvegarder la vie de l'homme, créée par Dieu. Cette vérité que l'homme est le gardien et l'administrateur de la vie constitue un point fondamental de la loi naturelle, pleinement éclairé par la révélation biblique.

 

5 février 2006 –Homélie de la Messe

     Le plein respect de la vie est lié au sens religieux, à l'attitude intérieure avec laquelle l'homme se situe par rapport à la réalité, comme un patron ou comme un gardien. Du reste, le mot "respect", dérive du verbe latin respicere-regarder, et il indique une façon de regarder les choses et les personnes qui conduit à en reconnaître la consistance, pas à s'en approprier, mais à avoir des égards pour elles, à en prendre soin.

 

 

 

 

 

 

 

11 février 2006 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

     L'Église désire se pencher avec une sollicitude particulière sur les malades, en mobilisant l'attention de l'opinion publique sur les problèmes liés aux troubles psychiques, qui frappent désormais un cinquième de l'humanité et constituent une véritable urgence sanitaire.

 

11 février 2006 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

     La durée des conflits armés dans différentes régions de la terre, la succession de catastrophes naturelles effroyables, la diffusion du terrorisme, non seulement ont provoqué un nombre impressionnant de morts, mais ont engendré chez de nombreux rescapés des traumatismes psychiques, souvent irréversibles.

 

 

 

11 février 2006 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

     Je désire m'adresser à vous, chers frères et sœurs éprouvés par la maladie, afin de vous inviter à offrir avec le Christ votre condition de souffrance au Père, dans la certitude que chaque épreuve acceptée avec résignation est méritoire et attire la bienveillance divine sur toute l'humanité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 février 2006 – Au terme de la Messe des Malades

     La personne humaine est un tout, et ses différentes dimensions peuvent et doivent être distinguées, mais pas être séparées.

 

11 février 2006 – Au terme de la Messe des Malades

     L'annonce de l'Evangile a besoin de signes cohérents qui l'accompagnent. Et ces signes parlent le langage de l'amour universel, un langage compréhensible par tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 février 2006 – Angelus

     Le Christ est le vrai "médecin" de l'humanité, que le Père céleste a envoyé dans le monde pour guérir l'homme, marqué dans son corps et son esprit par le péché et ses conséquences.

 

12 février 2006 – Angelus

     Le Christ est "la main" de Dieu tendue à l'humanité pour qu'elle puisse sortir des sables mouvants de la maladie et de la mort et se remettre debout sur le roc solide de l'amour divin (cf. Ps 39, 2-3).

 

 

 

 

 

 

 

 

Message Carême 2006

    Le Carême est le temps privil

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