Benoît XVI de A à Z

Paroisse

1 - Vous avez parlé de la paroisse comme d'une structure fondamentale, aidée et enrichie par les mouvements. Et il me semble que précisément au cours du pontificat du pape Jean-Paul II, il s'est créé un ensemble fécond entre l'élément constant de la structure paroissiale et l'élément, disons, «charismatique», qui offre de nouvelles initiatives, de nouvelles inspirations et de nouvelles animations. Sous la sage direction du cardinal-vicaire et des évêques auxiliaires, tous les curés peuvent être ensemble réellement responsables de la croissance de la paroisse, en assumant tous les éléments qui peuvent venir des mouvements et de la réalité vécue par l'Eglise dans différents contextes. - Avec les prêtres de Rome 13.5.2005


2 - Nous contemplons le mystère de l'amour de Dieu représenté de façon sublime dans la très Sainte Eucharistie, Sacrement du Corps et du Sang du Christ, représentation de son Sacrifice rédempteur. …Au cœur de cette Année dédiée à l'Eucharistie, le peuple chrétien converge autour du Christ présent dans le Très Saint Sacrement, source et sommet de sa vie et de sa mission. Chaque paroisse en particulier est appelée à redécouvrir la beauté du Dimanche, Jour du Seigneur, au cours duquel les disciples du Christ renouvellent dans l'Eucharistie la communion avec Celui qui donne un sens aux joies et aux fatigues de chaque jour. « Sans le Dimanche nous ne pouvons pas vivre » : c'est ce que professaient les premiers chrétiens, même au prix de leur vie, et c'est ce que nous sommes appelés à répéter nous, aujourd'hui. - Angelus 22.5.2005


3 - Vous vous êtes préoccupés avec sagesse de soutenir les paroisses, en réaffirmant leur valeur et leur fonction et en encourageant ainsi en particulier les prêtres qui ont la lourde responsabilité d'être curés. Mais vous avez également mis en lumière la nécessité que les paroisses assument une attitude davantage missionnaire dans la pastorale quotidienne et s'ouvrent donc à une plus intense collaboration avec les forces vives dont l'Eglise dispose aujourd'hui. Il est très important, à ce propos, que soit renforcée la communion entre les structures paroissiales et les diverses réalités "charismatiques" apparues au cours des dernières décennies et largement présentes en Italie, afin que la mission puisse atteindre tous les milieux de vie. Dans ce même objectif, une contribution précieuse est assurément apportée par la présence des communautés religieuses, encore nombreuses en Italie malgré le manque de vocations. - Aux Evêques d'Italie 30.5.2005


4 - La famille et l'Eglise, concrètement, les paroisses et les autres formes de communautés ecclésiales, sont appelées à la plus étroite collaboration pour la tâche fondamentale qui est constituée, de manière indissociable, par la formation de la personne et par la transmission de la foi. Nous savons bien que pour une œuvre d'éducation authentique il ne suffit pas d'une théorie juste ou d'une doctrine à transmettre. Il faut quelque chose de beaucoup plus grand et humain, de la proximité, quotidiennement vécue, qui est propre à l'amour et qui trouve son milieu le plus propice avant tout dans la communauté familiale, mais ensuite également dans une paroisse, ou un mouvement ou une association ecclésiale, où se rencontrent des personnes qui prennent soin de leurs frères, en particulier des enfants et des jeunes, mais également des adultes, des personnes âgées, des malades, des familles elles-mêmes car elles les aiment dans le Christ. Le grand patron des éducateurs, saint Jean Bosco, rappelait à ses fils spirituels, que l'« éducation est une chose du cœur et que Dieu seul en est le patron » (Epistolario, 4, 209).

Au centre de l'œuvre éducative, et en particulier dans l'éducation à la foi, qui est le sommet de la formation de la personne et son horizon le plus adapté, se trouve de manière concrète la figure du témoin: il devient un point de référence précisément dans la mesure ou il sait rendre raison de l'espérance qui soutient sa vie (cf. 1 P 3, 15), il est personnellement concerné par la vérité qu'il propose. D'autre part, le témoin ne renvoie jamais à lui-même mais à quelque chose, ou mieux à Quelqu'un plus grand que lui, qu'il a rencontré et dont il a éprouvé la bonté à laquelle on peut faire confiance. Ainsi, chaque éducateur et témoin trouve son modèle inégalable en Jésus Christ, le grand témoin du Père, qui ne disait rien de lui-même, mais qui parlait comme le Père le lui avait enseigné (cf. Jn 8, 28).

C'est la raison pour laquelle à la base de la formation de la personne chrétienne et de la transmission de la foi se trouvent nécessairement la prière, l'amitié personnelle avec le Christ et la contemplation en Lui du visage du Père. Cela vaut évidemment pour tout notre engagement missionnaire, en particulier pour la pastorale de la famille: que la Famille de Nazareth soit donc pour nos familles et pour nos communautés l'objet d'une prière constante et confiante, ainsi qu'un modèle de vie. - Au Congrès diocésain de Rome sur la famille 6.6.2005


5 - Je demande à la Vierge Marie, d'encourager le ministère des Archevêques et d'accompagner avec tendresse les prêtres, les communautés religieuses et les fidèles de leurs archidiocèses - Audience aux nouveaux Archevêques 30.6.2005


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