Benoît XVI de A à Z

Les petites phrases de Benoit XVI - 2005

Petites phrases de Benoît XVI  2005

 

20 avril 2005 – Homélie Messe Chapelle Sixtine

    Jean-Paul II. Il me semble sentir sa main forte qui serre la mienne; il me semble voir ses yeux souriants et entendre ses paroles, qui s'adressent de manière particulière à moi en ce moment:  "N'aie pas peur!".

 

20 avril 2005 – Homélie Messe Chapelle Sixtine

     Si le poids de la responsabilité qui est placée sur mes pauvres épaules est immense, la puissance divine sur laquelle je peux compter est assurément démesurée:  "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise" (Mt 16, 18). En me choisissant comme Evêque de Rome, le Seigneur m'a voulu pour Vicaire, il m'a voulu "pierre" sur laquelle tous puissent s'appuyer en sécurité. Je lui demande de suppléer à la pauvreté de mes forces, afin que je sois le courageux et fidèle Pasteur de son troupeau, toujours docile aux inspirations de son Esprit.

 

20 avril 2005 – Homélie Messe Chapelle Sixtine

     Alors que je me prépare moi aussi au service qui est propre au Successeur de Pierre, je veux affirmer avec force la ferme volonté de poursuivre l'engagement de mise en oeuvre du Concile Vatican II, dans le sillage de mes Prédécesseurs et en fidèle continuité avec la tradition bimillénaire de l'Eglise.

 

20 avril 2005 – Homélie Messe Chapelle Sixtine

       L'Eglise d'aujourd'hui doit raviver en elle la conscience de la tâche de reproposer au monde la voix de Celui qui a dit:  "Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie" (Jn 8, 12).

 

 

 

 

 

 

 

24 avril 2005 – Homélie Messe Intronisation

    Par trois fois, au cours de ces jours si intenses, le chant des litanies des saints nous a accompagné: durant les funérailles de notre Saint-Père Jean-Paul II; à l’occasion de l’entrée des Cardinaux en Conclave, et aujourd’hui encore, nous les avons chantées à nouveau, accompagnées de l’invocation: Tu illum adjuva – soutiens le nouveau Successeur de saint Pierre. Chaque fois, de manière toute particulière, j’ai ressenti, pendant cette prière chantée, une grande consolation

 

 

24 avril 2005 – Homélie Messe Intronisation

    Combien nous nous sommes-nous sentis abandonnés après le départ de Jean-Paul II! Pendant plus de 26 ans, ce Pape a été notre pasteur et notre guide sur le chemin à travers ce temps. Il a franchi le seuil vers l’autre vie – entrant dans le mystère de Dieu. Mais il n’accomplissait pas ce passage tout seul. Celui qui croit n’est jamais seul – il ne l’est pas dans la vie, et pas même dans la mort. À ce moment-là, nous avons pu invoquer les saints de tous les siècles – ses amis, ses frères dans la foi, sachant qu’ils ont été le cortège vivant qui l’a accompagné dans l’au-delà, jusqu’à la gloire de Dieu. Nous savons que son arrivée était attendue. Nous savons désormais qu’il est parmi les siens et qu’il est vraiment chez lui.

 

24 avril 2005 – Homélie Messe Intronisation

    Je n’ai pas besoin de présenter un programme de gouvernement. Mon véritable programme de gouvernement est de ne pas faire ma volonté, de ne pas poursuivre mes idées, mais, avec toute l’Église, de me mettre à l’écoute de la parole et de la volonté du Seigneur, et de me laisser guider par lui, de manière que ce soit lui-même qui guide l’Église en cette heure de notre histoire.

 

 

24 avril 2005 – Homélie Messe Intronisation

     La parabole de la brebis perdue que le berger cherche dans le désert était pour les Pères de l’Église une image du mystère du Christ et de l’Église. L’humanité – nous tous – est la brebis perdue qui, dans le désert, ne trouve plus son chemin. Le Fils de Dieu ne peut pas admettre cela; il ne peut pas abandonner l’humanité à une telle condition misérable. Il se met debout, il abandonne la gloire du ciel, pour retrouver la brebis et pour la suivre, jusque sur la croix. Il la charge sur ses épaules, il porte notre humanité, il nous porte nous-mêmes. Il est le bon pasteur, qui donne sa vie pour ses brebis. Le Pallium exprime avant tout que nous sommes portés par le Christ. Mais, en même temps, le Christ nous invite à nous porter les uns les autres. Ainsi, le Pallium devient le symbole de la mission du pasteur, dont parle la deuxième lecture et l’Évangile. La sainte inquiétude du Christ doit animer tout pasteur: il n’est pas indifférent pour lui que tant de personnes vivent dans le désert. Et il y a de nombreuses formes de désert. Il y a le désert de la pauvreté, le désert de la faim et de la soif; il y a le désert de l’abandon, de la solitude, de l’amour détruit. Il y a le désert de l’obscurité de Dieu, du vide des âmes sans aucune conscience de leur dignité ni du chemin de l’homme. Les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands. C’est pourquoi, les trésors de la terre ne sont plus au service de l’édification du jardin de Dieu, dans lequel tous peuvent vivre, mais sont asservis par les puissances de l’exploitation et de la destruction. L’Église dans son ensemble, et les Pasteurs en son sein, doivent, comme le Christ, se mettre en route, pour conduire les hommes hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Fils de Dieu, vers Celui qui nous donne la vie, la vie en plénitude.

 

24 avril 2005 – Homélie Messe Intronisation

     Ce n’est pas le pouvoir qui rachète, mais l’amour ! C’est là le signe de Dieu: Il est lui-même amour. Combien de fois désirerions-nous que Dieu se montre plus fort! Qu’il frappe durement, qu’il terrasse le mal et qu’il crée un monde meilleur! Toutes les idéologies du pouvoir se justifient ainsi, justifient la destruction de ce qui s’oppose au progrès et à la libération de l’humanité. Nous souffrons pour la patience de Dieu. Et nous avons néanmoins tous besoin de sa patience. Le Dieu qui est devenu agneau nous dit que le monde est sauvé par le Crucifié et non par ceux qui ont crucifié. Le monde est racheté par la patience de Dieu et détruit par l’impatience des hommes.

 

 

24 avril 2005 – Homélie Messe Intronisation

     Chers amis – en ce moment je peux seulement dire: priez pour moi, pour que j’apprenne toujours plus à aimer le Seigneur. Priez pour moi, pour que j’apprenne à aimer toujours plus son troupeau – vous tous, la Sainte Église, chacun de vous personnellement et vous tous ensemble. Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups. Priez les uns pour les autres, pour que le Seigneur nous porte et que nous apprenions à nous porter les uns les autres.

 

24 avril 2005 – Homélie Messe Intronisation

        Aujourd’hui encore, l’Église et les successeurs des Apôtres sont invités à prendre le large sur l’océan de l’histoire et à jeter les filets, pour conquérir les hommes au Christ – à Dieu, au Christ, à la vraie vie.

 

24 avril 2005 – Homélie Messe Intronisation

        Aujourd’hui encore, l’Église et les successeurs des Apôtres sont invités à prendre le large sur l’océan de l’histoire et à jeter les filets, pour conquérir les hommes au Christ – à Dieu, au Christ, à la vraie vie. Les Pères ont aussi dédié un commentaire très particulier à cette tâche singulière. Ils disent ceci: pour le poisson, créé pour l’eau, être sorti de l’eau entraîne la mort. Il est soustrait à son élément vital pour servir de nourriture à l’homme. Mais dans la mission du pêcheur d’hommes, c’est le contraire qui survient. Nous, les hommes, nous vivons aliénés, dans les eaux salées de la souffrance et de la mort; dans un océan d’obscurité, sans lumière. Le filet de l’Évangile nous tire hors des eaux de la mort et nous introduit dans la splendeur de la lumière de Dieu, dans la vraie vie. Il en va ainsi – dans la mission de pêcheur d’hommes, à la suite du Christ, il faut tirer les hommes hors de l’océan salé de toutes les aliénations vers la terre de la vie, vers la lumière de Dieu. Il en va ainsi: nous existons pour montrer Dieu aux hommes. Seulement là où on voit Dieu commence véritablement la vie. Seulement lorsque nous rencontrons dans le Christ le Dieu vivant, nous connaissons ce qu’est la vie. Nous ne sommes pas le produit accidentel et dépourvu de sens de l’évolution. Chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu. Chacun de nous est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire. Il n’y a rien de plus beau que d’être rejoints, surpris par l’Évangile, par le Christ. Il n’y a rien de plus beau que de le connaître et de communiquer aux autres l’amitié avec lui.

 

24 avril 2005 – Homélie Messe Intronisation

         En ce moment, je me souviens du 22 octobre 1978, quand le Pape Jean-Paul II commença son ministère ici, sur la Place Saint-Pierre. Les paroles qu’il prononça alors résonnent encore et continuellement à mes oreilles: «N’ayez pas peur, au contraire, ouvrez tout grand les portes au Christ». Le Pape parlait aux forts, aux puissants du monde, qui avaient peur que le Christ les dépossède d’une part de leur pouvoir, s’ils l’avaient laissé entrer et s’ils avaient concédé la liberté à la foi. Oui, il les aurait certainement dépossédés de quelque chose: de la domination de la corruption, du détournement du droit, de l’arbitraire. Mais il ne les aurait nullement dépossédés de ce qui appartient à la liberté de l’homme, à sa dignité, à l’édification d’une société juste.

 

 

24 avril 2005 – Homélie Messe Intronisation

       «N’ayez pas peur, au contraire, ouvrez tout grand les portes au Christ». Le Pape parlait surtout aux jeunes. En quelque sorte, n’avons-nous pas tous peur – si nous laissons entrer le Christ totalement en nous, si nous nous ouvrons totalement à lui – peur qu’il puisse nous déposséder d’une part de notre vie? N’avons-nous pas peur de renoncer à quelque chose de grand, d’unique, qui rend la vie si belle? Ne risquons-nous pas de nous trouver ensuite dans l’angoisse et privés de liberté? Et encore une fois le Pape voulait dire: Non! Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non! Dans cette amitié seulement s’ouvrent tout grand les portes de la vie. Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère. Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, vous dire, à vous les jeunes: n’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie.

 

 

 

 

26 mai 2005 – Homélie Messe Corpus Domini

     Lors de la procession du Jeudi Saint, l'Eglise accompagne Jésus au mont des Oliviers:  l'Eglise orante éprouve le vif désir de veiller avec Jésus, de ne pas le laisser seul dans la nuit du monde, dans la nuit de la trahison, dans la nuit de l'indifférence d'un grand nombre de personnes.

 

26 mai 2005 – Homélie Messe Corpus Domini

     L'Eucharistie est, pour la foi, un mystère d'intimité.

 

26 mai 2005 – Homélie Messe Corpus Domini

     "Prenez, mangez... Buvez-en tous" (Mt 26, 26sq). On ne peut pas "manger" le Ressuscité, présent dans la figure du pain, comme un simple morceau de pain. Manger ce pain signifie communier, signifie entrer dans la communion avec la personne du Seigneur vivant. Cette communion, cet acte de "manger", est réellement une rencontre entre deux personnes, une façon de se laisser pénétrer par la vie de Celui qui est le Seigneur, de Celui qui est mon Créateur et mon Rédempteur. Le but de cette communion, de cet acte de manger, est l'assimilation de ma vie à la sienne, ma transformation et ma conformation à Celui qui est Amour vivant. C'est pourquoi cette communion implique l'adoration, implique la volonté de suivre le Christ, de  suivre  Celui  qui  nous précède. Adoration et procession font donc partie d'un unique geste de communion; elles répondent à son mandat:  "Prenez et mangez".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     Les familles chrétiennes constituent une ressource décisive pour l'éducation à la foi, l'édification de l'Eglise comme communion et sa capacité de présence missionnaire dans les situations de vie les plus diverses, ainsi que pour apporter un ferment chrétien à la culture diffuse et aux structures sociales. 

 

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     L'homme est créé à l'image de Dieu, et Dieu lui-même est amour. C'est pourquoi la vocation à l'amour est ce qui fait de l'homme l'authentique image de Dieu:  il devient semblable à Dieu dans la mesure où il devient quelqu'un qui aime.

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     L'homme est  une âme qui s'exprime dans le corps et un corps qui est vivifié par un esprit immortel.

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     La sexualité humaine n'est pas séparée de notre nature de personne, mais lui appartient. Ce n'est que lorsque la sexualité est intégrée dans la personne qu'elle réussit à acquérir un sens.

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     La véritable expression de la liberté est la capacité à se décider pour un don définitif, dans lequel la liberté, en se donnant, se retrouve pleinement elle-même.

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

      La vérité du mariage et de la famille, qui plonge ses racines dans la vérité de l'homme, a trouvé sa réalisation dans l'histoire du salut, qui a en son centre la parole:  "Dieu aime son peuple". La révélation biblique, en effet, est avant tout l'expression d'une histoire d'amour, l'histoire de l'Alliance de Dieu avec les hommes:  c'est pourquoi l'histoire de l'amour et de l'union d'un homme et d'une femme dans l'alliance du mariage a pu être assumée par Dieu comme symbole de l'histoire du salut.

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     Le caractère sacramentel que le mariage revêt dans le Christ signifie donc que le don de la création a été élevé au niveau de la grâce de la rédemption.

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     L'authentique amour humain est don de soi, il ne peut exister s'il veut se soustraire à la Croix.

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     L'avilissement de l'amour humain, la suppression de l'authentique capacité d'aimer se révèle en effet, à notre époque, l'arme la plus adaptée et la plus efficace pour chasser Dieu de l'homme, pour éloigner Dieu du regard et du coeur de l'homme.

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     Chez l'homme et chez la femme la paternité et la maternité, comme le corps et comme l'amour, ne se laissent pas cerner par la biologie:  la vie n'est donnée entièrement que lorsqu'à la naissance sont également donnés l'amour et le sens qui permettent de dire oui à cette vie.

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     L'éducation à la foi est le sommet de la formation de la personne.

 

 

 

 

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

   Que la Famille de Nazareth soit donc pour nos familles et pour nos communautés l'objet d'une prière constante et confiante, ainsi qu'un modèle de vie.

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     Aujourd'hui, un obstacle extrêmement menaçant pour l'oeuvre d'éducation est constitué par la présence massive, dans notre société et notre culture, de ce relativisme qui, en ne reconnaissant rien comme définitif, ne laisse comme ultime mesure que son propre moi avec ses désirs, et sous l'apparence de la liberté devient une prison pour chacun, séparant l'un de l'autre et réduisant chacun à se retrouver enfermé dans son propre "Moi ».

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     Sans la lumière de la vérité toute personne est condamnée, à un moment ou à un autre, à douter de la bonté de sa vie même et des relations qui la constituent, de la valeur de son engagement pour construire quelque chose en commun avec les autres.

 

 

6 juin 2005 – Au Congrès du Diocèse de Rome

     Il est donc clair que nous devons non seulement chercher à surmonter le relativisme dans notre travail de formation des personnes, mais que nous sommes également appelés à nous opposer à sa domination destructrice dans la société et dans la culture. A côté de la parole de l'Eglise, le témoignage et l'engagement public des familles chrétiennes sont donc très importants, en particulier pour réaffirmer le caractère intangible de la vie humaine de sa conception jusqu'à son terme naturel, la valeur unique et irremplaçable de la famille fondée sur le mariage et la nécessité de mesures législatives et administratives qui soutiennent les familles dans leur tâche d'engendrer et d'éduquer les enfants, une tâche essentielle pour notre avenir commun. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 août 2005 – JMJ Cologne - Discours d’accueil des jeunes

     Comme vous, je me suis mis, moi aussi, en route, pour venir, avec vous, m'agenouiller devant la blanche hostie consacrée, dans laquelle les yeux de la foi reconnaissent la présence réelle du Sauveur du monde. "Nous sommes venus l'adorer" (Mt 2, 2).

 

18 août 2005 – JMJ Cologne - Discours d’accueil des jeunes

       Ouvrez tout grand votre cœur à Dieu, laissez-vous surprendre par le Christ ! Accordez-lui "le droit de vous parler " ! Ouvrez les portes de votre liberté à son amour miséricordieux! Exposez vos joies et vos peines au Christ, le laissant illuminer de sa lumière votre intelligence et toucher de sa grâce votre cœur ! En ces jours bénis de partage et de joie, faites l'expérience libératrice de l'Eglise comme lieu de la miséricorde et de la tendresse de Dieu envers les hommes! C'est en elle et par elle que vous rejoindrez le Christ, qui vous attend.

 

18 août 2005 – JMJ Cologne - Discours d’accueil des jeunes

    Jean Paul II, ce grand Pape a su comprendre les défis auxquels les jeunes d'aujourd'hui sont confrontés et, affirmant sa confiance en eux, il n'a pas hésité à les inciter à être de courageux annonciateurs de l'Evangile et d'intrépides bâtisseurs de la civilisation de la vérité, de l'amour et de la paix.

 

 

 

18 août 2005 – JMJ Cologne - Discours d’accueil des jeunes

          Il me revient aujourd'hui de recueillir cet extraordinaire héritage spirituel que le Pape Jean-Paul II nous a laissé. Il vous a aimés, vous l'avez compris, et vous le lui avez rendu avec tout l'enthousiasme de votre âge. Maintenant, tous ensemble, nous avons le devoir de mettre en pratique ses enseignements

 

18 août 2005 – JMJ Cologne - Discours d’accueil des jeunes

    Chers jeunes, le bonheur que vous cherchez, le bonheur auquel vous avez le droit de goûter a un nom, un visage:  celui de Jésus de Nazareth, caché dans l'Eucharistie. Lui seul donne la plénitude de vie à l'humanité! Avec Marie, donnez votre "oui" à ce Dieu qui se propose de se donner à vous.

 

 

18 août 2005 – JMJ Cologne - Discours d’accueil des jeunes

     Les reliques des saints sont des traces de la présence invisible mais réelle qui illumine les ténèbres du monde, manifestant que le règne de Dieu est au-dedans de nous.

 

 

 

 

 

20 août 2005 – JMJ Cologne - Veillée avec les jeunes

     Les Mages d'Orient voulaient servir ce Roi, se prosterner à ses pieds et ainsi contribuer eux-mêmes au renouveau du monde.

 

20 août 2005 – JMJ Cologne - Veillée avec les jeunes

    Les saints sont le sillon lumineux de Dieu

 

20 août 2005 – JMJ Cologne - Veillée avec les jeunes

       Les bienheureux et les saints ont été des personnes qui n'ont pas cherché obstinément leur propre bonheur, mais qui ont simplement voulu se donner, parce qu'ils ont été touchés par la lumière du Christ. Ils nous montrent ainsi la route pour devenir heureux.

 

20 août 2005 – JMJ Cologne - Veillée avec les jeunes

       Dans les vicissitudes de l'histoire, ce sont eux, les saints, qui ont été les véritables réformateurs qui, bien souvent, ont fait sortir l'histoire des vallées obscures dans lesquelles elle court toujours le risque de s'enfoncer à nouveau.

 

20 août 2005 – JMJ Cologne - Veillée avec les jeunes

         C’est seulement des saints, c'est seulement de Dieu que vient la véritable révolution, le changement décisif du monde.

 

20 août 2005 – JMJ Cologne - Veillée avec les jeunes

   L'absolutisation de ce qui n'est pas absolu mais relatif s'appelle totalitarisme. Cela ne libère pas l'homme, mais lui ôte sa dignité et le rend esclave.

 

20 août 2005 – JMJ Cologne - Veillée avec les jeunes

      Ce ne sont pas les idéologies qui sauvent le monde, mais seulement le fait de se tourner vers le Dieu vivant, qui est notre créateur, le garant de notre liberté, le garant de ce qui est véritablement bon et vrai.

 

20 août 2005 – JMJ Cologne - Veillée avec les jeunes

     La révolution véritable consiste uniquement dans le fait de se tourner sans réserve vers Dieu, qui est la mesure de ce qui est juste et qui est, en même temps, l'amour éternel.

 

 

20 août 2005 – JMJ Cologne - Veillée avec les jeunes

     Qu'est-ce qui pourrait bien nous sauver sinon l'amour ?  

 

 

 

 

 

 

 

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

     Dans l’Eucharistie, il s'agit d'une fission nucléaire portée au plus intime de l'être - la victoire de l'amour sur la haine, la victoire de l'amour sur la mort. Seule l'explosion intime du bien qui vainc le mal peut alors engendrer la chaîne des transformations qui, peu à peu, changeront le monde. Tous les autres changements demeurent superficiels et ne sauvent pas.

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

     Le Corps et le Sang du Christ nous sont donnés  afin  que, nous-mêmes, nous soyons transformés à notre tour

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

     Liberté ne veut pas dire jouir de la vie, se croire absolument autonomes, mais s'orienter selon la mesure de la vérité et du bien, pour devenir de cette façon, nous aussi, vrais et bons. Cette attitude est nécessaire, même si, dans un premier temps, notre soif de liberté résiste à une telle perspective.

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

     Le mot latin pour adoration est ad-oratio - contact bouche à bouche, baiser, accolade et donc en définitive amour.

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

    L'heure de Jésus est l'heure où l'amour est vainqueur.

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

    L'heure de Jésus veut devenir notre heure et elle le deviendra, si nous-mêmes, par la célébration de l'Eucharistie, nous nous laissons entraîner dans ce processus de transformations que le Seigneur a en vue. L'Eucharistie doit devenir le centre de notre vie.

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

     Ce n'est ni positivisme ni soif de pouvoir, si l'Eglise nous dit que l'Eucharistie fait partie du dimanche.

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

        Qui a découvert le Christ se doit de conduire les autres vers Lui. On ne peut garder pour soi une grande joie. Il faut la transmettre.

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

        Formez des communautés fondées sur la foi!

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

         Si nous pensons et si nous vivons dans la communion avec le Christ, alors nos yeux s'ouvriront. Alors nous ne nous contenterons plus de vivoter, préoccupés seulement de nous-mêmes, mais nous verrons où et comment nous sommes nécessaires. En vivant et en agissant ainsi, nous nous apercevrons bien vite qu'il est beaucoup plus beau d'être utiles et d'être à la disposition des autres que de se préoccuper seulement des facilités qui nous sont offertes.

 

21 août 2005 – Homélie Messe JMJ à Cologne

     Allons de l'avant avec le Christ et vivons notre vie en vrais adorateurs de Dieu!

 

 

1er novembre 2005 – Angelus Solennité de Toussaint

     La "communion des saints", que nous professons dans le Credo, est une réalité qui se construit ici-bas, mais qui se manifestera pleinement quand nous verrons Dieu "tel qu'il est" (1 Jn 3, 2). C'est la réalité d'une famille liée par de profonds liens de solidarité spirituelle, qui unit les fidèles défunts à ceux qui sont en pèlerinage dans le monde. Un lien mystérieux mais réel, alimenté par la prière et par la participation au Sacrement de l'Eucharistie.

 

 1er novembre 2005 – Angelus Solennité de Toussaint

     Que l'arrêt traditionnel au cours de ces journées sur les tombes de nos défunts constitue une occasion pour penser sans crainte au mystère de la mort et cultiver cette attention permanente qui nous prépare à l'affronter avec sérénité.

 

 

6 novembre 2005 - Angelus

     L'Eglise ne vit pas d'elle-même, mais de l'Evangile, et tire toujours de l'Evangile son orientation pour son pèlerinage.

 

13 novembre 2005 – Angelus

     Le Concile œcuménique Vatican II a fortement souligné, que tous les baptisés sont appelés à la perfection de la vie chrétienne:  prêtres, religieux et laïcs, chacun selon son propre charisme et sa propre vocation spécifique.

 

13 novembre 2005 – Angelus

    Pour les laïcs, la compétence professionnelle, le sens de la famille, le sens civique et les vertus sociales sont d'une grande importance.

 

 

21 novembre 2005 – Message aux jeunes de Hollande
     Chers amis, Jésus est votre véritable ami et Seigneur, instaurez une relation de véritable amitié avec Lui ! Il vous attend et ce n'est qu'en Lui que vous trouverez le bonheur. Comme il est facile de se contenter des plaisirs superflus que nous offre l'existence quotidienne; comme il est facile de ne vivre que pour soi, en profitant en apparence de la vie! Mais tôt ou tard, on se rend compte qu'il ne s'agit pas du véritable bonheur, car celui-ci se trouve bien plus en profondeur: nous ne le trouvons qu'en Jésus

 

 

21 novembre 2005 – Message aux jeunes de Hollande

     Allez à sa rencontre, dans la Sainte Eucharistie, allez l'adorer dans les églises et restez agenouillés devant le Tabernacle: Jésus vous remplira de son amour et vous manifestera les pensées de son Cœur.

 

21 novembre 2005 – Message aux jeunes de Hollande

    Préoccupez-vous de croître dans la connaissance de la foi pour être ses témoins authentiques. Consacrez-vous à comprendre toujours mieux la Doctrine catholique: même si parfois, la regarder avec les yeux du monde peut sembler un message difficile à accepter, elle contient la réponse satisfaisante à vos interrogations fondamentales.

 

 

 

 

26 novembre 2005 – Méditation lors des 1ères Vêpres du 1er Dimanche de l’Avent

    Le Seigneur frappe à la porte de notre cœur : es-tu disposé à me donner ta chair, ton temps, ta vie ? Telle est la voix du Seigneur, qui veut entrer également dans notre époque, il veut entrer dans l'histoire humaine à travers nous. Il cherche également une demeure vivante, notre vie personnelle.

 

26 novembre 2005 – Méditation lors des 1ères Vêpres du 1er Dimanche de l’Avent

    Dieu nous appelle à la communion avec lui, qui se réalisera pleinement au retour du Christ, et Il s'engage lui-même à faire en sorte que nous arrivions préparés à cette rencontre finale et décisive. L'avenir est, pour ainsi dire, contenu dans le présent, ou mieux, dans la présence de Dieu lui-même, de son amour indéfectible, qui ne nous laisse pas seuls, qui ne nous abandonne pas même un seul instant, comme un père et une mère n'arrêtent jamais de suivre leurs enfants sur le chemin de leur croissance. Face au Christ qui vient, l'homme se sent interpellé dans tout son être, que l'Apôtre résume par les termes "esprit, âme et corps", indiquant ainsi toute la personne humaine, comme une unité articulée possédant une dimension somatique, psychique et spirituelle. La sanctification est un don de Dieu et une initiative venant de lui, mais l'être humain est appelé à y répondre de tout son être, sans que rien de lui ne soit exclu.

 

 

27 novembre 2005 – Angelus

     Chaque fois que la communauté chrétienne se prépare à faire mémoire de la naissance du Rédempteur, elle ressent en elle un frisson de joie, qui se transmet dans une certaine mesure à la société tout entière.

 

27 novembre 2005 – Angelus

        L'Avent est le temps où les chrétiens doivent réveiller dans leur coeur l'espérance de pouvoir, avec l'aide de Dieu, renouveler le monde.

 

 

4 décembre 2005 – Angelus

       La liberté religieuse est bien loin d'être effectivement garantie partout:  dans certains cas, elle est niée pour des motifs religieux ou idéologiques; d'autres fois, bien que reconnue en théorie, elle est entravée dans les faits par le pouvoir politique ou encore, de façon plus sournoise, par la domination culturelle de l'agnosticisme et du relativisme.

 

4 décembre 2005 – Aux francophones, après l’Angelus

      Toute vie humaine est digne de respect et doit être protégée dès sa conception et jusqu'à sa fin naturelle.

 

8 décembre 2005 – Angelus – Solennité de l’Immaculée Conception

     Dans la Mère du Christ et notre Mère s'est parfaitement réalisée la vocation de tout être humain.

 

11 décembre 2005 – Angelus

     Nous entrons ces jours-ci dans le climat suggestif de la préparation au Saint Noël prochain. Dans la société de consommation actuelle, ce temps subit malheureusement une sorte d'"empoisonnement" commercial, qui risque d'en altérer l'esprit authentique, caractérisé par le recueillement, la sobriété et une joie non pas extérieure, mais intime.

 

18 décembre 2005 – Homélie Messe dans la partisse romaine de Casalbertone

     "Réjouis-toi, fille de Sion; le Seigneur est avec toi et prend en toi sa demeure". Nous savons que Marie connaissait bien les Saintes Ecritures. Son Magnificat est une étoffe tissée de fils de l'Ancien Testament. Nous pouvons donc être certains que la Sainte Vierge comprit immédiatement qu'il s'agissait des paroles du Prophète Sophonie adressées à Israël, à la "fille de Sion", considérée comme demeure de Dieu. A présent, la chose surprenante qui fait réfléchir Marie est que ces paroles, adressées à tout Israël, sont adressées de manière particulière à Elle, Marie. Il lui apparaît ainsi avec clarté que c'est précisément elle la "fille de Sion" dont le prophète a parlé et que le Seigneur a donc une intention spéciale à son égard; qu'elle est appelée à être la véritable demeure de Dieu, une demeure qui n'est pas faite de pierres, mais de chair vivante, d'un cœur vivant; que Dieu entend en réalité prendre précisément elle, la Vierge, comme son véritable temple. Quelle indication! Et nous pouvons alors comprendre que Marie commence à réfléchir avec une intensité particulière sur ce que signifie ce salut.

 

18 décembre 2005 – Homélie Messe dans la partisse romaine de Casalbertone

     La première parole du Nouveau Testament est une invitation à la joie: "réjouis-toi, sois contente". Le Nouveau Testament est véritablement "Evangile", la "Bonne Nouvelle" qui nous apporte la joie. Dieu n'est pas loin de nous, inconnu, énigmatique, voire dangereux; Dieu est proche de nous, si proche qu'il se fait enfant, et que nous pouvons "tutoyer" ce Dieu.

 

 

 

18 décembre 2005 – Homélie Messe dans la paroisse romaine de Casalbertone

     Si nous regardons le monde d'aujourd'hui, où Dieu est absent, nous devons constater qu'il est lui …dominé par les peurs, par les incertitudes: est-il bon d'être un homme ou pas ? Est-il bon de vivre ou pas ? Est-il vraiment bon d'exister ? Ou tout est-il peut-être négatif ? Et les hommes vivent en réalité dans un monde sombre, ils ont besoin d'anesthésie pour pouvoir vivre. Ainsi la parole: "réjouis-toi, le Seigneur est avec toi" est une parole qui ouvre réellement un temps nouveau. Très chers amis, par un acte de foi, nous devons de nouveau accepter et comprendre dans la profondeur de notre cœur cette parole libératrice: "réjouis-toi!".

 

18 décembre 2005 – Homélie Messe dans la paroisse romaine de Casalbertone

     La joie est le véritable don de Noël, et non pas les cadeaux coûteux qui prennent du temps et de l'argent. Nous pouvons communiquer cette joie de manière simple : par un sourire, par un geste de bonté, par une petite aide, par un pardon. Apportons cette joie et la joie donnée nous reviendra en retour. Cherchons en particulier à apporter la joie la plus profonde, celle d'avoir connu Dieu en Christ. Prions pour que dans nos vies transparaisse cette présence de la joie libératrice de Dieu.

 

18 décembre 2005 – Homélie Messe dans la paroisse romaine de Casalbertone

     « Sois sans crainte Marie ! », … En réalité, il y avait lieu d'avoir peur, car porter à présent le poids du monde sur soi, être la Mère du Roi universel, être la Mère du Fils de Dieu, quel poids cela constituait-il ! Un poids au-dessus des forces d'un être humain ! Mais l'Ange dit : "Sois sans crainte ! Oui, tu portes Dieu, mais Dieu te soutient. N'aie pas peur !". Cette parole "Sois sans crainte" pénétra certainement en profondeur dans le cœur de Marie. Nous pouvons imaginer comment, en diverses occasions, la Vierge est revenue sur cette parole, l'a écoutée à nouveau. Au moment où Siméon lui dit : "Cet enfant doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même une épée te transpercera l'âme", à ce moment où elle pouvait céder à la peur, Marie revient à la parole de l'Ange, elle en ressent intérieurement l'écho : "Sois sans crainte, Dieu te soutient". Ensuite, lorsque pendant la vie publique, les contradictions se déchaînent autour de Jésus, et que de nombreuses personnes disent : "Il est fou", elle repense : "Sois sans crainte" et elle va de l'avant. Enfin, lors de la rencontre sur le chemin du Calvaire, puis sous la Croix, alors que tout semble fini, elle entend encore dans son cœur la parole de l'Ange : "Sois sans crainte". Elle reste ainsi courageusement aux côtés de son fils mourant et, soutenue par la foi, elle va vers la Résurrection, vers la Pentecôte, vers la fondation de la nouvelle famille de l'Eglise.

 

 

18 décembre 2005 – Homélie Messe dans la paroisse romaine de Casalbertone

     « Sois sans crainte ! », Marie nous adresse à nous aussi cette parole… Notre monde est un monde de peurs: peur de la misère et de la pauvreté, peur des maladies et des souffrances, peur de la solitude, peur de la mort. Dans notre monde, il existe un système d'assurances très développé: c'est un bien qu'elles existent. Nous savons cependant qu'au moment de la souffrance profonde, au moment de la dernière solitude de la mort, aucune assurance ne pourra nous protéger. La seule assurance valable en ces moments est celle qui nous vient du Seigneur, qui nous dit à nous aussi: "Sois sans crainte, je suis toujours avec toi". Nous pouvons tomber, mais à la fin, nous tombons entre les mains de Dieu et les mains de Dieu sont de bonnes mains

 

 

18 décembre 2005 – Homélie Messe dans la paroisse romaine de Casalbertone

    "Que la volonté de Dieu soit faite": Marie nous invite nous aussi à prononcer ce "oui" qui apparaît parfois si difficile. Nous sommes tentés de préférer notre volonté, mais Elle nous dit: "Sois courageux, dis toi aussi : "Que ta volonté soit faite", car cette volonté est bonne". Tout d'abord elle peut apparaître comme un poids presque insupportable, un joug qu'il n'est pas possible de porter; mais en réalité, la volonté de Dieu n'est pas un poids, la volonté de Dieu nous donne des ailes pour voler haut, et nous pouvons ainsi aussi oser, avec Marie, ouvrir à Dieu la porte de notre vie, les portes de ce monde, en disant "oui" à sa volonté, en ayant conscience que cette volonté est le vrai bien et nous guide vers le vrai bonheur.

 

18 décembre 2005 – Angelus

     Laissons-nous "contaminer" par le silence de saint Joseph ! Nous en avons tant besoin, dans un monde souvent trop bruyant, qui ne favorise pas le recueillement et l'écoute de la voix de Dieu. En ce temps de préparation à Noël, cultivons le recueillement intérieur, pour accueillir et conserver Jésus dans notre vie

 

 

24 décembre 2005 – Homélie de la Messe de la Nuit de Noel

     Dieu n'est pas solitude éternelle, mais cercle d'amour où il se donne et se redonne dans la réciprocité. Il est Père, Fils et Esprit Saint.
 

24 décembre 2005 – Homélie de la Messe de la Nuit de Noel

     Dieu est si grand qu'il peut se faire petit. Dieu est si puissant qu'il peut se faire faible et venir à notre rencontre comme un enfant sans défense, afin que nous puissions l'aimer. Dieu est bon au point de renoncer à sa splendeur divine et descendre dans l'étable, afin que nous puissions le trouver et pour que, ainsi, sa bonté nous touche aussi, qu'elle se communique à nous et continue à agir par notre intermédiaire. C'est cela Noël: «Tu es mon fils; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré». Dieu est devenu l'un de nous, afin que nous puissions être avec Lui, devenir semblables à Lui. Il a choisi comme signe l'Enfant dans la crèche: Il est ainsi. De cette façon nous apprenons à le connaître. Et sur chaque enfant resplendit quelque chose du rayon de cet aujourd'hui, de la proximité de Dieu que nous devons aimer et à laquelle nous devons nous soumettre - sur chaque enfant, même sur celui qui n'est pas encore né.

 

 

24 décembre 2005 – Homélie de la Messe de la Nuit de Noel

     «Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi» (Isaie 9, 1). Le mot «lumière» pénètre toute la liturgie de cette Messe. … «La grâce de Dieu est apparue» (Tite 2, 11). … «une lumière resplendit»: l'«apparition» - l'«épiphanie» - est l'irruption de la lumière divine dans le monde plein d'obscurité et plein de problèmes irrésolus.

 

24 décembre 2005 – Homélie de la Messe de la Nuit de Noel

L 'Évangile nous rapporte que la gloire de Dieu apparut aux bergers et «les enveloppa de lumière» (Lc 2, 9). Là où paraît la gloire de Dieu, là se répand, dans le monde, la lumière. «Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui», dit saint Jean (1 Jn 1, 5). La lumière est source de vie.

 

24 décembre 2005 – Homélie de la Messe de la Nuit de Noel

     Lumière signifie surtout connaissance, vérité en opposition à l'obscurité du mensonge et de l'ignorance. Ainsi, la lumière nous fait vivre, nous indique la route. Mais ensuite, la lumière, parce qu'elle donne de la chaleur, signifie aussi amour. Là où il y a de l'amour, apparaît une lumière dans le monde; là où il y a de la haine le monde est dans l'obscurité. Oui, dans l'étable de Bethléem est apparue la grande lumière que le monde attend. Dans cet Enfant couché dans l'étable, Dieu montre sa gloire - la gloire de l'amour, qui se fait don lui-même et qui se prive de toute grandeur pour nous conduire sur le chemin de l'amour. La lumière de Bethléem ne s'est plus jamais éteinte. Tout au long des siècles, elle a touché des hommes et des femmes, «elle les a enveloppés de lumière». Là où a surgi la foi en cet Enfant, là aussi a jailli la charité - la bonté envers les autres, l'attention empressée pour ceux qui sont faibles et pour ceux qui souffrent, la grâce du pardon. À partir de Bethléem, un sillage de lumière, d'amour, de vérité, envahit les siècles. … Dans cet Enfant, Dieu oppose sa bonté à la violence de ce monde et il nous appelle à suivre l'Enfant.

 

 

24 décembre 2005 – Homélie de la Messe de la Nuit de Noel

     Laissons cette splendeur intérieure se communiquer à nous, allumer dans notre cœur la petite flamme de la bonté de Dieu; par notre amour, portons tous la lumière dans le monde! Ne permettons pas que cette flamme de lumière soit éteinte par les courants froids de notre temps! Gardons-la fidèlement et faisons-en don aux autres !

 

24 décembre 2005 – Homélie de la Messe de la Nuit de Noel

     Arrêtons-nous en cette nuit sur les bergers. Quelle sorte d'hommes sont-ils ? Dans leurs milieux, les bergers étaient méprisés ; ils étaient considérés comme peu fiables et, au tribunal, ils n'étaient pas admis comme témoins. Mais qui étaient-ils en réalité ? Ils n'étaient certainement pas de grands saints, si par ce terme nous entendons des personnes de vertu héroïque. C'étaient des âmes simples. L'Évangile met en lumière une caractéristique qui, par la suite, dans les paroles de Jésus, aura un rôle important : c'étaient des veilleurs. Cela vaut avant tout dans le sens extérieur : de nuit, ils veillaient auprès de leurs moutons. Mais cela vaut aussi dans un sens plus profond : ils étaient disponibles à la parole de Dieu. Leur vie n'était pas fermée sur elle-même; leur cœur était ouvert. D'une certaine façon, au plus profond, ils L'attendaient. Leur vigilance était disponibilité - disponibilité à écouter, disponibilité à se mettre en route ; elle était une attente de la lumière qui leur indiquerait le chemin. C'est cela qui intéresse Dieu. Dieu aime tous les hommes parce que tous sont ses créatures. Mais certaines personnes ont fermé leur âme ; son amour ne trouve aucun accès auprès d'eux. Ils croient qu'ils n'ont pas besoin de Dieu ; ils ne le veulent pas. D'autres, qui peut-être moralement sont aussi pauvres et pécheurs, souffrent au moins de cela. Ils attendent Dieu. Ils savent qu'ils ont besoin de sa bonté, même s'ils n'en ont pas une idée précise. Dans leur cœur ouvert à l'attente, la lumière de Dieu peut entrer et, avec elle, sa paix. Dieu cherche des personnes qui apportent sa paix et qui la communiquent. Demandons-lui de faire en sorte qu'il ne trouve pas notre cœur fermé. Faisons en sorte de pouvoir devenir des porteurs actifs de sa paix - précisément dans notre temps.

 

 

26 décembre 2005 - Angelus

    Sur la mangeoire de Bethléem s'étend déjà l'ombre de la croix.

 

 

26 décembre 2005 - Angelus

    Comment ne pas reconnaître qu'encore à notre époque, dans diverses régions du monde, professer la foi chrétienne exige l'héroïsme des martyrs ? Comment ne pas dire ensuite que partout, même là où il n'y a pas de persécutions, vivre avec cohérence l'Evangile implique de payer un prix élevé ?

    

 

26 décembre 2005 - Angelus

      En contemplant le divin Enfant dans les bras de Marie, nous demandons au Seigneur la grâce de vivre avec cohérence notre foi, toujours prêts à répondre à quiconque nous demande raison de l'espérance qui est en nous (cf. 1 P 3, 15).

 

 

 

 

31 décembre 2005  - Méditation lors du Te Deum dans la Basilique Saint-Pierre

     C'est à Lui que nous remettons notre désir que chaque personne voit accueillie sa dignité de fils de Dieu.

 

 

 

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