Jean-Paul II de A à Z

2 février

- le 2 février 2002, homélie de la Messe. ORLF 5.2.2002
L'enfant, que Marie et Joseph conduisent avec ferveur au Temple, est le Verbe incarné, le Rédempteur de l'homme et de l'histoire !
Aujourd'hui, en commémorant ce qui eut lieu ce jour-là à Jérusalem, nous sommes nous aussi invités à entrer dans le Temple, pour méditer le mystère du Christ, fils unique du Père qui, à travers son Incarnation et sa Pâques, est devenu le premier-né de l'humanité rachetée.
En cette fête se prolonge ainsi le thème du Christ lumière, qui caractérise la solennité de Noël et de l'Epiphanie.
« Lumière des nations et gloire d'Israël » (Lc 2,32). Ces paroles prophétiques sont prononcées par le vieillard Siméon, inspiré par Dieu, lorsqu'il prend l'Enfant Jésus dans ses bras. Il préannonce, dans le même temps, que le « Messie du Seigneur » accomplira sa mission comme un « signe en butte à la contradiction » (Lc 2,34). Quant à Marie, sa Mère, elle participera elle aussi personnellement à la Passion de son Fils divin (Lc 2,35).
En la fête d'aujourd'hui, nous célébrons donc le mystère de la consécration : consécration de Marie, consécration de tous ceux qui se mettent à la suite de Jésus par amour du Royaume.
L'icône de Marie, que nous contemplons, alors qu'elle présente Jésus au temple, préfigure celle de la Crucifixion, anticipant également sa clé de lecture, Jésus, Fils de Dieu, signe de contradiction. En effet, sur le Calvaire, parvient à son accomplissement l'oblation du Fils et, en même temps, celle de sa Mère. Une même épée les transperce tous les deux, la Mère et le Fils (Cf Lc 2,35). La même douleur. Le même amour.
Sur cette voie, la Mater Jesu est devenue Mater Ecclasiea : Son pèlerinage de foi et de consécration constitue l'archétype de celui de chaque baptisé.

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