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Quand une vie s'éteint en ce monde, et s'ouvre à l'Eternité.

Au soir de notre vie, faisons le mieux que nous pouvons et laissons le reste à la Providence - Saint Louis Martin

Publiée le 05-03-2017

 

     Dans les "notes intimes" de Saint Louis Martin, canonisée avec son épouse Zélie, le 18 octobre 2015, on trouve ces mots :

   

 

       "Les hommes se tourmentent et se donnent autant de peine pour conserver leur vie à la veille de leur mort que s'ils avaient encore plusieurs siècles à vivre ; ils en font de même de toutes les choses du monde : il n'y a rien qu'ils ne fassent pour les rendre immortelles.

     Cependant Dieu se moque de leur diligence et il sait l'instant dans lequel il a résolu, de toute éternité, qu'elles ne soient plus.

     Cela n'exclut pas toutes sortes de soins, mais les inquiétudes, les prévoyances extraordinaires et trop recherchées : faisons le mieux que nous pourrons et laissons le reste à la Providence.

     L'Abbé de Rancé avait raison : c'est en vain que la mer rugit et écume de rage, que les flots se ruent en grondant, que le vaisseau est agité ; si le souffle de la Providence enfle ses voiles, il ne saurait faire naufrage, et rien ne l'empêchera d'arriver au port".

 

Il y a dans l'homme un germe d'éternité qu'il porte en lui - Gaudium et Spes

Publiée le 20-11-2018

     De Gaudium et Spes, du Concile Vatican II, chapitre 18 :

    "C'est en face de la mort que l'énigme de la condition humaine atteint son sommet. L'homme n'est pas seulement tourmenté par la souffrance et la déchéance progressive de son corps, mais plus encore, par la peur d'une destruction définitive. Et c'est par une inspiration juste de son coeur qu'il rejette et refuse cette ruine totale et ce définitif échec de sa personne. Le germe d'éternité qu'il porte en lui, irréductible à la seule matière, s'insurge contre la mort. Toutes les tentatives de la technique, si utiles qu'elles soient, sont impuissantes à calmer son anxiété: car le prolongement de la vie que la biologie procure ne peut satisfaire ce désir d'une vie ultérieure, invinciblement ancré dans son coeur.

     "Mais si toute imagination ici défaille, l'Eglise, instruite par la Révélation divine, affirme que Dieu a créé l'homme en vue d'une fin bienheureuse, au-delà des misères du temps présent. De plus, la foi chrétienne enseigne que cette mort corporelle, à laquelle l'homme aurait été soustrait s'il n'avait pas péché(14), sera un jour vaincue, lorsque le salut, perdu par la faute de l'homme, lui sera rendu par son tout-puissant et miséricordieux Sauveur. Car Dieu a appelé et appelle l'homme à adhérer à lui de tout son être, dans la communion éternelle d'une vie divine inaltérable. Cette victoire, le Christ l'a acquise en ressuscitant(15), libérant l'homme de la mort par sa propre mort. A partir des titres sérieux qu'elle offre à l'examen de tout homme, la foi est ainsi en mesure de répondre à son interrogation angoissée sur son propre avenir. Elle nous offre en même temps la possibilité d'une communion dans le Christ avec nos frères bien-aimés qui sont déjà morts, en nous donnant l'espérance qu'ils ont trouvé près de Dieu la véritable vie.

(14) Cf. Sg 1,13 Sg 2,23-24 Rm 5,21 Rm 6,23 Jc 1,15
(15) Cf. 1Co 15,56-57

 

 

 

 

 

 

 

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