François de A à Z

Sainte Vierge Marie

 

 

 

 

 

2013

 

17 mars 2013 - Angelus

     Invoquons l’intercession de la Vierge qui a eu entre ses bras la Miséricorde de Dieu fait homme.

 

 

 

 

24 mars 2013 - Angelus

     Invoquons l’intercession de la Vierge Marie afin qu’elle nous accompagne durant la Semaine Sainte. Elle, qui a suivi avec foi son Fils jusqu’au Calvaire, qu’elle nous aide à marcher derrière lui, en portant sa Croix avec sérénité et amour, pour parvenir à la joie de Pâques. La Vierge des Douleurs soutient spécialement ceux qui vivent des situations plus difficiles.

 

 

 

 

1er avril 2013 – Regina Caeli

      Prions ensemble, au nom du Seigneur mort et ressuscité, et par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, pour que le Mystère pascal puisse opérer profondément en nous et à notre époque, pour que la haine laisse place à l’amour, le mensonge à la vérité, la vengeance au pardon, la tristesse à la joie.

 

 

14 avril 2013 – Regina Caeli

     Demandons l’aide de la Très Sainte Vierge Marie afin que l’Église dans le monde entier annonce avec franchise et courage la Résurrection du Seigneur et en donne un témoignage valide à travers des signes d’amour fraternel. L’amour fraternel est le meilleur témoignage que nous puissions donner que Jésus est vivant avec nous, que Jésus est ressuscité. Prions en particulier pour les chrétiens qui souffrent de persécutions; en ce moment, tant de chrétiens souffrent de persécutions, tant, tant, et dans de nombreux pays : prions pour eux, avec amour, de tout notre cœur. Qu’ils sentent la présence vivante et réconfortante du Seigneur Ressuscité.

 

21 avril 2013 – Regina Caeli

      Invoquons l’intercession de Marie, qui est la Femme du « oui ». Marie a dit « oui », toute la vie ! Elle a appris à reconnaître la voix de Jésus à partir du moment où elle l’a porté dans son sein. Que Marie, notre Mère, nous aide à connaître toujours mieux la voix de Jésus et à la suivre, pour marcher sur le chemin de la vie !

 

 

28 avril 2013 – Regina Caeli

     Je voudrais confier à la Vierge les confirmands, ainsi que vous tous. La Vierge Marie nous enseigne ce que signifie vivre dans l’Esprit Saint et ce que signifie accueillir la nouveauté de Dieu dans notre vie. Elle a conçu Jésus par l’opération de l’Esprit, et chaque chrétien, chacun de nous, est appelé à accueillir la Parole de Dieu, à accueillir Jésus en soi et à l’apporter à tous. Marie a invoqué l’Esprit avec les apôtres au cénacle : nous aussi, chaque fois que nous nous réunissons en prière, nous sommes soutenus par la présence spirituelle de la Mère de Jésus, pour recevoir le don de l’Esprit et avoir la force de témoigner de Jésus ressuscité. Je le dis de façon particulière à vous, qui aujourd’hui, avez reçu la confirmation : que Marie vous aide à être attentifs à ce que le Seigneur vous demande, et à vivre et marcher toujours selon l’Esprit Saint !

 

 

4 mai 2013 – Au terme de la prière du chapelet à Sainte Marie Majeure

     Ce soir, nous sommes ici devant Marie. Nous avons prié sous sa conduite maternelle, afin qu’elle nous aide à être toujours plus unis à son Fils Jésus ; nous lui avons apporté nos joies et nos souffrances, nos espérances et nos difficultés ; nous l’avons invoquée sous le beau titre de Salus Populi Romani en demandant pour nous tous, pour Rome, pour le monde, qu’elle nous donne la santé. Oui, car Marie nous donne la santé, elle est notre santé.

     Jésus Christ, par sa Passion, sa Mort et Résurrection, nous apporte le salut, nous donne la grâce et la joie d’être fils de Dieu, de l’appeler en vérité par le nom de Père. Marie est mère, et une mère se préoccupe surtout de la santé de ses enfants, elle sait toujours en prendre soin avec un grand et tendre amour. La Vierge protège notre santé. Qu’est-ce que cela signifie, que la Vierge protège notre santé ? Je pense en particulier à trois aspects : elle nous aide à grandir, à affronter la vie, à être libres ; elle nous aide à grandir, elle nous aide à affronter la vie, elle nous aide à être libres.

     Une mère aide ses enfants à grandir et veut qu’ils grandissent bien ; pour cela, elle les éduque à ne pas céder à la paresse — qui dérive aussi d’un certain bien-être —, à ne pas se reposer dans une vie facile, où l’on se contente de posséder uniquement des choses. La mère prend soin des enfants afin qu’ils grandissent toujours plus, qu’ils se fortifient, qu’ils soient capables de prendre des responsabilités, de s’engager dans la vie, de tendre vers de grands idéaux. L’Évangile de saint Luc dit que, dans la famille de Nazareth, Jésus « grandissait, se fortifiait et se remplissait de sagesse. Et la grâce de Dieu était sur lui » (Lc 2, 40). La Vierge fait précisément ceci en nous, elle nous aide à grandir humainement et dans la foi, à être forts et à ne pas céder à la tentation d’être hommes et chrétiens de façon superficielle, mais à vivre de façon responsable, à tendre toujours plus vers le haut.

     Une mère pense aussi à la santé de ses enfants en les éduquant à affronter les difficultés de la vie. On n’éduque pas, on ne prend pas soin de la santé en évitant les problèmes, comme si la vie était une autoroute sans obstacles. La maman aide les enfants à regarder avec réalisme les problèmes de la vie et à ne pas se perdre en eux, mais à les affronter avec courage, à ne pas être faibles, et à savoir les dépasser, dans un sain équilibre qu’une mère « sent » entre les lieux de la sécurité et les zones de risque. Une maman sait faire cela ! Elle ne porte pas toujours son enfant sur la route de la sécurité, parce que de cette manière l’enfant ne peut pas grandir, mais elle ne le laisse pas non plus sur la route du risque, parce que cela est dangereux.      Une maman sait équilibrer les choses. Une vie sans défis n’existe pas et un jeune garçon ou une jeune fille qui ne sait pas les affronter en se mettant en jeu, est un jeune garçon ou une jeune fille sans colonne vertébrale ! Rappelons-nous la parabole du bon samaritain : Jésus ne propose pas l’attitude du prêtre et du lévite, qui évitent de secourir celui qui était tombé sur des brigands, mais l’attitude du samaritain, qui voit la situation de cet homme et y fait face de façon concrète, même en courant des risques. Marie a vécu de nombreux moments difficiles dans sa vie, de la naissance de Jésus, quand « ils manquaient de place dans la salle » (Lc 2, 7), jusqu’au Calvaire: (cf. Jn 19, 25). Et comme une bonne mère, elle est proche de nous, afin que nous ne perdions jamais courage face aux adversités de la vie, face à notre faiblesse, face à nos péchés : elle nous donne la force, elle nous indique le chemin de son Fils. Jésus, de la croix, dit à Marie, en montrant Jean : « Femme, voici ton fils ! » et à Jean : « Voici ta mère ! » (cf. Jn 19, 26-27). Dans ce disciple c’est nous tous qui sommes représentés : le Seigneur nous remet entre les mains pleines d’amour et de tendresse de sa Mère, afin que nous ressentions son soutien pour affronter et vaincre les difficultés de notre chemin humain et chrétien. N’ayez pas peur des difficultés ! Affrontez-les avec l’aide de la mère.

    Un dernier aspect : une bonne mère non seulement accompagne ses enfants dans leur croissance, sans éviter les problèmes, les défis de la vie ; une bonne mère aide aussi à prendre des décisions définitives, dans la liberté. Ce n’est pas facile ; mais une mère sait le faire. Mais que signifie la liberté ? Ce n’est certainement pas faire tout ce que l’on veut, en se laissant dominer par les passions, ni passer d’une expérience à l’autre sans discernement, ni suivre les modes du temps ; la liberté ne signifie pas, pour ainsi dire, jeter tout ce qui ne nous plaît pas par la fenêtre. Non, cela n’est pas la liberté. La liberté nous est donnée afin que nous sachions faire les bons choix dans la vie ! Marie, en bonne mère, nous éduque à être, comme Elle, capables de faire des choix définitifs ; des choix définitifs, en ce moment où règne, pour ainsi dire, la philosophie du provisoire. Il est si difficile de s’engager dans la vie de façon définitive. Et elle nous aide à faire des choix définitifs avec cette pleine liberté, avec laquelle elle a répondu « oui » au plan de Dieu dans sa vie (cf. Lc 1, 38).

     Chers frères et sœurs, comme il est difficile, à notre époque, de prendre des décisions définitives ! Le provisoire nous séduit tous. Nous sommes victimes d’une tendance qui nous pousse au provisoire… comme si nous désirions rester adolescents. C’est un peu le charme de rester adolescents, et cela pour toute la vie ! N’ayons pas peur des engagements définitifs, des engagements qui impliquent et concernent toute la vie ! De cette façon notre vie sera féconde ! Et cela est la liberté : avoir le courage de prendre ces décisions avec grandeur.

     Toute l’existence de Marie est un hymne à la vie, un hymne d’amour à la vie : elle a enfanté Jésus dans la chair et a accompagné la naissance de l’Église sur le Calvaire et au Cénacle. La Salus Populi Romani est la maman qui nous donne la santé pour grandir, qui nous donne la santé pour affronter et dépasser les problèmes, qui nous donne la santé pour nous rendre libres en vue des choix définitifs ; la maman qui nous enseigne à être féconds, à être ouvert à la vie et à être toujours féconds de bien, féconds de joie, féconds d’espérance, à ne jamais perdre l’espérance, à donner sa vie aux autres, la vie physique et spirituelle.

     Nous te le demandons ce soir, O Marie, Salus Populi Romani, pour le peuple de Rome, pour nous tous : donne-nous la santé que toi seule peut nous donner, pour que nous soyons toujours signes et instruments de vie. Amen.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 mai 2013 – Regina CAeli

     En ce moment de profonde communion dans le  Christ, nous sentons aussi vivante au milieu de nous la présence spirituelle de la Vierge Marie. Une présence maternelle, familiale. L’amour pour la Vierge est une des caractéristiques de la piété populaire, qui demande à être valorisée et bien orientée. Pour cela, je vous invite à méditer sur le dernier chapitre de la constitution sur l’Église du Concile Vatican ii, Lumen gentium, qui parle justement de Marie dans le mystère du Christ et de l’Église. Il y est dit que Marie « avança dans son pèlerinage de la foi » (n. 58). Chers amis, en l’Année de la foi je vous laisse cette icône de Marie pèlerine, qui suit son Fils Jésus et nous précède tous sur le chemin de la foi.

 

12 mai 2013 - Regina Caeli

     Avec un amour filial, nous nous tournons à présent vers la Vierge Marie, Mère et modèle de tous les chrétiens.

 

19 mai 2013 – Regina Caeli

     Apportez toujours la force de l’Évangile ! N’ayez pas peur ! Ayez toujours la joie et la passion pour la communion dans l’Église ! Que le Seigneur ressuscité soit toujours avec vous et que la Vierge vous protège !

 

 

 

31 mai 2013 – Au terme du chapelet

     Ce soir nous avons prié ensemble avec le Saint Rosaire ; nous avons reparcouru plusieurs événements du chemin de Jésus, de notre salut et nous l’avons fait avec Celle qui est notre Mère, Marie, Celle qui nous guide d’une main sûre vers son Fils Jésus. Marie nous guide toujours vers Jésus.

     Aujourd’hui, nous célébrons la fête de la Visitation de la Vierge Marie à sa parente Élisabeth. Je voudrais méditer avec vous sur ce mystère qui montre comment Marie affronte le chemin de sa vie, avec un grand réalisme, humanité, sens du concret.

     Trois mots résument l’attitude de Marie : écoute, décision, action. Des mots qui indiquent une voie pour nous aussi, face à ce que le Seigneur nous demande dans la vie. Écoute, décision, action.

     Écoute. D’où naît le geste de Marie d’aller chez sa parente Élisabeth ? D’une parole de l’Ange de Dieu : « Et voici qu’Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse... » (Lc 1, 36). Marie sait écouter Dieu. Attention : ce n’est pas simplement « entendre », entendre de manière superficielle, mais c’est une « écoute » faite d’attention, d’accueil, de disponibilité envers Dieu. Ce n’est pas la manière distraite avec laquelle nous nous présentons parfois face au Seigneur ou aux autres : nous entendons les paroles, mais nous n’écoutons pas vraiment. Marie est attentive à Dieu, elle écoute Dieu.

      Mais Marie écoute aussi les faits, c’est-à-dire qu’elle lit les événements de sa vie, elle est attentive à la réalité concrète et ne s’arrête pas à la surface, mais elle va en profondeur, pour en saisir la signification. Sa parente Élisabeth, qui est déjà âgée, attend un enfant : voilà le fait. Mais Marie est attentive à la signification, elle sait la saisir : « Rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 37).

     Cela vaut également pour notre vie : l’écoute de Dieu qui nous parle, et également l’écoute de la réalité quotidienne, l’attention aux personnes, aux faits car le Seigneur se tient à la porte de notre vie et frappe de plusieurs manières, il place des signes sur notre chemin ; il nous donne la capacité de les voir. Marie est la mère de l’écoute, une écoute attentive de Dieu et une écoute tout aussi attentive des événements de la vie.

     Le deuxième mot: décision. Marie ne vit pas « en hâte », en s’essoufflant, mais, comme le souligne saint Luc, « elle méditait toutes ces choses dans son cœur » (cf. Lc 2, 19.51). Et également au moment décisif de l’Annonciation de l’Ange, elle demande : « Comment cela sera-t-il ? » (Lc 1, 34). Mais elle ne s’arrête pas non plus au moment de la réflexion; elle accomplit un pas en avant : elle décide. Elle ne vit pas en hâte, mais uniquement quand cela est nécessaire « elle se hâte ». Marie ne se laisse pas entraîner par les événements, elle n’évite pas la difficulté de la décision. Et cela a lieu aussi bien pour le choix fondamental qui changera sa vie : « Me voici, je suis la servante du Seigneur... » (cf. Lc 1, 38), que dans les choix plus quotidiens, mais eux aussi riches de signification. L’épisode des noces de Cana me vient à l’esprit (cf. Jn 2, 1-11) : ici aussi on voit le réalisme, l’humanité, le sens concret de Marie, qui est attentive aux faits, aux problèmes ; elle vit et elle comprend la difficulté de ces deux jeunes époux à qui vient à manquer le vin de la fête, elle réfléchit et sait que Jésus peut faire quelque chose, et elle décide de s’adresser à son Fils pour qu’il intervienne : « Ils n’ont plus de vin » (cf. v. 3). Elle décide.

     Dans la vie, il est difficile de prendre des décisions, nous tendons souvent à les renvoyer, à laisser les autres décider à notre place, nous préférons souvent nous laisser entraîner par les événements, suivre la mode du moment. Parfois nous savons ce que nous devons faire, mais nous n’en avons pas le courage ou cela nous paraît trop difficile car cela signifie aller à contre-courant. Marie, dans l’Annonciation, dans la Visitation, aux noces de Cana va à contre-courant ; elle se met à l’écoute de Dieu, elle réfléchit et cherche à comprendre la réalité, et elle décide de se remettre totalement à Dieu, elle décide de rendre visite, bien qu’étant enceinte, à sa parente âgée, elle décide de s’en remettre à son Fils avec insistance pour sauver la joie des noces.

     Le troisième mot : action. Marie se mit en voyage et « se rendit en hâte... » (cf. Lc 1, 39). Dimanche dernier, j’ai souligné cette manière de faire de Marie : malgré les difficultés, les critiques qu’elle aura reçu devant sa décision de partir, elle ne s’arrête devant rien. Et ici elle part « en hâte ». Dans la prière, devant Dieu qui parle, en réfléchissant et en méditant sur les faits de sa vie, Marie n’est pas pressée, elle ne se laisse pas prendre par le moment. Mais quand elle voit clairement ce que Dieu lui demande, ce qu’elle doit faire, elle ne perd pas de temps, elle ne tarde pas, mais elle part « en hâte ». Saint Ambroise commente : « La grâce du Saint-Esprit ne comporte pas de lenteurs » (Expos. Evang. sec. Lucam, II, 19 : pl, 1560).     L’action de Marie est une conséquence de son obéissance aux paroles de l’Ange, mais unie à la charité : elle va chez Élisabeth pour se rendre utile ; et en sortant de chez elle, d’elle-même, par amour, elle apporte ce qu’elle a de plus précieux : Jésus ; elle apporte son Fils.

     Parfois, nous nous arrêtons nous aussi pour écouter, pour réfléchir sur ce que nous devrions faire, peut-être savons nous même clairement la décision que nous devons prendre, mais nous ne passons pas à l’action. Et surtout nous ne nous mettons pas en jeu nous-mêmes en nous « hâtant » vers les autres pour leur apporter notre aide, notre compréhension, notre charité ; pour apporter nous aussi, comme Marie, ce que nous avons de plus précieux et que nous avons reçu, Jésus et son Évangile, à travers la parole et surtout le témoignage concret de notre action.

 

     Marie, la femme de l’écoute, de la décision, de l’action.

     Marie, femme de l’écoute, ouvre nos oreilles: fais que nous sachions écouter la Parole de ton Fils Jésus entre les mille paroles de ce monde ; fais que nous sachions écouter la réalité dans laquelle nous vivons, chaque personne que nous rencontrons, en particulier celle qui est la plus pauvre, démunie, en difficulté.

     Marie, femme de la décision, illumine notre esprit et notre cœur, pour que nous sachions obéir à la Parole de ton Fils Jésus, sans hésitations ; donne-nous le courage de la décision, de ne pas nous laisser entraîner pour que d’autres orientent notre vie.

     Marie, femme de l’action, fais que nos mains et nos pieds aillent « en hâte » vers les autres, pour apporter la charité et l’amour de ton Fils Jésus, pour apporter, comme toi, dans le monde la lumière de l’Évangile.

 

 

 

 

 

 

 

16 juin 2013 – Homélie Messe Evangelium Vitae – Année de la Fo

     Demandons à Marie, Mère de la Vie, qu’elle nous aide à accueillir et à témoigner toujours de l’"Évangile de la Vie".

 

 

6 octobre 2013 – Angelus

     La prière est le souffle de la foi : dans une relation de confiance, dans une relation d’amour, ne peut manquer le dialogue, et la prière est le dialogue de l’âme avec Dieu. Octobre est aussi le mois du Rosaire, et, en ce premier dimanche, il est de tradition de réciter la Supplique à la Vierge de Pompéi, à la bienheureuse Vierge Marie du Saint-Rosaire. Unissons-nous spirituellement à cet acte de confiance dans notre Mère, et recevons de ses mains le chapelet : le chapelet est une école de prière, le chapelet est une école de la foi !

 

 

 

25 octobre 2013 – Au Conseil Pontifical pour la Famille

     L’Église qui prend soin des enfants et des personnes âgées devient la mère des générations de croyants et, dans le même temps, elle sert la société humaine car un esprit d’amour, de famille et de solidarité aide tout le monde à redécouvrir la paternité et la maternité de Dieu. Et cela me plaît, quand je lis ce passage de l’Évangile, de penser que les jeunes, Joseph et Marie, l’Enfant aussi, font tout ce que la Loi dit. Saint Luc le dit quatre fois : pour accomplir la Loi. Les jeunes sont obéissants à la Loi ! Et les deux personnes âgées font du bruit ! À ce moment-là, Syméon invente une liturgie personnelle et élève des louanges, les louanges à Dieu. Et la petite vieille s’en va et bavarde, elle prêche avec les bavardages : « Regardez-le ! ». Comme ils sont libres ! Et il est dit à trois reprises de ces personnes âgées qu’elles sont conduites par le Saint-Esprit. Les jeunes par la Loi, eux par le Saint-Esprit. Se tourner vers les personnes âgées qui ont cet esprit à l’intérieur, les écouter !

 

 

 

publié le : 11 février 2014

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