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IVG, ces femmes qui se confessent dans la presse...

IVG : ces femmes qui se confessent dans la Presse... Le 22 janvier 2005 par ChristiCity Il ne s'agit pas ici de juger ces femmes qui ont choisi d'avorter. Il s'agit seulement de donner une voix supplémentaire à leur témoignages boulversants desquels ressort une détresse immense. Entre "si j'avais su..." et "je regrette !", elles disent avec leurs mots à elles que l'IVG ne rime pas avec "liberté"...
  "J'ai avorté deux fois et je ne souhaite à aucune femme de vivre ça. C'est trop douloureux." Nathalie - 35 ans - comédienne Source : Elle   "Je prend un contraceptif régulier, mais il m'arrive de l'oublier. J'ai avorté trois fois, il m'en reste des traces psychologiques douloureuses." Mathilde - 40 ans - pianiste Source : Elle   "J'étais groggy en sortant de l'hôpital ; j'ai mis du temps à réaliser. J'ai joué à la forte. Avant de m'effondrer en larmes en criant : “mon bébé est à la poubelle”." Leïla Source : L'Humanité   "Je me suis faite plus facilement à l'idée d'être enceinte qu'à l'inverse. J'ai eu la sensation, après coup, d'avoir pris ma décision sous l'effet de la panique." Natacha Source : L'Humanité   "Pour moi dans ces avortements, on est passé de l'horreur de la clandestinité, de la faute, à quelque chose de médicalisé mais tout à fait horrible... Pour moi, c'est une vie, un bébé, un être humain qui meurt. Cela vous fait peut-être mal au cœur d'écraser un bourgeon de fleur. C'est une vie et c'est quand on a des enfants qu'on en est conscient." Odette - 50 ans - 2 enfants - 4 avortements Source : Biba   "J'ai l'impression que je me suis tuée, j'ai tué une idée de moi. Cet enfant, je le voulais, donc ne pas l'avoir eu, c'est ne pas avoir été à la hauteur de l'humanité... J'ai l'impression que c'est la société qui m'a eue." Lorette Thibout Source : L'avortement 20 ans après - Albin Michel   "J'ai avorté en 1996, parce que mon compagnon n'était pas prêt à assumer un enfant. Depuis, il ne s'est pas passé une journée sans que j'éprouve regrets, remords, honte et chagrin. Si je pouvais revenir en arrière, j'enverrais cet homme sur les roses et je garderais mon enfant pour l'aimer autant que j'aime maintenant ce petit garçon que je viens d'avoir et dont je suis folle. Mais il est trop tard, hélas. Alors, quand je lis que des femmes ont avorté trois ou quatre fois sans états d'âme, franchement, je regrette qu'elles aient des enfants." Edwige Source : Elle   "(...) Mon IVG a eu lieu sous anesthésie générale, elle a duré dix minutes, mais je suis resté toute la journée à l'hôpital à pleurer : j'avais perdu ma petite fille pour toujours. C'est bizarre, cette fixation que j'ai pu faire sur cet embryon de quelques semaines. C'était une fille, j'en suis sûre, elle se serait appelée Marine. Je la voyais jouer avec son grand frère et éclater de rire. En me faisant avorter, sa vie venait de s'arrêter. J'ai essayé d'analyser ce désir d'enfant avec un père qui n'existait pas. Cela ne me ressemblait pas, je rêvais d'une véritable famille unie. Mais le temps en avait décidé autrement. (...) Six mois après, j'ai toujours mal. (...) Avorter, c'est une blessure qui ne guérit jamais." Marianne - 35 ans Source : Femme Actuelle   "Je viens d'achever la lecture de votre article sur la loi Veil. J'ai moi-même avorté il y a un peu plus d'un an, à 24 ans. J'en garde un souvenir extrêmement pénible, tenace, pesant, insolent : ai-je au tort, n'avais-je réellement pas d'autre solution ? La réponse est encore pour moi incertaine, mais il me paraît réducteur de ne publier que des témoignages qui font l'impasse sur les remords, le tourbillon de questions et cette douleur lancinante qui vous habite, après. Moi, j'ai mal encore, et je considère que cette douleur doit être entendue." Raphaëlle Source : Elle Sélection réalisée par le Comité "30 ans ça suffit" imprimez

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