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Saints et Bienheureux jusqu'à 25 ans

Publiée le 27-03-2017

 

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Bienheureuse Emilia Fernandez Rodriguez, première gitane, martyre à l'âge de 23 ans. Béatifiée le 25 mars 1997

     La Bienheureuse est née et baptisée dans la paroisse de Santa Maria di Tijola le 13 avril 1914 et morte le 25 janvier 1939, à 23 ans, dans la prison de Gachas Coloras di Almeria. Elle fut emprisonnée pour purger une peine de six ans, parce que son mari avait refusé de prendre les armes.

Dans cette prison féminine, un groupe de prisonnières priaient en cachette le rosaire. Emilia demanda à ses compagnes de lui enseigner cette prière mariale. Dolores del Olmo se proposa de l’aider. Les responsables de la prison se rendirent compte de leurs rencontres et interrogèrent Emilia, mais elle ne céda pas devant les pressions et ne révéla rien. On l’enferma alors dans une cellule d’isolement. Dans cet abandon, elle mit au monde une petite fille, mais à cause de sa faiblesse et des privations, elle mourut aussitôt. On l’enterra dans le cimetière d’Almeria dans une fosse commune.

 

 

 

 

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Vénérable Daniela Zanetta , 24 ans

« Toute vie qui fleurit est un don de Dieu, et si cette vie est particulièrement marquée par la douleur c’est un double cadeau, parce que la souffrance te rend mature, te permet un dialogue profond avec Dieu » : ce sont les paroles de Daniela Zanetta, laïque italienne (1962-1986), née avec une grave maladie de la peau et qui a passé les 24 ans de sa vie en aidant les autres et en louant Dieu.

Le pape François a approuvé, lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato,  le 23 mars 2017, la publication d’un décret de la Congrégation pour les causes des saints confirmant qu’elle avait vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon « héroïque ». Il faudra la reconnaissance d’un miracle attribué à son intercession pour ouvrir la voie à sa béatification.

Née le 15 décembre 1962, Daniela souffre d’une maladie rare de la peau : une malformation épidermique héréditaire qui provoque des bulles et des lacérations de la peau dans tout le corps. L’espoir de guérison est exclu par les médecins, et le seul remède est de se soumettre à trois heures par jour de pansements délicats et pénibles.

Déjà très jeune, Daniela manifeste une attention marquée aux autres enfants malades qu’elle voit au centre hospitalier. Dans la paroisse, elle est parmi les leaders du groupe de jeunes, dont elle est secrétaire.

En 1973, elle fait connaissance de la spiritualité du Mouvement des Focolari fondé par Chiara Lubich, avec laquelle elle entreprend une relation épistolaire intense.

En novembre 1984, Daniela  publie dans le magazine Famiglia Cristiana une lettre, en réponse à un congrès de médecins en faveur de l’euthanasie.

« J’ai une maladie de peau qui me donne des plaies sur tout le corps, écrit-elle. Je peux paraître un monstre, mais je ne le suis pas!  Ce n’est pas facile de passer 22 ans sur la Croix, mais je crois en Dieu, je l’aime intensément et je le remercie de me donner la vie, parce que chaque nouveau jour qu’il m’offre est une occasion de plus pour l’aimer et pour le servir. Ce n’est pas la folie qui me fait sentir la souffrance comme un don précieux de Dieu, mais l’expérience directe, vécue et souvent mouillée de larmes parce que je suis certaine que tout est le fruit de la volonté et de l’amour divin…Vive la vie! »

Le 26 octobre 1983, elle commence à écrire son journal, qui devient  pour plusieurs un texte de méditation et de réflexion : « Dans la douleur, écrit Daniela,  se produit cette union particulière entre le ciel et la terre où l’homme participe à la souffrance du Christ et avec Lui accomplit la rédemption de l’humanité. »

En février 1986, la maladie de  Daniela s’aggrave. Beaucoup de gens lui rendent visite, et des médecins, gagnés par sa sérénité, continuent à l’aider gratuitement tous les jours.

Le 10 avril, Daniela distribue ses économies aux plus pauvres et elle s’éteint le 14 avril 1986. Elle est Vénérable depuis le 23 mars 2017

 

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3 enfants martyrs au Mexique (XVIème siècle)

Des martyrs du Brésil – une trentaine, dont un Français – (XVIIe s.) et du Mexique – trois enfants – (XVIe s.) vont être canonisés, annonce le Vatican, sans la reconnaissance préalable de nouveaux miracles.

Lors d’une audience accordée, ce 23 mars 2017, au cardinal Agelo Amato, SDB, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, au Vatican, le pape François a approuvé la “les votes favorables” de la session ordinaire des cardinaux et évêques membres de ce dicastère pour la canonisation de martyrs brésiliens et de martyrs mexicains.

Les martyrs du Brésil

Il s’agit de 30 martyrs du Brésil, du XVIIe s. : André de Soveral et Ambrosio Francisco Ferro, prêtres diocésains, et Mateus Moreira, laïc, ainsi que leur 27 compagnons, martyrs, tués « en haine de la foi » au Brésil, le 16 juillet 1645 et le 3 octobre 1645. Ils sont connus comme les protomartyrs « do Rio Grande do Norte », tués lors d’un massacre provoqué par des soldats protestants calvinistes hollandais, à l’époque du Brésil colonial.

Sur les trente martyrs, un seul était Portugais, un autre Espagnol, un autre Français, et 27 des Brésiliens de naissance: ce sont les 27 premiers martyrs du pays. Le nombre des personnes tuées était plus élevé: des vieillards, des familles tout entières et beaucoup d’enfants en bas âge. Mais on n’a pu réunir une documentation sérieuse que pour ces 30 martyrs.

Le P. André de Soveral était Brésilien, de Sao Vicente, et le P. Ambroise-François Ferro était Portugais.

Un premier massacre eut lieu à Cunhau (où périt le P. André de Soveral), le 16 juillet 1645, sur ordre de Jaco Rabe, d’origine allemlande, à la solde des conquérants hollandais, pendant la messe dominicale célébrée par le P. André qui exhorta les fidèles à demander pardon à Dieu de leurs péchés avant de mourir. On fête pour cela le père André le 16 juillet.

Le massacre de Natal (où périt le P. Ambroise-François) eut lieu le 3 octobre, à l’instigation du même Jaco Rabe, les soldats hollandais étant appuyés par les Indiens Tapuias et Potiguares. Le prêtre et les colons furent encerclés et massacrés.

L’un d’eux, Matias Moreira, à qui l’on arrachait le coeur, s’exclama: « Loué soit le Très Saint Sacrement », en témoignage à la foi eucharistique.

Le bienheureux pape Jean-Paul II a cité son exemple héroïque lors de sa deuxième visite au Brésil, dont c’est aujourd’hui l’anniversaire -le 3 octobre 1991 -, à l’occasion de la messe de conclusion du congrès eucharistique international.

Ils ont été béatifiés ensemble au cours du Grand Jubilé de l’An 2000, également année du 500e anniversaire de l’évangélisation du Brésil.

 

Les enfants de Tlaxcala

Et de trois jeunes du Mexique, martyrs au XVIe s. : Cristobal – appelé pour sa jeunesse « Cristobalito » -, mort en 1527, Antonio et Juan, morts en 1529, tous les trois assassinés « en haine de la foi » et 1529, et connus comme « les enfants martyrs de Tlaxcala ». Ils avaient été évangélisés par les franciscains et les dominicains et ils avaient renoncé aux idoles païennes. Ils ont été béatifiés par Jean-Paul II en 1990, au sanctuaire de Notre Dame de Guadalupe, en même temps que Juan Diego.

Benoît XVI les a présentés en modèles aux enfants du Mexique, le 24 mars 2012, à Guadajuato, en disant: « Vous n’êtes pas seuls, mes chers petits amis. Comptez sur l’aide du Christ et de son Église pour mener un style de vie chrétien. Participez à la messe du dimanche, à la catéchèse, à quelque groupe d’apostolat, cherchant des lieux de prière, de fraternité et de charité. C’est ainsi qu’ont vécu les bienheureux Cristobal, Antonio et Juan, les petits martyrs de Tlaxcala, qui, connaissant Jésus, au temps de la première évangélisation du Mexique, ont découvert qu’il n’existait pas de trésor plus grand que lui. Ils étaient petits comme vous, et d’eux, nous pouvons apprendre qu’il n’y a pas d’âge pour aimer et servir. »

 

 

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